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Juillet 2022
Juillet 2022

Tenzin Choephel a été condamné à 18 ans de prison par la justice chinoise

L’entrepreneur et philanthrope Tenzin Choephel

DHARAMSHALA, 26 juillet : Un entrepreneur et philanthrope tibétain du nom de Tenzin Choephel aurait été condamné à 18 ans de prison pour de fausses accusations, notamment « incitation au séparatisme » dans le canton de Tarchen, district de Sernye dans la ville de Nagchu. Les informations fournies par le groupe de recherche basé à Dharamsala Centre tibétain pour les droits de l’homme et la démocratie (TCHRD) ont révélé que la condamnation a eu lieu le 24 mai 2019 pour 18 ans d’emprisonnement ferme ainsi que cinq ans de privation des droits politiques pour divers crimes présumés.

De vagues accusations telles que « l’envoi illégal de renseignements à l’étranger » et « le financement d’activités mettant en danger la sécurité de l’État » lui ont été imposées, ce qui a conduit à une peine aussi lourde. En plus de l’accuser de crimes graves, les autorités chinoises avaient également confisqué tous ses biens personnels. À la suite de la condamnation, la famille de Choephel a interjeté appel pour annuler le verdict, mais le rapport indique qu’il a été rejeté par le tribunal populaire supérieur de la TAR en octobre 2019. Choephel a été détenu au secret pendant plus d’un an après sa première arrestation le 30 mars 2018, et purge actuellement sa peine à la prison de Chushur à Lhassa.

« Le rejet de son appel était couru d’avance en raison du système de justice pénale discriminatoire, qui est inféodé aux considérations politiques et idéologiques du parti-État chinois. Dans la pratique, le droit de faire appel n’est qu’un exercice sur papier », a déclaré le rapport du TCHRD, citant le cas très médiatisé de l’homme d’affaires tibétain Dorje Tashi, qui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité et dont les appels au tribunal ont été ignorés malgré ses liens avec le Parti communiste.

Le directeur du TCHRD, Tsering Tsomo, a déclaré dans un communiqué: « L’emprisonnement injuste de Tibétains comme M. Tenzin Choephel n’est pas seulement une parodie de justice, mais fait également partie d’un plan bien orchestré visant à anéantir toutes les formes de dissidence pacifique contre les violations des droits de l’homme, la répression politique et crimes contre l’humanité perpétrés par le parti-État chinois. Tsering a en outre exhorté l’ONU, les organisations de défense des droits de l’homme et les sociétés civiles à faire pression sur l’État chinois pour qu’il libère immédiatement Tenzin Choephel et tous les autres Tibétains soumis à une détention arbitraire.

Selon des rapports précédents, Choephel était connu pour son travail remarquable dans la défense de l’environnement et de la culture tibétains ; promouvoir l’unité parmi les Tibétains; et aussi pour aider les pauvres et les démunis avec son propre argent. Choephel n’a pas été revu depuis son arrestation par la police en mars 2018 à l’aéroport de Gongkar à Lhassa. Après l’avoir détenu, la police aurait trouvé des photos interdites du dirigeant en exil Sa Sainteté le Dalaï Lama au milieu d’autres « littératures politiques ».
 


Juillet 2022

Monastère de KIRTI : un moine de 80 ans s’immole par le feu

UN OCTOGÉNAIRE TIBÉTAIN S’IMMOLE PAR LE FEU EN SIGNE DE PROTESTATION CONTRE LE RÉGIME CHINOIS

 

 Le moine tibétain s’est auto-immolé devant le poste de police situé à proximité du monastère de Kirti, dans le comté de Ngaba (en chinois: Aba), dans la préfecture autonome tibétaine et qiang de Ngaba, dans le Sichuan, selon des sources fiables qui ont confirmé les faits à International Campaign for Tibet (ICT).


Juillet 2022

Fonte des glaciers au Tibet : des milliers de microbes inconnus détectés

UN MILLIER DE MICROBES, POUR LA PLUPART INCONNUS, DÉTECTÉS DANS DES GLACIERS : LA CRAINTE DE PANDÉMIES À VENIR ?

968 espèces de micro-organismes ont été découvertes piégées dans la glace au Tibet. Mais avec le réchauffement climatique, ils pourraient se libérer…

Une véritable épopée scientifique. Une équipe de chercheurs chinois s’est attelée à prélever des échantillons sur 21 glaciers du Tibet lors de plusieurs expéditions.

