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Décembre 2022
Décembre 2022

ALLIANCE INTERPARLEMENTAIRE SUR LA CHINE s’inquiète des collectes massives d’ADN par la Chine au TIBET

TIBET: DES PARLEMENTAIRES OCCIDENTAUX S’INQUIÈTENT DES COLLECTES MASSIVES D’ADN PAR LA CHINE

Dans une lettre adressée à des ministres des Affaires étrangères de quinze pays, des députés de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (Ipac) font part de leur inquiétude quant à l’utilisation des prélèvements massifs d’ADN par le gouvernement chinois dans la région autonome du Tibet.

S’appuyant sur des rapports d’ONG, les parlementaires demandent aux ministres d’enquêter sur tout lien potentiel entre des entreprises opérant dans leur pays et la collecte massive d’ADN par le régime communiste. Au moins une entreprise américaine, Thermo Fisher, est accusée d’avoir fourni des kits de profilage ADN aux autorités du Tibet. Co-président de cette alliance, le sénateur français André Gattolin fait appel à la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna pour faire la lumière sur l’implication éventuelle d’entreprises françaises ou européennes.

« Nous demandons à ce qu’il soit fait une recherche, puisque aujourd’hui, cet univers est extrêmement composite, tenu par des sociétés privées, souvent des startups dont les implications financières sont très croisées et dans lesquelles et on retrouve des capitaux chinois indirectement, explique-t-il. Nous demandons à chacun des États de procéder à des recherches pour savoir s’il y a des implications et puis, contrôler les ramifications éventuelles de Thermo Fisher, cette société américaine qui a été mise en question, sur notre territoire. »

CONTRÔLE DES NAISSANCES, STÉRILISATIONS FORCÉES

Quel est l’objectif pour le pouvoir chinois de ces collectes de données au Tibet ? Mais aussi dans le Xinjiang, où le régime communiste mène une répression contre la minorité ouïghoure ?  « C’est évidemment de contrôler la population, mais de contrôler aussi ses naissances, son développement démographique avec des programmes de stérilisations forcées, estime André Gattolin, co-président de l’Alliance interparlementaire sur la Chine. On a des témoignages de femmes tibétaines comme de femmes ouïghoures qui, lors d’un examen médical obligatoire, sont nuitamment stérilisées pour que la population ne se développe pas. Dans la soi-disant région autonome du Tibet, au large de Lhassa, plus de la moitié de la population qui vit là n’est plus tibétaine, elle est chinoise. Il y a une forme de colonisation et d’éradication de la population. »

Le sénateur André Gattolin estime qu’il s’agit là d’« un des éléments constitutifs d’une démarche génocidaire, c’est-à-dire l’extinction, soit radicale, soit progressive et forcée d’une population ».

►À écouter aussi : Fréquence Asie – Tibet et Xinjiang, mêmes abus ?


Décembre 2022

Les législateurs américains demandent des enquêtes de l’ONU sur les internats chinois au Tibet

Déposé à l’ONU, l’UE et les droits de l’homme, section de défense du Tibet, DIIR

Dharamshala : Deux législateurs américains ont demandé que le Haut-Commissariat des Nations Unies (ONU) aux droits de l’homme enquête sur les informations selon lesquelles des enfants au Tibet sont séparés de force de leurs parents et que ces pratiques constituent de graves violations des droits de l’homme et un effacement culturel et linguistique .

Dans une lettre envoyée à Volker Turk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le sénateur Jeff Merkley et le représentant Jim McGovern, respectivement président et coprésident, de la Commission exécutive bipartite et bicamérale du Congrès sur la Chine (CECC), ont cité un rapport sur l’État chinois. dirigent des internats où environ 80 % des enfants tibétains sont privés de leurs droits et risquent de perdre leur identité tibétaine dans le cadre d’un « programme hautement politisé ».

Sur la base du rapport du Tibet Action Institute de 2021, les membres du Congrès ont déclaré que la séparation des enfants âgés de 6 à 18 ans de leurs parents pour l’admission dans des internats «coloniaux» fait partie intégrante de la politique chinoise de «sinisation» de la langue tibétaine en intégrant les enfants. dans un programme basé sur le chinois mandarin. Le caractère discriminatoire de la politique est mis en évidence par le nombre élevé d’enfants tibétains fréquentant ces écoles par rapport aux élèves résidant ailleurs en Chine.

Les parents tibétains sont également fréquemment contraints d’envoyer leurs enfants dans ces écoles, ce qui entraîne une « détresse mentale et émotionnelle » pour leurs enfants en raison de la séparation d’avec leur famille, des conditions de vie difficiles et des brimades, ont noté les membres du Congrès, « qui interfèrent avec les parents ‘ droit de préserver l’intégrité de sa cellule familiale et de choisir le parcours scolaire de ses enfants ».

La Chine a violé son obligation de respecter le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui oblige l’État à ne pas interférer avec l’exercice des pratiques et des droits culturels en tant qu’État partie, ont écrit Merkely et McGovern. Ce droit est intrinsèquement lié au droit à l’éducation, qui permet aux individus et aux communautés de transmettre les valeurs, la religion, les coutumes, la langue et d’autres références culturelles aux générations futures.

