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Septembre 2022
Septembre 2022

Des pirates informatiques chinois ciblent les Tibétains en utilisant la nouvelle porte dérobée LOWZERO

Article à lire sur Techtribune

Septembre 2022

« Le régime mène une surveillance impitoyable»: la collecte massive d’ADN par la Chine au Tibet suscite l’inquiétude

PAR VENUS UPADHAYAYA

NEW DELHI – Selon un nouveau rapport, le régime communiste chinois a commencé à prélever arbitrairement l’ADN des habitants de nombreuses villes et villages du Tibet.

L’administration centrale tibétaine, basée à Dharamshala, en Inde, a déclaré que ces efforts indiquaient l’étendue de l’état de surveillance du régime, décrivant les prélèvements d’ADN comme une tactique à long terme pour contrôler la population tibétaine.

« L’escalade de la collecte illicite d’échantillons d’ADN de Tibétains par le régime chinois à des fins de ‘détection des crimes’ découle de ses tentatives désespérées d’établir la légitimité de son autorité sur le Tibet et, par conséquent, ces efforts visent uniquement à garantir sa stabilité », a déclaré Tenzin Lekshay, porte‑parole de l’administration centrale tibétaine, également appelée gouvernement tibétain en exil, à Epoch Times.

Human Rights Watch, une organisation à but non lucratif basée à New York, a déclaré dans un rapport publié le 5 septembre que le régime chinois prélève systématiquement des échantillons de sang pour la collecte d’ADN sur l’ensemble du territoire – même sur les enfants dans les jardins d’enfants.

Ces mesures s’accompagnent d’une nette augmentation du « maintien de l’ordre », selon Human Rights Watch, qui cite des rapports gouvernementaux faisant état, en 2019, d’appels d’offres lancés par la police de la région à des entrepreneurs pour la construction de bases de données ADN ou annonçant la construction d’une telle base. Selon le rapport, les efforts en cours visent à « établir une présence policière » sur le terrain dans toute la région tibétaine.

« La Chine est un État de surveillance qui consacre beaucoup d’argent à la sécurité intérieure. Au Tibet, la Chine a installé plus de caméras de sécurité que de portes et de fenêtres », a déclaré M. Lekshay.

Depuis 2008, en raison du renforcement de la surveillance à la frontière, seule une poignée de Tibétains a pu s’échapper vers l’Inde voisine, contrairement aux années précédentes, selon M. Lekshay.

« La collecte par la Chine d’échantillons génétiques sans consentement viole les droits des Tibétains en vertu du droit international et renforce le régime de surveillance déjà impitoyable de ce pays », a‑t‑il déclaré.

Tsering Passang, président du groupe de défense de l’Alliance mondiale pour le Tibet et les minorités persécutées, a déclaré que le régime communiste intensifiait ses efforts pour réprimer la population locale.

« La collecte massive d’ADN est probablement le dernier recours dont dispose le régime chinois pour contrôler les Tibétains grâce à la biotechnologie », a déclaré M. Passang. Le prélèvement d’ADN prouve que le régime chinois juge que les Tibétains s’intéressent trop à la politique en ce moment.

L’étude de Human Rights Watch révèle que la dernière campagne menée au mois de janvier s’intitulait « Les trois grands ». Autrement dit, « Grande inspection au cas par cas, Grande investigation et Grande intervention ». Dans le cadre de cette campagne, les policiers des postes de police de village nouvellement créés ont visité chaque foyer pour interroger les résidents sur leurs opinions.

Les rapports sur la collecte d’informations génétiques effectuée par le régime chinois au Tibet et dans d’autres régions ne sont pas nouveaux. En 2017, Human Rights Watch a dénoncé la collecte et l’accélération de l’indexation de l’ADN dans la région du nord‑ouest du Xinjiang pour une base de données consultable au niveau national.

Selon Human Rights Watch, les travaux concernant cette base de données, intitulé « Forensic Science DNA Database System » [Système de base de données ADN pour la police scientifique], ont commencé au début des années 2000 dans le cadre d’un projet plus vaste d’information pour la police, connu sous le nom de « Bouclier d’or ».

En 2020, l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI) a publié un autre rapportsur la mise en place par le régime chinois de la plus grande base de données ADN au monde, gérée par la police, en étroite collaboration avec des partenaires industriels du monde entier.

« Pourtant, contrairement à ceux qui gèrent d’autres bases de données médico‑légales, les autorités chinoises inscrivent délibérément des dizaines de millions de personnes qui n’ont aucun antécédent d’activité criminelle grave », indique le rapport.