Ils ont ensuite analysé leur contenu pour découvrir un millier de micro-organismes différents.

Avant de procéder au séquençage du génome de chaque microbe prélevé et identifié et l’ADN a parlé, comme le rapporte Science et Vie.

UNE BASE DE DONNÉES APPELÉE TG2G

Un travail de fourmi qui a peut-être de quoi inquiéter par ce qu’il peut en résulter.

Les résultats des recherches ont ainsi été compilés dans une sorte de catalogue publié le 27 juin dernier dans Nature. Chaque espèce séquencée est ainsi classifiée par son génome.

Cette base de données rassemble ainsi 968 espèces différentes. Elle a été nommée TG2G pour Tibetan Glacier Genome and Gene, (comprendre génomes et gènes du glacier tibétain).

« Le catalogue TG2G est une ressource précieuse qui permet une meilleure compréhension de la structure et des fonctions des microbiomes glaciaires tibétains. »

Parmi ces microbes on a retrouvé des bactéries, des archéobactéries, des algues microscopiques et des champignons. Mais surtout 98 % de ces microbes sont inconnus des scientifiques.

Une autre publication publiée le 20 juillet 2021 dans BMC avait fait état d’une découverte similaire de 33 virus dont 28 inconnus.

DES INQUIÉTUDES LÉGITIMES

Comme ces microbes sont inconnus, les scientifiques ne peuvent pas savoir s’ils peuvent être potentiellement pathogènes.

En effet, les chercheurs soulignent que les analyses effectuées démontrent que les microbes peuvent présenter une certaine dangerosité à cause de facteurs de virulence. Ils précisent que lorsque ces organismes seront « relâchés » dans la nature avec la fonte des glaces due au réchauffement climatique – un phénomène inévitable -, certains se « réveilleront » et seront potentiellement dangereux.

Certes tous ne survivront pas, mais ils pourront également transmettre une partie de leur patrimoine génétique à d’autres organismes.

En bref, personne ne peut prédire l’avenir, mais il y a un risque potentiel de voir des bactéries ou virus être réintroduits dans la nature et un potentiel risque de pandémie, face à des organismes inconnus jusqu’ici…

D’autant plus que les glaciers du Tibet ne sont pas les seuls concernés dans le monde par la fonte des glaces…


Juillet 2022

Marche blanche à Paris pour Tsultrim Nomjour Tsang : 10 000 marcheurs à sa mémoire venus de toute l’Europe

FORTE MOBILISATION À PARIS EN HOMMAGE À UN TIBÉTAIN TUÉ PAR TROIS RESSORTISSANTS CHINOIS EN NORMANDIE

Des milliers de Tibétains, venus de toute l’Europe, se sont rassemblés dans le calme dimanche à Paris pour un hommage à Tsultrim Nomjour Tsang, 32 ans, tué lundi dans le restaurant où il travaillait à Saint-Léonoard, près de Fécamp.

Par 

Publié aujourd’hui à 17h36, mis à jour à 19h20 
Hommage à Tsultrim Nomjour Tsang, tué le 11 juillet à Saint-Léonard (Seine-Maritime), lors d’une marche blanche, dimanche 17 juillet, place de la Bastille, à Paris.

Tous vêtus de blanc, venus en famille pour beaucoup, très jeunes pour la plupart, ils ont commencé par chanter la prière du refuge vers Bouddha, avant d’entonner l’hymne tibétain, puis La Marseillaise. Bouquets de fleurs à la main, des Tibétains venus de toute l’Europe – Belgique, Suisse, Espagne… – se sont rassemblés à Paris, dimanche 17 juillet, pour une marche blanche d’ampleur inédite. Selon le renseignement intérieur, ils étaient autour de 7 000, peut-être 10 000 selon des représentants de la communauté tibétaine en France. Entre la place de la Bastille et la République, dans le calme, ils ont voulu rendre hommage à l’un des leurs, tué par trois hommes issus de la communauté chinoise, lundi 11 juillet, en Normandie.

« Nous n’avions jamais connu quelque chose de pareil, c’est vraiment un choc », indique au Monde Rigzin Genkhang, représentante du Dalaï-Lama en Europe. Venue de Bruxelles, cette responsable a appelé « tout le monde au calme et à la retenue »« Contenez vos émotions », a exhorté le président de la communauté tibétaine de France, Karma Tinlay.