Le porte-parole de l’Administration centrale tibétaine, Tenzin Lekshey, a expliqué que les internats chinois au Tibet « ciblent et exploitent les minorités, en particulier les Tibétains, qui sont délibérément coupés de l’apprentissage de leur langue maternelle, de leur culture et de leur religion ». L’administration centrale tibétaine remercie le Congrès américain d’avoir demandé à l’ONU d’enquêter sur les séparations familiales forcées par le biais des internats coloniaux au Tibet », a déclaré Lekshey.

La Chine viole son obligation de « respecter le droit de l’enfant à préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et ses relations familiales sans ingérence illégale » et de « garantir les droits des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques… à utiliser leur propre langue ». ” comme l’exige la Convention relative aux droits de l’enfant, note la lettre. En tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la politique de la Chine en matière d’internat viole l’article 18 du Pacte, qui oblige les États à respecter la liberté des parents de dispenser une éducation morale à leurs enfants conformément à leurs convictions.

La lettre appelait le Haut-Commissaire des Nations Unies à l’inclure comme sujet de préoccupation lors du prochain Conseil des droits de l’homme en mars de l’année prochaine et exhortait les rapporteurs spéciaux et les experts à demander une visite au Tibet pour évaluer l’impact sur les droits de l’homme de les pensionnats et d’évaluer la situation sur le terrain. Conscients de l’impact de politiques similaires utilisées dans le passé qui ont effacé et modifié les identités comme une forme de « génocide culturel » contre les enfants autochtones, les législateurs restent déterminés à empêcher que de telles politiques n’affectent le Tibet.

Déposé à l’ONU, l’UE et les droits de l’homme, section de défense du Tibet, DIIR

Tenzin Palmo (Ms)
Tibet Support Groups Liaison Officer
Department of Information and International Relations
CTA – Dharamsala
Distt. Kangra (H.P.)
176215 India

Phone number: +91 981 666 8638

TIBET SUPPORT GROUPS

Groupes de soutien au Tibet (TSGs) Les groupes de soutien au Tibet (TSG) sont des organisations non gouvernementales formées volontairement par des individus pour soutenir le mouvement de libération du peuple tibétain par divers moyens d’action non violents. Les TSG sensibilisent à la question du Tibet aux niveaux régional, national et international et s’engagent dans des actions concrètes pour mobiliser le soutien aux droits et aspirations légitimes du peuple tibétain. À cette fin, les TSG travaillent indépendamment de l’administration centrale tibétaine basée à Dharamshala, en Inde, mais en reconnaissance et en connaissance de cause de ses politiques et initiatives pour la résolution de la question du Tibet par une négociation pacifique.


Décembre 2022

SENAT / TIBET / TENZIN GYATSO et le Général de GAULLE : une cérémonie en l’honneur du soixantième anniversaire de l’accueil par la France en 1962 de vingt jeunes Tibétains

La lettre du jeudi

LE TIBET QUI S’EFFACE

Sven Ortoli publié le  1 min
 

Hier, Sven Ortoli a assisté au Sénat à une cérémonie en l’honneur du soixantième anniversaire de l’accueil par la France de vingt jeunes Tibétains. Dix jeunes filles et autant de jeunes garçons triés parmi les enfants d’exilés ayant rejoint le dalaï-lama à Dharamsala (en Inde), après le soulèvement raté de Lhassa en mars 1959 contre la domination chinoise…

« Sans parents, sans famille, les enfants tibétains sont brutalement passés du Toit du monde aux montagnes pyrénéennes pour y recevoir une éducation qui devait faire d’eux, dans un avenir que leurs parents espéraient proche, les cadres du Tibet libéré. C’était en 1962 – mes parents à moi avaient facilité le contact entre Tenzin Gyatso (le 14e dalaï-lama) et le général de Gaulle. J’avais neuf ans, à peu près l’âge de mes petits camarades tibétains – ils ont un peu vieilli. Moi, franchement, pas tant que ça. Je ne me souviens pas des enfants mais d’un couple de ressortissants tibétains qui avaient préparé leur venue et logeaient au-dessus de chez nous.

Avec le recul, ce qui me surprend le plus aujourd’hui n’est pas tant d’avoir relégué mes souvenirs de prime jeunesse dans une soupente de ma mémoire, que le constat d’une relégation générale de la question tibétaine dans une soupente collective. Comme si le Tibet avait disparu, ou presque, des radars de notre compassion. Qu’est-ce qui fait d’une cause un blip brillant sur l’écran et d’une autre un pixel fugace, simple écho parasite dans l’espace de nos indignations ? Qu’est-ce qui fait des Ouïghours, par exemple, une cause digne d’être défendue, rappelée, brandie en étendard, et des Tibétains, ma foi… “une cause perdue d’avance”, selon les mots cyniques de l’ambassadeur de France au Japon en 1961 ?

Le Tibet porte pourtant tous les stigmates qui devraient nous rendre leur sort insupportable.