Septembre 2022

Cinq Tibétains ont été arrêtés par les autorités chinoises dans le comté de Serthar dans l'est du Tibet pour avoir organisé des activités religieuses pour des villageois. L’un d’entre-deux, Chugdar, est mort deux jours plus tard en détention en raison de tortures systématiques pour les prisonniers tibétains.

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Tibet Watch , une association de défense des droits basée à Dharamshala a révélé le 20 septembre 2022 des informations au sujet de l'arrestation par les autorités chinoises de cinq Tibétains dans le comté de Serthar dans l'est du Tibet cet été en relation avec des activités religieuses. L'un des détenus a depuis été tué en détention à la suite de tortures.

Les autorités chinoises ont arrêté Chugdar, Gelo, Tsedo, Bhamo et Kori du canton de Khakor dans le comté de Serthar dans la préfecture autonome du Tibet de Kardzé et emmenés dans un centre de détention du même comté le 24 août.

Deux jours plus tard, la famille de Chugdar, 52 ans, a été informée par la police qu'il était mort en détention.

La source, qui a choisi de rester anonyme, a déclaré à Tibet Watch ique Chugdar est mort après avoir été battu et torturé pendant sa détention et que Chugdar n'avait aucune maladie préexistante avant son arrestation.

Pendant leur détention, les familles des détenus se sont vu refuser l'accès pour rencontrer les détenus et n’ont pas été autorisées à leur apporter de la nourriture.

La police a tenté de dissimuler les circonstances de la mort de Chugdar. La police a dit à sa famille que son corps ne serait pas restitué s'ils ne signaient pas une lettre indiquant que le décès n'avait pas été causé par les coups de la police. La police a également déclaré au père de Chugdar que sa mort avait eu lieu soudainement.

Pour tenter d'absoudre leur responsabilité dans le crime, les responsables de la sécurité ont proposé un paiement unique de cent mille yuans (environ 14 477 euros) et dix mille yuans supplémentaires par famille chaque année consécutive.

Chugdar était le seul à subvenir aux besoins de sa femme, de ses enfants et de ses parents, et on ne sait pas si son corps leur a déjà été restitué.

Les quatre autres détenus ont été transférés dans un centre de détention de Kardzé le 31 août, où ils sont toujours détenus.

Le groupe avait été appelé par les villageois locaux pour organiser des activités religieuses telles que des rituels, l’allumage d’encens et des offrandes de prière. Les informations reçues par Tibet Watch les désignent comme des personnes dévouées et sincères.

La mort en détention, disent les observateurs, est l'indication la plus évidente de la mauvaise qualité du système judiciaire chinois et de l’absence de recours légal pour les Tibétains au Tibet.


Septembre 2022



Plus de 500 familles nomades tibétaines sont déplacées de force par les autorités chinoises
Les nouvelles parvenues du Tibet confirment qu'en juillet 2022, environ 500 familles nomades tibétaines ont été réinstallées de force par les autorités chinoises. Ces familles, originaires du comté de Nyima dans la préfecture de Nagchu, au nord-ouest de Lhassa, ont été transférées dans le district de Lhoka, à quelque 800 kilomètres au sud-est de la capitale tibétaine.
On a interdit aux nomades de prendre leur bétail et on les a menacés de lourdes conséquences s'ils divulguaient cette information au monde extérieur. Ces familles se sont retrouvées sans aucune source de revenus ni aucune aide du gouvernement.
En juin 2022, selon un rapport de l’organisation ‘Free Tibet’, le gouvernement chinois avait annoncé son projet de transférer de force plus de cent mille Tibétains de leurs foyers sur le plateau tibétain au cours des huit prochaines années.
Une fois que les nomades tibétains sont chassés de leurs terres, celles-ci deviennent ouvertes à l'exploitation par les entreprises chinoises. Le Tibet est riche en ressources naturelles, notamment en or, en cuivre et en eau, et de nombreuses terres autrefois surveillées par les nomades sont aujourd'hui le théâtre d'opérations minières et de construction de barrages.
La politique de relocalisation des nomades, appelée « tuimu huancao », est justifiée par le gouvernement chinois comme un moyen de protéger les écosystèmes fragiles des prairies du Tibet. Toutefois, personne ne sait mieux comment assurer cette protection que ceux qui assurent la subsistance des prairies depuis des générations, à savoir les nomades eux-mêmes.