Tsultrim Nomjour Tsang, jeune homme de 32 ans, a reçu un coup de couteau fatal au flanc devant le restaurant Les Délices d’Asie, qui l’employait depuis une semaine à Saint-Léonoard, près de Fécamp. Il serait arrivé un quart d’heure en retard pour prendre son service. Ses agresseurs, les deux gérants de l’établissement et un employé, ont été mis en examen pour homicide volontaire et écroués, dans le cadre de l’enquête ouverte par le procureur du Havre.

INQUIÉTUDES

Jeudi 14 juillet, une centaine de Tibétains, qui avaient fait le déplacement depuis Paris, Rennes, Nantes, Marseille, ou Toulouse, s’étaient, en dépit des consignes de leurs représentants communautaires, rendus sur les lieux. Leur intention était de rendre un premier hommage et ils ont été bien accueillis par le voisinage, assurent des témoignages recueillis par le Monde dimanche. Mais en découvrant des traces de sang encore présentes sur le sol, et en apprenant que le corps de leur compatriote avait été placé dans un sac en plastique près du local poubelle par les agresseurs, ils auraient vu rouge et entrepris de saccager le restaurant.

Selon sa veuve, qui, les yeux rougis, a porté son portrait en tête du cortège durant deux heures, Tsultrim était arrivé en 2019 en France. Comme nombre de Tibétains, il a fui un pays – une « région autonome » pour la Chine – mis en coupe réglée par Pékin qui en éradique la culture et la langue. « Le problème des jeunes qui arrivent en France est qu’ils ne parlent pas notre langue et n’ont souvent pour seule solution que de travailler dans des restaurants chinois où ils ne sont pas toujours bien traités », explique Céline Menguy, attachée de presse du bureau du Tibet à Paris.

De 8 000 à 10 000 Tibétains vivraient en France, les trois quarts sont des réfugiés politiques. Ce qui formerait la première communauté en Europe, avant la Suisse et la Belgique, selon Mme Genkhang, qui évoque le projet d’un recensement plus complet en Europe. Depuis quelques années, Pékin a durci sa répression et interdit désormais toute sortie du Tibet. S’ils étaient près de 3 000 à quitter leur terre natale en 2008 en passant par l’Inde, ils ne sont que… trois depuis le début de 2022.

Le meurtre de Saint-Léonard a profondément secoué la communauté. Beaucoup évoquent « l’événement de trop », dans un contexte politique toujours plus tendu qui voit Pékin accentuer sa pression sur ses diasporas. « Nous avons fui le Tibet pour des raisons politiques, pour rejoindre, ici, un pays libre », témoigne dans sa langue Tsering, 32 ans, rencontré lors de la marche blanche. « Que des Chinois fassent cela, c’est un coup directement porté à notre cœur. Nous nous rassemblons pour que cela ne se reproduise plus. »

Hommage à Tsultrim Nomjour Tsang, tué le 11 juillet à Saint-Léonard (Seine-Maritime), lors d’une marche blanche, dimanche 17 juillet, place de la Bastille, à Paris.

Ugen-Tenzing Nubpa, représentant tibétain pour la Suisse, estime comme beaucoup que l’affaire dépasse le simple fait divers. « Que les Chinois tuent des Tibétains au Tibet, territoire occupé, c’est courant. En France, en Europe, c’est une première. Il est difficile de dire s’il s’agit d’un acte raciste. Mais nous demandons justice pour le Tibet depuis soixante ans, et maintenant il y a une forme d’urgence, on a franchi une étape. Nous sommes un peuple non violent et nous demandons justice. »

« CETTE AFFAIRE RAVIVE LEUR DOULEUR »

Les six associations communautaires qui organisaient la manifestation de dimanche (une autre est prévue à Fécamp lundi 18 juillet) souhaitent éviter que la situation ne s’envenime. « Les gens sont dans une grande tension. Tous ceux qui travaillent dans les restaurants chinois se disent concernés et ne se sentent plus en sécurité », souligne Thupten Gyatso, député du parlement tibétain en exil. A Paris, des dizaines d’entre eux ont décidé de ne plus aller travailler pendant un mois, assure-t-il. « Il y a des disputes entre salariés et employeurs. Mais nous avons toujours encouragé les Tibétains à se défendre dans le cadre du droit du travail ».

