On a beau être au milieu des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, ce n’est pas sa tasse de thé (vert). Dhondup Wangchen n’a jamais eu l’occasion de vivre l’idéal olympique visant à promouvoir «une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine». A 47 ans, il incarne plutôt la résistance au pouvoir chinois, lequel souhaite faire de ce rendez-vous sportif une démonstration de puissance. Veste sombre, pin du drapeau tibétain accroché à son pull, il vient d’achever à Genève un tour d’Europe entamé en novembre dernier. Objectif: inviter au boycott des JO de Pékin 2022 et surtout jeter un coup de projecteur sur la situation alarmante de la région où il a toutes ses racines, le Tibet.