Septembre 2022

Trois Tibétains seraient morts du COVID car les autorités chinoises ne leur ont pas fourni de soins médicaux en temps opportun, a rapporté Radio Free Asia citant des sources.

Il y a une recrudescence des cas de COVID au Tibet et selon le média citant des sources, les Tibétains sont détenus dans des installations de quarantaine par les autorités chinoises sans soins médicaux ni assainissement appropriés et indépendamment du fait que les gens aient ou non le COVID.
Des sources au Tibet et en exil ont identifié les morts comme Penpa Tsering de Lhassa Toelung Dechen (en chinois, Duilongdeqing) ; Ajho Penpa de Shigatse (Rikaze); et un Tibétain non identifié à Gyantse (Jiangzi).
Les internautes locaux se plaignent de procédures de quarantaine dures et insalubres, a appris RFA.
« Mais le personnel chinois local est finalement venu pour emmener son corps. Une pancarte indiquant « Famille positive au COVID » a ensuite été accrochée devant leur porte.
Les restrictions de confinement en cours au Tibet pour contenir la propagation du COVID-19 ont également considérablement affecté la vie quotidienne des gens en raison de la pénurie alimentaire.
Les internautes tibétains ont déclaré que l’ordre de confinement est venu ne leur laissant pas le temps de se préparer, les gens étant souvent privés de nourriture. Trouver un traitement pour les patients positifs au COVID s’est également avéré difficile, selon des sources de RFA.
Les médias sociaux chinois sont également pris d’assaut alors que les Tibétains publient des vidéos critiquant les installations de quarantaine. Ils se plaignent du manque d’installations sanitaires et du fait que le personnel médical omet souvent de se laver les mains après avoir effectué des tests.
Les gens ont également affiché leurs frustrations sur les plateformes de réseaux sociaux du pays concernant le système de transport défaillant avec des photos et des vidéos publiées de personnes infectées restées debout pendant des heures dans les rues de Lhassa alors que les autorités ne parviennent pas à les transporter rapidement vers les installations désignées.
La Chine avait auparavant appliqué une politique stricte de « zéro COVID » à Shanghai ainsi que des mesures de verrouillage strictes, une rupture des chaînes d’approvisionnement et des pénuries alimentaires. Les habitants du centre économique chinois de Shanghai se sont également exprimés en ligne alors même que les censeurs du gouvernement tentaient de contrôler le flot de commentaires critiques qui affluaient.


Septembre 2022

Yahne Le Toumelin expose à Biarritz du 10 septembre au 16 octobre 2022

Yahne Le Toumelin a eu une vie surprenante. Aujourd’hui, la peintre est presque centenaire. © Crédit photo : Matthieu Ricard

Peintre, critique d’art, nonne bouddhiste, Yahne Le Toumelin s’est révélée dans l’abstraction lyrique. Sa famille, installée en Dordogne, se bat pour que son œuvre soit reconnue. Une exposition à Biarritz lui rend hommage jusqu’au 16 octobre

Nous ne rencontrerons pas Yahne Le Toumelin. Pourtant, c’est comme si l’artiste était là, au centre de la pièce. Il y a deux de ses tableaux, disposés contre la cheminée pour la photo. Et les membres de sa famille, attablés dans la cuisine de leur maison périgourdine à Tursac, qui veulent témoigner, ne rien oublier, quitte à se couper la parole. Ils veulent parler d’elle, de cette artiste oubliée et de sa vie surprenante.

 
Yahne Le Toumelin en 2014, dans son ermitage en Dordogne. Aujourd’hui, la peintre est presque centenaire ; elle a fêté ses 99 ans en juillet dernier
Yahne Le Toumelin en 2014, dans son ermitage en Dordogne. Aujourd’hui, la peintre est presque centenaire ; elle a fêté ses 99 ans en juillet dernier Crédit photo Matthieu Ricard

Elle est « Maman » pour Matthieu et Ève Ricard, « Grand-mère » pour Guillaume Vignerot et tout simplement « Yahne » pour son gendre, Yann Reneleau. On visite avec eux l’atelier qui héberge les centaines de tableaux de Yahne Le Toumelin. Certains sont adossés contre le mur ; d’autres roulés sur la poutre attendent encore d’être marouflés. Dans cet enchevêtrement de papier et de couleurs se déploient 70 ans de peinture. « Celui-là est magnifique ! Et regardez celui-là, s’exclame Yann. Il y a des trésors. » Aujourd’hui la peintre est presque centenaire ; elle a fêté ses 99 ans en juillet dernier. Depuis environ dix ans, elle ne peint plus. La faute à l’une de ses mains dont les articulations sont devenues capricieuses.