La représentante du Dalaï-Lama en Europe souligne que ses compatriotes sont plutôt réticents à manifester d’ordinaire, notamment pour commémorer chaque 10 mars le soulèvement de 1959 en faveur de l’indépendance. « Il existe des pressions des autorités chinoises contre les familles restées au Tibet qui ne peuvent plus s’exprimer. En Europe, certains Tibétains sont convoqués par l’ambassade sous prétexte de fournir des documents. D’autres se voient confisquer leur passeport pendant des mois, plusieurs années. Cette affaire ravive leur douleur », rappelle-t-elle. « Mais la politique de l’administration tibétaine reste celle du dialogue. Même si les autorités ne nous écoutent pas, nous ne sommes pas contre le peuple chinois. »





Tibetan exiled leader H.H. the Dalai Lama turns 87


Hollywood actor Richard Gere greets His Holiness the Dalai Lama on Wednesday during the launch of Dalai Lama Library and Archive in Dharamshala (Photo/OHHDL)

By Choekyi Lhamo

DHARAMSHALA, July 6: The highest Buddhist spiritual leader His Holiness the Dalai Lama turned 87 on Wednesday, marking his birthday from his residence here in Dharamshala. The octogenarian leader told the Central Tibetan Administration delegation alongside heads of monasteries that the “truth [has] always been on our side” at gathering on his birthday. “For years, I’ve worked sincerely, respecting the law of causality. The issue of Tibet is not just a political matter, it’s a question of truth,” he said on the occasion.

The Dalai Lama remarked on the evolution of the unique exile community of Tibetans spread across the world, by noting the first steps that built the foundation of learning Tibetan language and culture. “At a certain point the whole question of Tibet seemed about to vanish like a rainbow, but we set up schools and re-established our monasteries so that today Tibetan culture, religion and language thrive in exile. . . In our early days in exile, when we set up schools for Tibetan children with Prime Minister Nehru’s help and support, we appointed religious teachers to teach them,” he said, adding that generations of students in exile have grown up in tune with an appreciation of philosophy and logic.

The President of the Tibetan-government-in-exile, Penpa Tsering along with other Tibetan dignitaries celebrated the day with Indian politicians, including HP Forest minister Rakesh Pathania, and Hollywood celebrity Richard Gere. The distinguished Chief Guest CM Jai Ram Thakur could not make it to the venue due to the rainy weather, but sent his greetings on a virtual address to the Dalai Lama.

Sikyong Penpa Tsering in his address to the audience at the main temple said, “According to mysterious predictions and as per his own wishes, His Holiness the Dalai Lama has repeatedly assured us that he could live to the age of 113. To realize this, we appeal to all the Tibetans to follow the wise counsel of His Holiness.” The incumbent CTA head also said that his cabinet remains committed to fulfilling the aspirations of His Holiness by making efforts to bring necessary changes to the administrative structure alongside ensuring a sound system of governance as per the changing times.

The Dalai Lama at the end of his remarks also deliberated on his plans to visit the capital city of New Delhi for furthering talks of merging ancient Indian understanding of human emotions with modern education. “Once the pandemic subsides, I’m looking forward to going to Delhi to hold discussions with educationists about how we can make education more complete by combining a modern approach with an ancient Indian understanding of the workings of the mind and emotions,” he concluded, noting his wish for contributing to the Nalanda Buddhist tradition. 
 


Juillet 2022

8e Convention mondiale des parlementaires sur le Tibet des 22-23 juin 2022

Speaker Khenpo Sonam Tenphel delivering inaugural speech at the 8th World Parliamentarians’ Convention on Tibet

LA DÉCLARATION DE WASHINGTON DC

8E CONVENTION MONDIALE DES PARLEMENTAIRES SUR LE TIBET

23-23 JUIN 2022, WASHINGTON, D.C.