1) La “Région autonome tibétaine” (selon la terminologie chinoise) a été le laboratoire où le PCC a pu tester sa “mise à niveau” de toutes les minorités, mongoles, ouïghoures, mandchoues – avec mandarin obligatoire (décision prise par Xi Jinping en 2014), culture d’origine dévaluée, séances d’“éducation politique” dès le plus jeune âge, activités religieuses réprimées.

2) La liste des atteintes aux droits de l’homme y est longue comme un jour sans pain. Nonobstant, ajoute l’ONG Human Rights Watch, la collecte arbitraire d’échantillons d’ADN (un million environ depuis six ans) à des fins de régulation : “La lisibilité, notait l’anthropologue James Scottest la condition de la manipulation.”

3) Le Grand Tibet, en tout cas la partie sous domination chinoise du Toit du monde (cinq fois la taille de la France), est une destination de choix pour le tourisme (Han) de masse, qui bénéficie de l’achèvement de la ligne “Lhasa-Nyingchi” avec son train panoramique.

4) À cette disneylandisation de la culture tibétaine s’ajoute une immigration Han (4% par an de 1964 à 2000) favorisant la dilution de la population d’origine.

Je résume. Un empire colonial écrasant, un peuple opprimé, une culture qui s’efface, pourquoi s’en indigner si peu ?

Une indignation, ou son absence, est faite de bric et de broc. C’est une tapisserie tissée d’émotions diverses. Mais deux éléments sont saillants. Primo, la crainte de représailles par une Chine menaçante pour quiconque met en doute sa souveraineté supposée, à Taïwan comme au Tibet. Secundo, l’absence d’images. Chez les Ouïghours, un reportage de la BBC a pu passer. Mais du Tibet, depuis le début de la pandémie, rien. Pas d’image. Les Tibétains sont invisibles pour l’extérieur et soumis à une transparence forcée, jusque dans leur ADN, à l’intérieur. Dans quinze ans, à ce rythme, la culture tibétaine n’existera plus qu’en exil.

“Nous sommes en danger d’oubli”, disait Arendt à propos de la tradition – et cela s’applique aussi à la question tibétaine. Václav Havel, qui était un optimiste, notait que “la seule cause perdue est celle que nous abandonnons avant de nous engager dans la lutte”. Celle-là vaut bien qu’on ne l’abandonne pas. »

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Décembre 2022

Six écrivains et militants tibétains condamnés : nouvelle violation des articles 33-35-36-37 du chapitre II de la Constitution chinoise

SIX ÉCRIVAINS ET MILITANTS TIBÉTAINS CONDAMNÉS PAR LA CHINE POUR « ATTEINTE À LA SÉCURITÉ DE L’ÉTAT »

Tous les six avaient déjà été emprisonnés pour des activités opposées à la domination chinoise.

Les autorités chinoises au Tibet ont condamné six écrivains et militants tibétains à des peines de prison de quatre à 14 ans pour « incitation au séparatisme » et « atteinte à la sécurité de l’État », selon des sources tibétaines.

Les six hommes ont été condamnés en septembre dans la préfecture autonome tibétaine de Kardze (en chinois, Ganzi), dans le Sichuan, après avoir été détenus au secret pendant un à deux ans après leur arrestation, a indiqué une source vivant en exil.

« Tout cela s’est fait dans le plus grand secret », a déclaré une source de RFA, un ancien prisonnier politique vivant en Suisse nommé Golog Jigme, citant des contacts dans la région.

« En raison des restrictions strictes et de la surveillance constante à l’intérieur du Tibet, il est très difficile maintenant d’obtenir des informations plus détaillées sur leur état de santé actuel ou sur l’endroit où ils sont détenus », a ajouté Jigme.

Gangkye Drupa Kyab, écrivain et ancien instituteur purgeant actuellement une peine de 14 ans de prison, a été condamné par le tribunal populaire de Kardze ; Seynam, écrivain et militant écologiste condamné à un mandat de 6 ans ; et Gangbu Yudrum, un militant politique qui purge actuellement un mandat de 7 ans.

Le tribunal de Kardze a également condamné Tsering Dolma, un militant politique condamné à huit ans de prison ; Pema Rinchen, un écrivain donné quatre ans ; et Samdup, un militant politique qui purge actuellement un mandat de 8 ans.

Les arrestations et la condamnation du groupe, qui avait également purgé des peines de prison pour leurs activités, soulignent la volonté continue de Pékin de détruire l’influence des hommes et des femmes dont les opinions sur la vie dans les régions tibétaines de Chine vont à l’encontre des récits officiels chinois.

Anciennement une nation indépendante, le Tibet a été envahi et incorporé à la Chine par la force il y a plus de 70 ans, et le chef spirituel tibétain le Dalaï Lama et des milliers de ses partisans ont ensuite fui en exil en Inde et dans d’autres pays du monde à la suite d’un soulèvement national raté en 1959. contre la domination chinoise.

Les autorités chinoises maintiennent une emprise sur la région, limitant les activités politiques des Tibétains et l’expression pacifique de leur identité culturelle et religieuse, et soumettant les Tibétains à la persécution, à la torture, à l’emprisonnement et aux exécutions extrajudiciaires.