Les centaines de tableaux de Yahne Le Toumelin présentés par sa famille : Yann, Matthieu et Esther.


 


Septembre 2022

Que cache la « libération » d’un prisonnier tibétain avant la fin de sa peine ?

LES AUTORITÉS LIBÈRENT UN TIBÉTAIN CONDAMNÉ POUR INCENDIE

Pema Dhondup purgeait une peine de 12 ans pour « meurtre ».
Par Sangyal Kunchok pour RFA Tibétain 2022.09.08

Les autorités tibétaines ont libéré un homme purgeant une peine de 12 ans de prison pour « meurtre » en lien avec la mort d’un compatriote tibétain qui s’est immolé pour protester contre la domination chinoise, selon des sources vivant en exil dans la région et connaissant la situation.

« Pema Dhondup est sous surveillance constante depuis sa sortie de prison le 31 août », a déclaré la source à RFA Tibetan, s’exprimant sous couvert d’anonymat, citant des risques pour sa sécurité.

Dhondup, du comté de Sangchu (en chinois, Xiahe) dans la préfecture autonome tibétaine de Kanlho (Gannan) dans la province du Gansu, a été libéré de prison deux ans avant la fin de sa peine et reçu par des membres de sa famille, a indiqué la source.

« Il a été reconnu coupable du meurtre de Dorje Rinchen qui s’est immolé pour protester contre le gouvernement chinois , bien que Pema Dhondup ait pris soin du corps de Rinchen après l’auto-immolation », a-t-il déclaré.

« Sa sortie de prison est confirmée mais nous ne connaissons pas son état de santé. D’après son apparence, il semble aller bien.

Une deuxième source en exil, qui a refusé d’être nommée, a également confirmé la libération de Dhondup et sa surveillance par les autorités.

« Le gouvernement chinois surveille de près Pema depuis sa libération », a déclaré la source.

« Les proches qui lui rendent visite ne sont pas autorisés à prendre des photos ou à parler au téléphone pendant qu’ils sont chez lui. »

Dhondup faisait partie des sept Tibétains condamnés en 2012 par le tribunal populaire du comté de Sangchu à des peines de prison allant de 3 à 12 ans pour leur implication présumée dans une manifestation du 23 octobre de cette année-là au cours de laquelle Dorje Rinchen, un villageois local, s’est immolé par le feu et en est mort. .

En plus de Dhondup, Padma Tamdru, Kelsang Gyamuktso, Padma Co et Lhamo Tamdru ont été reconnus coupables d' »homicide volontaire » pour leur rôle dans le blocage des efforts de la police pour « sauver » l’auto-immolateur, ont déclaré les médias d’État à l’époque, et ont été condamnés à 12, 11, huit et sept ans de prison, respectivement.

Deux autres accusés, Do Gekyap et Yang Monje, ont été condamnés respectivement à des peines de quatre et trois ans pour avoir « provoqué une scène chaotique » et perturbé la circulation locale après l’immolation, selon le rapport.

La source en exil a déclaré à RFA que les six autres Tibétains qui ont été arrêtés et inculpés avec Dhondup ont tous été libérés depuis, mais « restent sous surveillance et restrictions » par les autorités locales.

Les régions tibétaines de Chine ont été secouées ces dernières années par une vague de manifestations d’auto-immolation de la part de Tibétains contestant le régime de Pékin et appelant au retour d’exil du chef spirituel tibétain le Dalaï Lama.

Les autorités chinoises ont qualifié les auto-immolés de terroristes, de parias, de criminels et de malades mentaux, et ont accusé le Dalaï Lama d’encourager les incendies.

Traduit par Tenzin Dickyi. Écrit en anglais par Joshua Lipes.


Septembre 2022

Tibet : 3 ans de prison pour 2 moines tibétains pour possession de photos du Dalaï Lama

DEUX MOINES TIBÉTAINS CONDAMNÉS POUR POSSESSION DE PHOTOS DU DALAÏ LAMA

Tenzin Dhargye et Rigtse passeront au moins 3 ans en prison pour des photos qu’ils avaient sur leurs téléphones portables.
Par Sangyal Kunchok pour RFA Tibétain
2022.09.01
 
 
 
Deux moines tibétains condamnés pour possession de photos du Dalaï Lama

Tenzin Dhargye sur une photo non datée.