DES PARLEMENTAIRES DE 28 PAYS ONT PARTICIPÉ À LA 8E CONVENTION MONDIALE DES PARLEMENTAIRES À WASHINGTON D.C. DU 22 AU 23 JUIN 2022 EN PERSONNE ET VIRTUELLEMENT, POUR EXAMINER ET DISCUTER DE LA SITUATION AU TIBET ET DES EFFORTS POUR RÉSOUDRE LE CONFLIT SINO-TIBÉTAIN, CAUSÉ PAR L’INVASION DE LA RPC LE TIBET EN 1950 ET SON OCCUPATION ILLÉGALE DEPUIS LORS ILS ONT REMERCIÉ LEURS HÔTES AU CONGRÈS AMÉRICAIN ET LES ONT FÉLICITÉS POUR LA LÉGISLATION NOVATRICE ADOPTÉE CES DERNIÈRES ANNÉES SUR LE TIBET.

La réunion a eu lieu alors que la guerre en Ukraine, causée par l’invasion de ce pays indépendant par la Russie le 24 février, était sur le point d’entrer dans son quatrième mois et a déclenché des comparaisons frappantes avec l’invasion du Tibet des décennies plus tôt. Les normes du droit international soulignent le besoin urgent d’appliquer le droit international et accordent la priorité à la sauvegarde de l’état de droit et à la promotion de la liberté, de la démocratie, de l’autodétermination et des droits de l’homme dans le monde entier plutôt qu’au gain économique à court terme.

Les participants se sont engagés à prendre des mesures pour assurer la collaboration entre les parlements et avec le Parlement tibétain en exil sur les questions liées au Tibet. Cela comprend la collaboration avec l’Alliance interparlementaire sur la Chine et avec d’autres organisations et organes interparlementaires. Le Réseau international des parlementaires sur le Tibet (INPaT) sera relancé et, dans la mesure du possible, les parlementaires créeront des groupes parlementaires dans les pays où ils n’existent pas encore.

Les participants appellent les parlements à adopter des lois, des résolutions ou des motions, à tenir des auditions et des enquêtes aux niveaux national et sous-national pour faire avancer la cause tibétaine conformément à cette déclaration.

Les participants appellent tous les parlements à prendre des mesures coordonnées et à tenir leurs gouvernements responsables du respect du droit international concernant le Tibet, notamment en s’acquittant des obligations et des responsabilités de leurs États en vertu du droit international
* respecter et promouvoir le droit inaliénable du peuple tibétain à l’autodétermination,
* s’abstenir de reconnaître expressément ou implicitement la revendication de souveraineté de la RPC sur le Tibet,
* traiter le Tibet comme un pays occupé et non comme une partie de la Chine, et                                                                              * prendre des mesures coordonnées, avec d’autres gouvernements partageant les mêmes idées, pour parvenir à une résolution du conflit sino-tibétain par le dialogue et les négociations entre les parties, sans conditions préalables.

Les participants appellent les parlements à prendre des mesures coordonnées pour affirmer et approuver le droit exclusif du Dalaï Lama et du Gaden Phodrang, du peuple tibétain et de la communauté bouddhiste tibétaine de sélectionner et de nommer l’incarnation du prochain Dalaï Lama et d’autres hauts Lamas et rejettent fermement l’intention déclarée de la RPC de le faire comme une violation de la liberté religieuse.

Les participants ont rejeté les faux récits historiques propagés par la RPC et le PCC, qui prétendent que le Tibet fait partie de la Chine depuis l’Antiquité, pour tenter de justifier l’invasion et l’occupation actuelle du Tibet par la RPC. prendre des mesures coordonnées pour exposer et contrer ces faux récits.

Les participants appellent les parlements à prendre des mesures coordonnées pour interdire aux entreprises de bénéficier du travail forcé et de l’exploitation de l’environnement naturel du plateau tibétain.

La convention a noté la dégradation massive de l’environnement survenant sur le plateau tibétain en raison de l’exploitation minière entraînant des déchets toxiques, la pollution de l’eau, la déforestation et la destruction des montagnes. En outre, plus de deux millions de nomades tibétains ont été chassés de leurs terres traditionnelles pour permettre cette exploitation. et réinstallés dans des villages culturellement destructeurs.

Les impacts de la mauvaise gestion de l’environnement au Tibet s’étendent bien au-delà du Tibet lui-même avec plus de 50 méga barrages prévus sur les 10 principaux fleuves qui prennent leur source sur le Plateau, menaçant l’approvisionnement en eau de plus de 1,5 milliard de personnes dans les pays en aval.