Traduit par Tenzin Dickyi pour RFA tibétain. Écrit en anglais par Richard Finney.


Décembre 2022

PETITION : Mission d’enquête de l’ONU au Tibet

TIBET RIGHTS COLLECTIVE A LANCÉ CETTE PÉTITION

MISSION D’ENQUÊTE DE L’ONU AU TIBET

Les Nations Unies, en tant qu’institution, ont largement échoué à tenir la Chine responsable de la crise en cours au Tibet. Cela fait 24 ans qu’un commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’est rendu au Tibet. La dernière mission indépendante d’établissement des faits de l’ONU s’est rendue au Tibet en 1985. Aucune enquête significative n’a eu lieu concernant le traitement des Tibétains, tandis que les détentions arbitraires, les décès en prison, les incidents d’auto-immolation et les disparitions forcées continuent de se produire au Tibet.

Michelle Bachelet, alors Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et chef du bureau, ne s’est pas rendue au Tibet lors de sa visite en Chine en mai 2022. Des militants et des organisations tibétaines de diverses parties du monde l’ont exhortée à se rendre au Tibet, en particulier dans la région coloniale. internats au Tibet où les enfants sont séparés de leurs parents et soumis à des cours de propagande. Le gouvernement tibétain en exil en Inde avait appelé le Haut-Commissaire des Nations Unies à « s’assurer que la visite dans les régions opprimées de Chine doit être crédible, substantielle et sans entraves, y compris une visite au Tibet ». Cependant, non seulement elle n’a pas visité le Tibet, mais elle n’a même pas soulevé la question du poids qu’elle mérite avant, pendant ou après la visite.

Toute mission d’enquête/d’établissement des faits devrait tenir la Chine responsable des détentions arbitraires qui se produisent au Tibet, tenir compte des « politiques environnementales » néfastes du PCC au Tibet et interroger le PCC sur l’endroit où se trouve le Panchen Lama du Tibet, qui a été enlevé en 1995. Le PCC est se concentrant également de manière agressive sur le contrôle du processus et des récits autour de la réincarnation du 14e Dalaï Lama et sinisant la religion, la langue, la culture, la tradition et l’éducation tibétaines.

Ce qu’il faut faire, c’est veiller à ce que le Tibet soit toujours inclus et jamais oublié lorsque nous nous concentrons sur les crimes de Pékin, ainsi que sur le génocide ouïghour, les menaces contre Taiwan et Hongkong. Nous appelons les décideurs politiques à aborder de manière exhaustive la question du Tibet et appelons à une enquête sur la situation des droits de l’homme au Tibet.

Il est temps que l’ONU envoie une mission d’enquête indépendante au Tibet, le troisième pôle du monde. Alors que nous célébrons le 33e anniversaire de l’attribution du prix Nobel de la paix à Sa Sainteté le 14e dalaï-lama du Tibet le 10 décembre 2022, Journée internationale des droits de l’homme, exhortons l’ONU à rester fidèle à ses engagements et à son objectif avoué de défendre Droits humains.

En savoir plus ici :

1. https://www.hrw.org/report/2021/07/06/prosecute-them-awesome-power/chinas-crackdown-tengdro-monastery-and-restrictions

2. https://www.hrw.org/news/2022/04/06/how-chinas-authorities-aim-control-tibetan-reincarnation

3. https://freetibet.org/freedom-for-tibet/history-of-tibet/

4. https://freetibet.org/freedom-for-tibet/tibetan-resistance/

5. https://savetibet.org/why-tibet/

6. https://www.tibetrightscollective.in/publications/op-eds-commentaries

7
.tibetaction.net


Décembre 2022

TIBET et manifestations anti-confinement

Le Dr Gyal Lo chez lui à Toronto, Canada (Photo/Tibet Action Institute)

LES MANIFESTATIONS ANTI-CONFINEMENT SONT UNE OCCASION DE METTRE L’ACCENT SUR LE TIBET, SELON UN UNIVERSITAIRE TIBÉTAIN

DHARAMSHALA, 2 décembre : L’universitaire et militant tibétain Dr. Gyal Lo, dans une interview au Luxembourg, a déclaré que les manifestations anti-lockdown au Tibet et en Chine sont une occasion de mettre l’accent sur le Tibet et d’autres groupes minoritaires et de discuter de la manière dont les politiques gouvernementales ont été érodant leurs droits pendant des décennies. Le chercheur a déclaré qu’étant donné le moment crucial, les pays occidentaux et européens doivent faire preuve de plus de solidarité pour faire pression sur la Chine sur son bilan en matière de droits de l’homme, dans le contexte de la rencontre du président du Conseil de l’UE Charles Michel avec le président chinois Xi Jinping jeudi à Pékin.

« Ils ont augmenté le feu. Si nous n’augmentons pas la pression sur la Chine, le jeu sera terminé », a déclaré le professeur à propos des manifestations en cours. L’éducateur devenu activiste, le Dr. Gyal Lo était l’une des principales sources du rapport du Tibet Action Institute selon lequel plus de 80 000 enfants ont été contraints de fréquenter des internats, privés d’une éducation en langue tibétaine. Témoin oculaire des effets du système scolaire répressif, il a fui la Chine en décembre 2020 et s’est depuis réfugié au Canada.