RFA

Les autorités chinoises ont condamné deux moines tibétains à au moins trois ans de prison pour possession de photos du Dalaï Lama, le plus grand chef spirituel bouddhiste du Tibet qui vit en exil depuis 1959, a appris RFA.

RFA a rapporté en décembre 2021 que Tenzin Dhargye, un moine dans la trentaine, avait été arrêté en septembre 2020, et des sources ont déclaré que plusieurs autres moines avaient été arrêtés avec lui. RFA a depuis appris que Rigtse, dont l’âge est inconnu, était parmi eux. Tenzin Dhargye a écopé de trois ans et six mois ; Rigtse a été condamné à trois ans.

Les deux moines faisaient partie des 250 personnes vivant au monastère de Barong dans le comté de Sershul (Shiqu) de la préfecture autonome tibétaine de Kardze (en chinois, Ganzi). Ils avaient des photos du Dalaï Lama sur leurs téléphones portables et sont détenus depuis deux ans, a déclaré une source au Tibet, qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité, au service tibétain de RFA.

« En mai de cette année, ils ont tous deux été reconnus coupables d’avoir commis un acte de ‘séparatisme’ en possédant des photos du Dalaï Lama », a déclaré la source.

« Ils ont tous deux été condamnés par le tribunal populaire du comté de Sershul et personne ne sait à quel point le procès a été équitable car leurs familles et leurs proches n’ont pas été autorisés à les voir », a déclaré la source.

« Les Tibétains sont menacés par les autorités chinoises afin qu’ils ne partagent ni ne discutent d’informations à leur sujet, nous ne savons donc pas sur leur santé ni dans quelle prison ils sont détenus. »

Plus d’informations à leur sujet sont difficiles à obtenir, a déclaré à RFA un Tibétain vivant en exil qui a requis l’anonymat pour parler librement.

« En raison des restrictions strictes dans la région, il est difficile d’obtenir [les dossiers] des arrestations effectuées par les autorités chinoises », a déclaré la deuxième source.

« Depuis 2021, le gouvernement chinois inspecte agressivement chaque maison et menace les Tibétains, leur disant que posséder des photos du Dalaï Lama est aussi criminel que posséder des armes et des fusils.

Le Dalaï Lama est le chef spirituel des bouddhistes tibétains du monde entier et un représentant mondial qui plaide pour la protection de la culture, de la langue et de l’histoire tibétaines.

Le Dalaï Lama a fui le Tibet pour s’exiler en Inde au milieu d’un soulèvement national tibétain raté en 1959 contre la Chine, qui a envoyé des troupes dans le pays himalayen autrefois indépendant en 1950.

Les affichages par les Tibétains de la photo du Dalaï Lama, les célébrations publiques de son anniversaire et le partage de ses enseignements sur les téléphones portables ou d’autres médias sociaux sont souvent sévèrement punis.

Les autorités chinoises maintiennent une emprise sur le Tibet et sur les régions peuplées de Tibétains de l’ouest de la Chine, limitant les activités politiques des Tibétains et l’expression pacifique de leur identité culturelle et religieuse, et soumettant les Tibétains à l’emprisonnement, à la torture et aux exécutions extrajudiciaires.

Traduit par Tenzin Dickyi. Écrit en anglais par Eugene Whong. 


Septembre 2022

CENTRAL TIBETAN ADMINISTRATION célèbre le 62e anniversaire de la Journée de la démocratie tibétaine

LE CTA CÉLÈBRE LE 62E ANNIVERSAIRE DE LA JOURNÉE DE LA DÉMOCRATIE TIBÉTAINE

Hissage du drapeau tibétain à Tsuglagkhang. Photo/CTA/Tenzin Phendé

Dharamshala : A l’occasion de la 62e Journée de la démocratie tibétaine, l’Administration centrale tibétaine a organisé une brève cérémonie au Tsuglakhang aujourd’hui à 10 heures.

Présidée par l’invité principal MLA Shri Vishal Nehria, la cérémonie a été dirigée par l’officiant Sikyong Kalon Tharlam Dolma Changra, Kalon Gyari Dolma, président du Parlement en exil Khenpo Sonam Tenphel, vice-président Dolma Tsering, commissaire à la justice en chef par intérim Karma Dadul et secrétaires de la ministères et autres dignitaires.

L’ouverture du programme a été marquée par le hissage du drapeau tibétain par le Sikyong officiant accompagné du chant de l’hymne national tibétain et de l’hymne national indien par l’assemblée.