La situation du Tibet en tant que troisième pôle mondial se traduit par un réchauffement climatique se produisant à des taux plus de deux fois supérieurs à la moyenne mondiale, ce qui entraînera la disparition de la majorité des glaciers du plateau d’ici 2050, avec des répercussions mondiales.

Les participants expriment leur solidarité avec les Ouïghours et les Mongols du Sud sous le régime de la RPC, le peuple de Hong Kong et le peuple de Taïwan sous la menace de la RPC, ainsi qu’avec le mouvement démocratique chinois, qui cherchent tous un terrain d’entente pour faire face à des défis communs.

Les participants ont exprimé leur soutien continu aux réalisations démocratiques des Tibétains, leur engagement en faveur de la non-violence et leurs efforts pour rechercher une résolution du conflit avec la RPC par le biais de l’approche de la voie médiane.
Tenzin Palmo (Mme)
Agent de liaison des groupes de soutien au Tibet
Département de l’information et des relations internationales
CTA – Dharamsala
District Kangra (H.P.)
176215 Inde
Numéro de téléphone : +91 981 666 8638

 Welcome Speech by the Speaker on 8th World Parliamentarians’ Convention on Tibet

Dharamsala : Le président Khenpo Sonam Tenphel du 17e Parlement tibétain en exil a prononcé son discours inaugural lors de la 8e Convention mondiale des parlementaires sur le Tibet le 22 juin 2022.

Le Président a déclaré : « C’est pour moi un immense plaisir d’accueillir tous les éminents parlementaires du monde entier à ce congrès. C’est certainement un honneur pour moi de m’adresser à cette assemblée estimée au nom du Parlement tibétain en exil. Je tiens à vous remercier tous d’avoir pris du temps dans votre emploi du temps chargé pour montrer votre solidarité à la juste cause du Tibet.

Avec les atrocités contraires à l’éthique et inhumaines qui se multiplient dans le monde en général et au Tibet par les dirigeants de la République populaire de Chine en particulier, avoir une telle convention et réunir tous les décideurs partageant les mêmes idées sur une même plate-forme devient essentiel. Jusqu’à présent, nous avons eu sept conventions mondiales de parlementaires sur le Tibet (WPCT) dans divers pays.

Tous les WPCT ont été possibles avec les groupes de soutien parlementaire au Tibet co-organisés de ces pays. Le 3e WPCT a eu lieu à Washington DC en 1997 avec le soutien solide du regretté membre du Congrès Benjamin Gilman et de son équipe, y compris l’honorable présidente sortante, Nancy Pelosi. De même, cette convention est possible grâce au soutien indéfectible de l’honorable présidente Nancy Pelosi, de l’honorable représentant américain Jim McGovern et de nombreux autres amis du Congrès américain qui sont des amis de Sa Sainteté et du Tibet. Sans leur soutien, cette convention n’aurait pu voir le jour en très peu de temps.
La situation à l’intérieur du Tibet reste toujours sombre et douloureuse malgré les fausses prétentions nobles d’être libéré et développé. Les Tibétains sont privés des droits humains les plus élémentaires, tels qu’ils sont également inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies. Toute forme d’expression contraire aux diktats du régime communiste chinois peut avoir de graves conséquences et se retrouver en prison. Alors que les autorités chinoises commercialisent le Tibet en tant que destination touristique basée sur l’attraction spirituelle de la culture et du paysage bouddhistes, Pékin a renforcé son contrôle sur l’expression et la pratique religieuses tibétaines. Les dirigeants communistes qui rejettent explicitement même l’idée de vies passées et futures sont occupés à se mêler du système de réincarnation et en particulier de la réincarnation du Dalaï Lama. La RPC ne veut pas seulement contrôler le territoire du Tibet, mais elle rêve également de contrôler l’esprit des Tibétains en capturant l’institution du Dalaï Lama à des fins politiques, ce que nous rejetons avec la plus grande fermeté et nous voulons que le monde libre suive cet exemple. L’espace dont disposent les Tibétains pour protéger, préserver et pratiquer la culture et l’identité bouddhistes tibétaines se réduit considérablement. Depuis 2009, 157 cas connus de Tibétains de tous les secteurs de la vie se sont immolés par le feu dans l’une des plus grandes manifestations politiques de l’histoire de l’humanité, mais au lieu de s’attaquer aux causes de ce désespoir, la RPC a renforcé les très mauvaises politiques qui l’ont causé. . En un mot, les Tibétains au Tibet continuent de faire face à la répression politique, à l’exclusion culturelle et sociale, à la marginalisation économique et éducative et à la destruction massive de l’environnement.