Après son discours au Luxembourg en coopération avec l’association des Amis du Tibet, l’ambassade de Chine dans le pays européen a déclaré dans un communiqué que les affirmations ne sont pas fondées : « Dans l’ancien Tibet, il n’y avait pas une seule école digne de ce nom. Le taux d’analphabétisme dépassait 95 % ». Mais le Dr Gyal Lo a déclaré qu’il s’agissait d’un « mensonge complet », ajoutant que les groupes minoritaires comme les Ouïghours et les Mongols sont confrontés aux mêmes difficultés que les Tibétains. Des milliers de manifestants ont été arrêtés après que les habitants ont exprimé leur désaccord avec la politique bilingue introduite en septembre 2020. Le groupe de défense des droits de l’homme du sud de la Mongolie a déclaré qu’au moins neuf Mongols avaient perdu la vie dans la violente répression des manifestations par les autorités.

« Le peuple chinois et les minorités sont confrontés au même défi, à la même dictature, mais de manière différente. Les Chinois doivent se lever pour renverser la fête en Chine », a ajouté le militant linguistique, exhortant les pays européens à interroger la Chine sur tous les fronts. « Agissez pour vous tenir du bon côté », a-t-il ajouté, ajoutant que les avantages économiques à court terme ne peuvent pas être la seule prérogative.


Décembre 2022

Les législateurs américains demandent des enquêtes de l’ONU sur les internats chinois au Tibet

Déposé à l’ONU, l’UE et les droits de l’homme, section de défense du Tibet, DIIR

Dharamshala : Deux législateurs américains ont demandé que le Haut-Commissariat des Nations Unies (ONU) aux droits de l’homme enquête sur les informations selon lesquelles des enfants au Tibet sont séparés de force de leurs parents et que ces pratiques constituent de graves violations des droits de l’homme et un effacement culturel et linguistique .

Dans une lettre envoyée à Volker Turk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le sénateur Jeff Merkley et le représentant Jim McGovern, respectivement président et coprésident, de la Commission exécutive bipartite et bicamérale du Congrès sur la Chine (CECC), ont cité un rapport sur l’État chinois. dirigent des internats où environ 80 % des enfants tibétains sont privés de leurs droits et risquent de perdre leur identité tibétaine dans le cadre d’un « programme hautement politisé ».

Sur la base du rapport du Tibet Action Institute de 2021, les membres du Congrès ont déclaré que la séparation des enfants âgés de 6 à 18 ans de leurs parents pour l’admission dans des internats «coloniaux» fait partie intégrante de la politique chinoise de «sinisation» de la langue tibétaine en intégrant les enfants. dans un programme basé sur le chinois mandarin. Le caractère discriminatoire de la politique est mis en évidence par le nombre élevé d’enfants tibétains fréquentant ces écoles par rapport aux élèves résidant ailleurs en Chine.

Les parents tibétains sont également fréquemment contraints d’envoyer leurs enfants dans ces écoles, ce qui entraîne une « détresse mentale et émotionnelle » pour leurs enfants en raison de la séparation d’avec leur famille, des conditions de vie difficiles et des brimades, ont noté les membres du Congrès, « qui interfèrent avec les parents ‘ droit de préserver l’intégrité de sa cellule familiale et de choisir le parcours scolaire de ses enfants ».

La Chine a violé son obligation de respecter le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui oblige l’État à ne pas interférer avec l’exercice des pratiques et des droits culturels en tant qu’État partie, ont écrit Merkely et McGovern. Ce droit est intrinsèquement lié au droit à l’éducation, qui permet aux individus et aux communautés de transmettre les valeurs, la religion, les coutumes, la langue et d’autres références culturelles aux générations futures.

Le porte-parole de l’Administration centrale tibétaine, Tenzin Lekshey, a expliqué que les internats chinois au Tibet « ciblent et exploitent les minorités, en particulier les Tibétains, qui sont délibérément coupés de l’apprentissage de leur langue maternelle, de leur culture et de leur religion ». L’administration centrale tibétaine remercie le Congrès américain d’avoir demandé à l’ONU d’enquêter sur les séparations familiales forcées par le biais des internats coloniaux au Tibet », a déclaré Lekshey.

La Chine viole son obligation de « respecter le droit de l’enfant à préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et ses relations familiales sans ingérence illégale » et de « garantir les droits des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques… à utiliser leur propre langue ». ” comme l’exige la Convention relative aux droits de l’enfant, note la lettre. En tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la politique de la Chine en matière d’internat viole l’article 18 du Pacte, qui oblige les États à respecter la liberté des parents de dispenser une éducation morale à leurs enfants conformément à leurs convictions.