Conformément à la tradition cérémonielle, la TIPA a dirigé le rassemblement en chantant la chanson de la démocratie.

Le Sikyong officiant a prononcé la déclaration de Kashag à l’occasion de la Journée de la démocratie, parlant de l’évolution du Kashag et du pouvoir judiciaire au cours du processus démocratique.

Elle a noté: « Le Kashag a été créé par le septième dalaï-lama Kelsang Gyatso lorsqu’il a assumé la direction spirituelle et politique du Tibet en 1751. Le Kashag était alors constitué de trois ministres laïcs et d’un moine, dont la composition a depuis subi des changements graduels. . Cependant, la poursuite ininterrompue de la légitimité du gouvernement tibétain du premier roi Nyatri Tsenpo à Gaden Phodrang a été symbolisée par la remise du sceau officiel, Katham Sishi Dikyi, par le septième dalaï-lama à Kashag. La tradition de remise du sceau lors du changement de Kashag s’est poursuivie jusqu’à présent. ”

En outre, elle a souligné les étapes importantes de la démocratie tibétaine depuis l’établissement du gouvernement en exil en Inde jusqu’à la dévolution des pouvoirs par Sa Sainteté le quatorzième Dalaï Lama aux dirigeants élus par le peuple.

Elle a célébré la récente audience du Congrès américain le 23 juin 2022, qui était la première du genre à entendre des experts sur le statut historique du Tibet et a applaudi les représentants McGovern et McCaul pour avoir présenté « la promotion d’une résolution de la loi sur le conflit Tibet-Chine  le 13 juillet « . 2022 » . « Cela est non seulement conforme à la politique de la voie médiane de l’administration centrale tibétaine, mais contribue également à donner un effet de levier à nos efforts pour résoudre le conflit sino-tibétain par le dialogue. Nous continuerons à faire des efforts pour encourager les pays européens partageant les mêmes idées à faire de même.

Ensuite, le président du Parlement en exil Khenpo Sonam Tenphel a souligné l’importance de cette journée : « Le système démocratique de gouvernance repose sur le postulat qu’il n’y a pas de distinctions discriminatoires fondées sur le statut social d’une personne défini par la question de s’il est puissant ou faible, riche ou pauvre ; si cette personne est un homme ou une femme ; ou sur la base de son ascendance. Il s’agit plutôt d’un système qui considère la société dans sa totalité ou de manière générale, envisageant tout le monde comme égal, la considération première étant d’agir sur la base de la volonté du grand public.

« Dans le but de réaliser l’institutionnalisation d’un si grand système, les pays du monde entier ont subi d’immenses tribulations qui ont inclus des guerres, des soulèvements et des luttes. Les résultats ont été déterminés par la victoire ou la défaite dans de telles turbulences. La réalisation d’un système de gouvernance par l’affirmation du pouvoir de la volonté populaire par ces divers moyens est une tendance continue même aujourd’hui.

« Mais ce n’était pas le cas avec le développement de notre démocratie. Au contraire, elle s’est déroulée sans l’apparition de telles turbulences, car elle nous a été offerte par Sa Sainteté le Dalaï Lama avec joie et en raison de sa grande affection pour le peuple tibétain. Cela n’est que trop évident dans le cours du développement du système démocratique du peuple tibétain en exil.

L’invité principal, le député provincial Vishal Nehria, a également exprimé son appréciation pour la communauté tibétaine florissante en exil et le rôle qu’elle a joué pour faire de Dharamshala une destination touristique internationale grâce à son riche patrimoine culturel.

Par la suite, les élèves de Mewoen Tsuglag Petoen, Upper TCV et de l’école Yongling ont donné des spectacles culturels pour le public rassemblé. TIPA s’est également produit devant le public enthousiaste.

Conformément à la tradition annuelle de remise de certificats aux lauréats des bourses Sikyong, le Sikyong officiant a remis les certificats aux meilleurs de l’examen All-India de classe XII, aux doctorants et aux boursiers Ganden Phodrang.

De même, le président a remis le prix d’excellence aux agents de la fonction publique ayant accompli vingt-cinq ans de service au CTA et aux lauréats du programme YES, une initiative du ministère de l’Intérieur.

Le programme s’est terminé avec le lancement de la traduction en tibétain de « Harnessing the Dragon’s Fume » du représentant TGArya par le commissaire par intérim de la justice en chef.