En exil, la démocratie est le cadeau de Sa Sainteté le Dalaï Lama au peuple du Tibet. Nous avons une direction démocratique et élue par le peuple qui est responsable devant le Parlement tibétain en exil. L’administration centrale tibétaine est régie par des règles et des règlements avec transparence et responsabilité dans la gouvernance. Bien que nous ayons mille ans d’histoire en tant que pays indépendant, nous sommes sincères et attachés à la politique de la voie médiane pour résoudre le conflit entre le Tibet et la Chine d’une manière mutuellement bénéfique. Nous exhortons les dirigeants de la RPC à faire preuve de responsabilité historique et de sagesse politique pour revenir à la table pour reprendre les pourparlers bloqués avec les représentants de Sa Sainteté le Dalaï Lama, si vous êtes sincère dans votre appel à la stabilité de la Chine continentale.
La communauté des réfugiés tibétains prospère dans le monde entier grâce à l’aimable aide humanitaire d’un certain nombre de gouvernements et de la population de ces pays, en particulier l’Inde qui accueille Sa Sainteté et l’Administration centrale tibétaine depuis plus de six décennies. De même, le Tibet et les Tibétains sont redevables au soutien indéfectible du gouvernement et du peuple des États-Unis d’Amérique pour avoir soutenu la juste cause des Tibétains de plusieurs manières, comme l’adoption de la loi de 2020 sur la politique et le soutien au Tibet, la loi sur l’accès réciproque au Tibet et la nomination du coordinateur spécial pour le Tibet Uzra Zeya pour n’en citer que quelques-uns. Ces gestes soutiennent vraiment notre foi dans les valeurs démocratiques, remontent le moral de nos Tibétains qui souffrent à l’intérieur du Tibet et notre espoir dans notre mouvement. N’importe laquelle de nos réussites peut devenir une source d’inspiration pour de nombreux autres ressortissants dans le monde qui tentent d’accomplir leur juste cause. Ainsi, le partage et l’apprentissage des expériences entre les ressortissants qui s’efforcent pourraient être cruciaux pour renforcer nos cas.

Grâce à une telle convention, nous espérons que de plus en plus de nations suivront les traces des États-Unis en adoptant de tels actes pour faire des différences dans la vie de l’humanité souffrante et ne pas succomber aux diktats de régimes autoritaires comme la RPC. Le déclenchement de la pandémie de Wuhan Covid-19 a montré au monde à quel point l’existence humaine est fragile et à quel point notre existence est interdépendante. L’arrogance des dirigeants communistes chinois en sauvant leur propre image et en ne partageant pas les premières découvertes et données sur le virus a entraîné la mort de millions de personnes dans le monde. Même maintenant, alors que nous nous réunissons ici dans les collines du Capitole, des millions de Chinois font face au poids de la mauvaise politique Zero Covid de Xi. Mon cœur va à chacun d’eux. La direction de la RPC devrait être tenue responsable d’avoir apporté une telle ampleur de misères à l’humanité.

Mon discours ne serait pas complet si le Parlement tibétain en exil et moi-même manquions de montrer notre solidarité avec le peuple ukrainien qui souffre de l’invasion. Depuis que le Tibet l’a traversé, nous pouvons comprendre la situation épouvantable qui y règne. Sa Sainteté le Dalaï Lama approuve le dialogue plutôt que la guerre et l’effusion de sang pour résoudre les différends. Nous, les Tibétains, croyons fermement que personne ne peut être heureux en donnant de la peine et du chagrin aux autres. Nous prions pour que cette guerre se termine au plus tôt et que ce monde soit un meilleur endroit pour que tous vivent en paix et en harmonie.

Je termine mon discours ici avec l’espoir que cette convention ouvrirait la voie en injectant plus de zèle et d’engagement parmi les décideurs à se tenir aux côtés du Tibet. Nous vous exhortons à vous exprimer sur les questions urgentes du Tibet dans vos pays respectifs et à rendre possible le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama et de son peuple selon les souhaits des martyrs qui ont sacrifié leur vie pour le Tibet.

APACT  
 




Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.












 
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