La lettre appelait le Haut-Commissaire des Nations Unies à l’inclure comme sujet de préoccupation lors du prochain Conseil des droits de l’homme en mars de l’année prochaine et exhortait les rapporteurs spéciaux et les experts à demander une visite au Tibet pour évaluer l’impact sur les droits de l’homme de les pensionnats et d’évaluer la situation sur le terrain. Conscients de l’impact de politiques similaires utilisées dans le passé qui ont effacé et modifié les identités comme une forme de « génocide culturel » contre les enfants autochtones, les législateurs restent déterminés à empêcher que de telles politiques n’affectent le Tibet.

Déposé à l’ONU, l’UE et les droits de l’homme, section de défense du Tibet, DIIR

Tenzin Palmo (Ms)
Tibet Support Groups Liaison Officer
Department of Information and International Relations
CTA – Dharamsala
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TIBET SUPPORT GROUPS

Groupes de soutien au Tibet (TSGs) Les groupes de soutien au Tibet (TSG) sont des organisations non gouvernementales formées volontairement par des individus pour soutenir le mouvement de libération du peuple tibétain par divers moyens d’action non violents. Les TSG sensibilisent à la question du Tibet aux niveaux régional, national et international et s’engagent dans des actions concrètes pour mobiliser le soutien aux droits et aspirations légitimes du peuple tibétain. À cette fin, les TSG travaillent indépendamment de l’administration centrale tibétaine basée à Dharamshala, en Inde, mais en reconnaissance et en connaissance de cause de ses politiques et initiatives pour la résolution de la question du Tibet par une négociation pacifique.


Décembre 2022

TIBET / prélèvements ADN : la société Thermo Fisher complice de la Police chinoise au Tibet

 

DES KITS DE PRÉLÈVEMENT D’ADN THERMO FISHER ACHETÉS PAR LA POLICE CHINOISE AU TIBET
DES DOCUMENTS GOUVERNEMENTAUX SUGGÈRENT QUE LES AUTORITÉS CHINOISES CONTINUENT D’UTILISER LES FOURNITURES DE THERMO FISHER POUR LA COLLECTE MASSIVE D’ADN AUPRÈS DE GROUPES MINORITAIRES.

Les dossiers publiés sur un site Web du gouvernement chinois révèlent que la police au Tibet a acheté le mois dernier pour plus de 160 000 dollars de kits ADN et d’autres fournitures auprès du détaillant d’équipements de laboratoire basé dans le Massachusetts Thermo Fisher, rapporte The Intercept.Le gouvernement chinois a soumis le peuple tibétain et certaines autres minorités ethniques : La nouvelle de la vente de Thermo Fisher fait suite à un rapport du groupe de protection de la vie privée Citizen Lab indiquant que les autorités ont collecté l’ADN de pas moins de 1,2 million de Tibétains depuis 2016, un rapport séparé publié par Human Rights Watch alléguant que les autorités ont collecté de l’ADN des enfants tibétains.

Les autorités chinoises ont justifié la collecte d’ADN comme moyen de résoudre des crimes, mais le rapport du Citizen Lab affirme qu’en l’absence de contrôles en place, la police au Tibet pourrait utiliser ces informations génétiques à n’importe quelle fin, y compris le contrôle social. approfondissant la surveillance et le maintien de l’ordre intrusifs, s’étendant jusqu’au niveau des villages locaux dans les zones rurales », a déclaré à Intercept Maya Wang, chercheuse principale sur la Chine pour Human Rights Watch.

Ce n’est pas la première fois que les produits de Thermo Fisher sont utilisés pour la collecte et l’analyse d’ADN à grande échelle en Chine. La société vendait auparavant des fournitures aux autorités de la province du Xinjiang, dans le nord-ouest, où la police a recueilli des informations génétiques auprès de la population locale, y compris, signalées par Les Ouïghours retenus dans les camps d’internement de la région.Face aux critiques pour les ventes, Thermo Fisher a annoncé qu’il cesserait de fournir des kits ADN au Xinjiang en 2019, mais n’a fait aucune déclaration de ce type sur les ventes dans d’autres régions de Chine. Une enquête du New York Times de 2021 a révélé que la police du Xinjiang achetait toujours des équipements fabriqués par Thermo Fisher et une autre société américaine, Promega, par l’intermédiaire de revendeurs chinois.

Voir « La Chine utilise l’ADN des Ouïghours pour prédire les caractéristiques physiques »
Les 
nouveaux documents soulignent que « les abus qui ont conduit aux contrôles à l’exportation contre la sécurité publique du Xinjiang ne se limitent pas du tout au Xinjiang », a déclaré à Intercept Yves Moreau, un bioinformaticien de l’Université de Louvain qui a découvert les dossiers de vente tibétains. Un site Web tiers indique que la police au Tibet a également acheté des fournitures Thermo Fisher en août de l’année dernière.

Comme pour les ventes après 2019 au Xinjiang, les produits Thermo Fisher ont été acheminés vers les autorités tibétaines par l’intermédiaire d’un courtier chinois, rapporte Intercept. Le porte-parole de Thermo Fisher, Ron O’Brien, a déclaré à la publication que la société enquêterait sur les transactions.