Septembre 2022

DHARAMSALA : les Tibétains fêtent 62 ans de démocratie tibétaine

LES TIBÉTAINS DE DHARAMSALA CÉLÈBRENT LA 62E JOURNÉE DE LA DÉMOCRATIE TIBÉTAINE

DHARAMSALA, 2 septembre : Des centaines de Tibétains et de sympathisants se sont réunis aujourd’hui dans la cour du temple principal de Mcleod Ganj, à Dharamsala, pour participer aux célébrations officielles de la 62e Journée de la démocratie tibétaine.

L’événement a réuni, entre autres, Vishal Nehria, député du BJP de Dharamshala en tant qu’invité d’honneur, ainsi que les représentants des trois piliers de la démocratie tibétaine ainsi que les membres du Parlement tibétain en exil et les responsables de l’administration centrale tibétaine. (CTA).

« Le système démocratique, en exil, est la force et la force motrice de notre mouvement et il sera également le cadeau le plus précieux pour nos frères tibétains lorsque nous serons réunis », a déclaré le président en exercice du ministre de l’Éducation du CTA, Tharlam Dolma Changra. lors des célébrations officielles de la 62e journée de la démocratie tibétaine.

Elle a en outre déclaré qu' »au cours des soixante dernières années, notre engagement et notre capacité à suivre et à faire évoluer le système démocratique ont été la pierre angulaire de notre remarquable réussite dans l’avancement de la cause du Tibet et le développement d’une communauté tibétaine prospère en exil ». prononcé la déclaration du Kashag (cabinet).

Le Cabinet du CTA a en outre exprimé sa préoccupation face à l’épidémie de COVID-19 et aux calamités naturelles à l’intérieur du Tibet et a appelé la Chine pour « les mesures extrêmes de prévention des maladies ont affecté la vie normale et les moyens de subsistance des Tibétains ».

« Nous appelons nos frères et sœurs tibétains au Tibet à exercer des mesures de distanciation sociale et de prévention, et à réciter également le mantra de Tara selon la divination. »

Nous tenons à remercier le représentant Jim McGovern et le représentant Michael McCaul du Congrès américain pour avoir présenté « la loi sur la promotion d’une résolution du conflit Tibet-Chine le 13 juillet 2022 ». Il est non seulement conforme à la politique de la voie médiane de l’administration centrale tibétaine, mais contribue également à donner un effet de levier à nos efforts pour résoudre le conflit sino-tibétain par le dialogue. Nous continuerons à faire des efforts pour encourager les pays européens partageant les mêmes idées à faire de même.

Le président du Parlement tibétain en exil, Khenpo Sonam Tenphel, lors de la déclaration du parlement, a déclaré que « parmi toutes les communautés de personnes vivant en tant que réfugiés en exil, la communauté tibétaine se distingue comme celle qui est dirigée par un système démocratique .”

Il a en outre décrit « le système de gouvernance de l’administration centrale tibétaine » comme « un système pleinement démocratique dans toutes les facettes de son fonctionnement. Il a toutes les caractéristiques de pouvoir se tenir côte à côte avec n’importe quel autre véritable système démocratique dans ce monde.

Le président en exercice et le président ont tous deux exprimé leur plus profond respect et leur gratitude à Sa Sainteté le Dalaï Lama pour avoir été le pionnier et diriger sans relâche un système démocratique pour le bien-être du peuple tibétain.

Vishal Nehria, député du BJP de Dharamshala, a déclaré que l’occasion était une journée spéciale pour les Tibétains et a exprimé sa joie d’être invité en tant qu’invité d’honneur lors de la journée de la démocratie tibétaine.

Il a en outre remercié le chef spirituel tibétain Sa Sainteté le Dalaï Lama d’avoir fait de Dharamsala un centre touristique à la fois national et international et a salué l’harmonie entre les Tibétains et la communauté indienne locale.

Il a également applaudi les Tibétains pour la préservation de leur culture et a déclaré que la culture est l’aspect le plus important d’une nation. 

Des performances culturelles ont été présentées lors de l’événement et les lauréats du très convoité Sikyong Award for Academic Accomplishment, des bourses Gandhen Phodrang, du prix d’excellence Sikyong de classe 10, du prix Sikyong Professional Scholarship et du CTA Award to Distinctive Staff pour 25 ans de service et les gagnants ont reçu leurs prix , certificats et prix en argent.

Le 2 septembre 1960, la première Commission des députés du peuple tibétain des circonscriptions religieuses et provinciales a prêté serment devant Sa Sainteté le Dalaï Lama, inaugurant ainsi officiellement le système de gouvernance démocratique tibétain.