Décembre 2022
Décembre 2022

Le chef spirituel tibétain exilé Sa Sainteté le Dalaï Lama a reçu le prix Gandhi Mandela 2019

H.H. the Dalai Lama conferred the Gandhi-Mandela medal at Tsuglakhang temple in Dharamshala on Saturday(Phayul photo/Kunsang Gashon)

DHARAMSHALA, 19 novembre 2022 : Le chef spirituel tibétain exilé Sa Sainteté le Dalaï Lama a reçu le prix Gandhi Mandela 2019 des mains du gouverneur de l’Himachal Pradesh, Rajendra Viswanath Arlekar, samedi au temple Tsuglakhang à McLeod Ganj. Le gouverneur a qualifié cet homme de 87 ans d' »homme de paix » et de « citoyen du monde qui n’est limité par aucune frontière ».

La Fondation Gandhi Mandela a déclaré que le lauréat du prix Nobel avait été choisi parmi 500 candidats par un jury distingué composé de cinq anciens juges en chef de trois pays. Le jury a choisi le dirigeant tibétain pour son engagement continu envers la promotion de la paix et de l’harmonie. Lorsque le dirigeant tibétain a accepté le prix, il a réitéré l’importance de l’Ahimsa (non-violence) et de la Karuna (compassion) qui, a-t-il dit, sont intrinsèquement ancrées dans l’ancienne culture indienne. « Aucun problème ne peut être résolu par la guerre mais par le dialogue et la paix », a-t-il ajouté.

Le jury comprenait le juge K.G. Balakrishnan, le juge Dipak Misra et le juge Gyan Sudha Misra de l’Inde, ainsi que le juge Kedarnath Upadhyay du Népal et le juge Tafazzul Islam du Bangladesh. L’événement a réuni un public de près d’un millier de personnes pour féliciter le Dalaï Lama avec le prix prestigieux.

« Notre culture a un sens de la bonne volonté, de la compassion et de l’amour envers les autres et elle existe depuis des milliers d’années, ce que le Dalaï Lama a fait le travail de faire avancer », a déclaré l’invité principal Arlekar devant un public nombreux, notant que Sa Sainteté ‘ engagement à faire connaître les connaissances anciennes de l’Inde. Le Dalaï Lama a exprimé son admiration pour M.K. La lutte non-violente de Gandhi en Inde contre le colonialisme britannique et le travail de Nelson Mandela pendant le mouvement des droits civiques en Afrique du Sud.

La fiducie a remis une médaille d’or de six carats d’un diamètre de 100 mm, qui pèse environ 350 grammes au dirigeant tibétain samedi matin. La fondation vise à renforcer un mouvement qui épouse les idéaux de Mahatma Gandhi et de Nelson Mandela dans l’intérêt de la paix et de la liberté mondiales et reconnaît les leaders mondiaux qui inspirent les citoyens pour la paix, l’unité et la liberté.


Décembre 2022

Décès en prison de Geshe Tenzin Pelsang, prisonnier politique tibétain

Dharamshala : Un prisonnier politique tibétain qui a purgé six longues années de prison pour des crimes politiques fabriqués est décédé au début du mois des suites de blessures prolongées subies lors de sa garde à vue par la police chinoise, a indiqué une source fiable.

Le bureau de la sécurité publique de la préfecture autonome tibétaine du Sichuan et de Karze (Ch: Ganzi) a arrêté Geshe Tenzin Pelsang, également connu sous le nom de Tenga, le 2 avril 2012 lors d’une réunion à Drakgo (Luhuo) sans fournir aucune explication pour cette arrestation. Au cours des 10 mois suivants, ses allées et venues et son état de santé sont restés inconnus.

Sur de fausses accusations de crimes politiques, les autorités chinoises de Chengdu ont condamné quatre moines tibétains, dont Guéshé Tenga, deux moines enseignants tibétains et un rinpoché du monastère de Drakgo à six ans de prison. Un autre moine a été condamné à cinq ans de prison et 36 Tibétains, laïcs et moines, ont été condamnés à des peines de prison allant de un à deux ans pour des crimes politiques présumés, selon la source.

Tenga était à l’époque le trésorier principal du monastère de Drakgo et n’avait aucun problème de santé. Au cours de son emprisonnement, « il a été soumis à des tortures et des passages à tabac graves et répétés par la police chinoise à la suite desquels il est tombé gravement malade après trois ans d’emprisonnement », a indiqué la source. Il n’a pas pu recevoir de soins médicaux en temps opportun dans les années suivantes, et le manque de produits de première nécessité tels que la nourriture et les vêtements a détérioré sa mauvaise santé, ce qui a conduit à une série de circonstances malheureuses.

En avril 2018, il a été libéré de prison après avoir purgé sa peine. « Ces conditions étaient si graves qu’il avait besoin de l’aide des membres de sa famille même pour faire ses affaires ou se promener dans la maison », a déclaré la source. De plus, il lui était interdit de visiter son monastère et de rencontrer des personnalités importantes. Sa maison a été envahie chaque jour par les autorités lui ordonnant ce qu’il devait et ne devait pas faire, lui causant des problèmes physiques et mentaux.