Le Dalaï Lama a délégué toute son autorité politique à un dirigeant démocratiquement élu malgré les appels passionnés du Parlement et du peuple tibétain à rester à la tête de l’État en 2011, achevant ainsi la transition vers une démocratie laïque. Cette année marque plus de 10 ans depuis la dévolution de l’autorité politique par Sa Sainteté.

https://tchrd.org/fostering-a-democratic-culture-key-to-strengthening-tibetan-democracy/

FAVORISER UNE CULTURE DÉMOCRATIQUE EST LA CLÉ DU RENFORCEMENT DE LA DÉMOCRATIE TIBÉTAINE

À l’occasion du 62e anniversaire de la Journée de la démocratie tibétaine, le Centre tibétain pour les droits de l’homme et la démocratie (TCHRD) adresse ses salutations aux Tibétains du monde entier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Tibet. 

Sous la direction clairvoyante de Sa Sainteté le Dalaï Lama, le peuple tibétain a fait preuve d’un courage, d’une détermination et d’une résilience extraordinaires en établissant un système de gouvernance fondé sur les droits de l’homme et les valeurs démocratiques en exil.

Depuis le moment historique où la première Commission des députés du peuple tibétain (aujourd’hui le Parlement tibétain en exil ) a prêté serment à Dharamsala le 2 septembre 1960, le processus de démocratisation tibétain a franchi des étapes importantes : l’adoption de la « Charte des Tibétains en exil » ‘ en 1991 ; l’élection directe de Kalon Tripa (chef de l’administration tibétaine en exil) en 2001 ; et la dévolution de l’autorité politique de Sa Sainteté le Dalaï Lama à une direction élue en mars 2011. 

Aujourd’hui, la communauté tibétaine en exil a mis en place un système de gouvernance basé sur des principes démocratiques. Le gouvernement en exil est démocratiquement élu au suffrage universel tous les cinq ans, tout comme le parlement tibétain en exil. Nous avons la Commission de justice suprême tibétaine , d’autres organes autonomes tels que la Commission électorale , le Bureau du vérificateur général , des ONG et des médias.

Cependant, les institutions démocratiques ne peuvent à elles seules assurer la réalisation de nos objectifs les plus chers, tels que la liberté, la paix, la sécurité, les droits de l’homme et l’égalité des sexes. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons promouvoir les valeurs, les principes, les comportements et les pratiques indispensables au développement d’une culture démocratique dans toute société. 

La construction d’une culture démocratique nécessite une citoyenneté engagée et informée, capable de s’adapter et de tolérer des points de vue divers et d’autres différences, dans un esprit de compromis et de recherche de consensus. Les conflits et les désaccords sont inévitables dans tout groupe ou société ; c’est notre façon de négocier ces conflits, en utilisant la double approche de la tolérance et du dialogue, qui nous aidera à établir une saine démocratie. En fin de compte, toute solution ou décision doit être obtenue par un dialogue objectif et prise dans l’intérêt général de la communauté – sans violer les droits des individus ou des groupes dissidents. 

Le TCHRD reconnaît le rôle vital de l’éducation et du plaidoyer dans la production d’un public informé et indépendant, qui est un élément important de la construction d’une culture démocratique. Nous croyons qu’il est important de transmettre et d’inculquer les valeurs, les principes et les connaissances démocratiques, dans un esprit d’enquête ouverte entre les différentes couches de la société. Il est tout aussi important de créer des espaces et des plateformes inclusifs de dialogues et de débats sur des questions et des idées désagréables et controversées. 

Cet automne, le TCHRD lancera une série d’activités d’éducation et de plaidoyer visant à la fois à sensibiliser la communauté internationale à la démocratie tibétaine et à construire une culture de la démocratie au sein de la communauté tibétaine en exil. Dans le cadre de la série, de courtes vidéos explicatives seront produites sur le système et le fonctionnement des institutions démocratiques tibétaines, y compris les organisations de la société civile et d’autres groupes de pression. Des débats publics – principalement parmi la jeunesse tibétaine, laïque et monastique – seront organisés autour des voies et moyens potentiels pour identifier et contrer les pratiques qui entravent le développement d’une culture démocratique saine dans la communauté tibétaine. Ces débats seront enregistrés, sous-titrés en plusieurs langues et publiés sur les plateformes de médias sociaux pour une diffusion plus large.

CTA marks 62nd Anniversary of Tibetan Democracy Day

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