Pendant ce temps, ses confrères moines et les membres de sa famille étaient gravement préoccupés par sa santé. En conséquence, les médecins du monastère de Drakgo l’ont soigné autant que possible. Pendant un certain temps, il s’est remis dans une certaine mesure de ses blessures. La maladie est réapparue depuis le début de cette année, mais il n’a pas pu recevoir le traitement standard en raison de pressions politiques. Ainsi, il est décédé au début de ce mois des suites de blessures et de blessures qu’il avait subies en prison.

Répression sanglante contre les manifestants pacifiques

Les résidents tibétains du comté de Drakgo, y compris des moines et des laïcs, ont organisé une manifestation contre les politiques discriminatoires et répressives du gouvernement chinois en janvier 2012. Les résidents ont protesté contre le fait de vivre sous de telles politiques et ont plutôt exigé la liberté et les droits religieux. Les autorités chinoises ont brusquement interrompu la marche de protestation en tirant des coups de feu au hasard dans la foule, provoquant la mort de plusieurs Tibétains et de nombreux blessés. Yonten était parmi plusieurs Tibétains tués et au moins 40 autres gravement blessés lors des représailles.

Geshe Tenga a présenté ses condoléances et ses conseils aux familles des personnes décédées et blessées à la suite de l’incident. De plus, il a fourni des conseils judicieux et une assistance thérapeutique aux victimes. En signe de solidarité, les Tibétains des comtés voisins, dont Tawu (Ch: Daofu) ont apporté leur aide et leurs condoléances aux blessés de Drakgo.

Vrai patriote tibétain

De nombreux Tibétains de Drakgo se sont réunis au monastère à la suite de l’événement au cours duquel Guéshé Tenga s’est adressé à eux. Voici un extrait de son discours :

« Toutes les régions du Tibet ont été témoins de manifestations pacifiques depuis 1959, lorsque les Chinois ont envahi le Tibet. Les Tibétains de Drakgo ont protesté sans interruption depuis 2007 en raison des politiques oppressives de la Chine et de la violation des droits et libertés des Tibétains. Cela nous a rendus incapables de contrôler nos émotions et nos souffrances plus longtemps. Les demandes désespérées et authentiques des Tibétains pour la liberté d’expression et les droits religieux ont été accueillies par des représailles brutales de la part des autorités chinoises. Un tel comportement dépasse l’entendement. Cela ne sert à rien de dire ou d’informer les dirigeants chinois de quoi que ce soit. Pour maintenir leur position et leur pouvoir, les autorités chinoises ont brutalement réprimé le peuple tibétain au nom de « protéger la patrie » et « assurer le bien-être du peuple ». Nous ne pouvons pas accepter de telles personnes comme dirigeants ou leur donner notre consentement.

« Même s’il faut se sacrifier pour que le peuple tibétain puisse réaliser ses droits et sa liberté, il est essentiel d’exhorter le peuple chinois à combattre les politiques chinoises radicales, à dénoncer et à renverser le gouvernement détenu par les dirigeants chinois du diamant. Il est essentiel que les citoyens chinois soient pleinement conscients de l’importance de pouvoir jouir de la liberté et de l’égalité. Le peuple chinois doit être informé que les hauts dirigeants chinois n’auront aucune chance si toute la nation s’oppose à eux.

« Voici quatre points importants sur lesquels nous devons nous exprimer : premièrement, nous devons tous mobiliser notre force collective pour sauvegarder les droits et le bien-être des Tibétains. Dans un deuxième temps, nous devons continuer à défendre la liberté d’expression et de religion au Tibet afin que Sa Sainteté le Dalaï Lama puisse rentrer chez lui. Cela répondra aux souhaits et aux demandes de milliers de Tibétains. Troisièmement, nous devons nous efforcer de préserver la religion et la culture tibétaines, ainsi que la compassion et la paix, afin de favoriser la paix et la prospérité globales pour tous les êtres sensibles. Enfin et surtout, nous devons continuer à nous efforcer d’avancer sur la voie de la vérité et de la non-violence pour mobiliser et gagner le soutien des personnes et des intellectuels du monde entier pour la cause du Tibet. »

« Non seulement les arguments susmentionnés sont conformes aux lois et ordres internationaux, mais ils sont également conformes aux lois et constitutions chinoises. Par conséquent, notre lutte pour les droits et la liberté en est une de courage et de fierté plutôt que d’illégalité et de déraison. Par conséquent, nous ne devons jamais abandonner et devons toujours aller de l’avant pour atteindre nos objectifs », a-t-il déclaré.

C’est pour cette raison que les autorités chinoises l’ont arrêté et condamné à la prison.

Geshe Tenzin Pelsang est né en 1965 dans le village de Norpa, comté de Drakgo, préfecture de Karze. Enfant, il a étudié le bouddhisme tibétain dans le monastère local.

Il a étudié le bouddhisme au monastère de Drepung Loseling dans le sud de l’Inde en 1986. Après avoir obtenu un diplôme de guéshé (un doctorat en bouddhisme tibétain), il est retourné au Tibet.

Classé par l’ONU, l’UE et le Bureau des droits de l’homme, Section de défense du Tibet, DIIR

Tenzin Palmo (Mme)
Agent de liaison des groupes de soutien au Tibet
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