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Février 2014
25 Février 2014
Obama renouvelle le soutien américain à la voie du milieu pour le Tibet

Dharamshala : - Malgré les fortes objections chinoises, le Président américain Barack Obama a rencontré Sa Sainteté le Dalai Lama vendredi et lui renouvelé le soutien du gouvernement des Etats Unis d’Amérique à la “voie du milieu” pour résoudre la question du Tibet.

La 3ème rencontre officielle du Président avec le chef spirituel du Tibet et confrère du prix Nobel, qui est aux Etats-Unis pour des conférences, a été un succès. Les deux leaders ont aussi parlé de questions liées à la morale et au leadership, et de comment produire une nouvelle génération de dirigeants éthiques au 21ème siècle.

Au cours d’une entrevue qui a duré presque une heure, Sa Sainteté a partagé son profond engagement pour la promotion des valeurs humaines, nourrissant le dialogue inter-religieux et la préservation de la culture unique et de la riche tradition du peuple tibétain.

« Le Président a réitéré que le gouvernement chinois devrait avoir un dialogue constructif avec les représentants de Sa Sainteté sans aucune condition préalable ».

Le Président Obama s’est informé sur le Tibet auprès de Sa Sainteté le Dalai Lama et Sa Sainteté à expliqué la situation actuelle. Le Président Obama a exprimé sa profonde préoccupation quant à la détérioration de la situation des droits de l’homme au Tibet et dans les régions tibétaines de Chine.

D’après les minutes de la rencontre du Président avec Sa Sainteté le XIVème Dalai Lama fournies par la Maison Blanche, « le Président a rencontré Sa Sainteté le XIVème Dalai Lama ce matin à la Maison Blanche ».

Le Président Obama a « renouvelé son fort soutien à la préservation des traditions religieuses, culturelles, et linguistiques uniques du Tibet et à la protection des droits de l’homme pour les Tibétains en République Populaire de Chine ». Il a « loué l’engagement du Dalai Lama pour la paix et la non violence et a exprimé son soutien à la voie du milieu prônée par le Dalai Lama ». Le Président, disent les minutes, a insisté sur le fait qu’il encourageait le dialogue direct pour résoudre les différents durables et qu’un dialogue qui produit des résultats serait positif pour la Chine et les Tibétains.

Dans ce contexte, le Président a réitéré la position américaine qui est que le Tibet fait partie de la République Populaire de Chine et que les Etats-Unis ne soutiennent pas l’indépendance du Tibet.

Sa Sainteté le Dalai Lama, d’après les minutes, a déclaré qu’ « il ne cherche pas l’indépendance du Tibet et espère que le dialogue entre ses représentants et le gouvernement chinois va reprendre ».

Le Président Obama et Sa Sainteté le Dalai Lama se sont mis d’accord sur « l’importance d’une relation positive et constructive entre les Etats-Unis et la Chine ». Le Président Barack Obama avait auparavant rencontré Sa Sainteté le Dalai Lama en février 2010 et juillet 2011. Sikyong Dr. Lobsang Sangay, chef politique des Tibétains, a salué la réunion entre Sa Sainteté le XIVème Dalai Lama et le Président Obama.

« Je salue le soutien fort du Président Obama à la voie du milieu et au dialogue constructif sans aucune condition préalable. Cette rencontre envoie un puissant message d’espoir aux Tibétains de l’intérieur qui souffrent énormément. La rencontre reflète l’engagement continu du gouvernement et du peuple américains pour la liberté et la démocratie » dit Dr Sangay après l’entrevue. Au cours des 30 dernières années, les Présidents démocrates et républicains ont rencontré Sa Sainteté le Dalai Lama à la Maison Blanche.

Plus tôt vendredi, la Chine avait exhorté le Président Obama a annuler l’entrevue avec Sa Sainteté le Dalai Lama, la qualifiant d’ « ingérence dans les affaires intérieures de la Chine ». « Elle violera gravement les normes gouvernant les relations internationales et nuira sévèrement aux relations sino-américaines » dit Hua Chunying, porte-parole du Ministère des affaires étrangères chinois à Pékin.

http://www.tibetan.fr/?Obama-renouvelle-le-soutien

 

24 Février 2014
Le groupe Tibet du Parlement européen célèbre sa 100ème réunion sur le Tibet

DHARAMSHALA, 21février : La solution durable pour le Tibet sera atteinte lorsque le gouvernement chinois répondra aux aspirations du peuple tibétain et résoudra la question par le biais de négociations équitables, dit Sa Sainteté le Dalai Lama dans un message à la 100ème réunion du groupe Tibet au Parlement européen.

« La situation actuelle au Tibet est sinistre. La culture tibétaine reste menacée. Pendant ce temps, les autorités chinoises répriment sans relâche tout signe de protestation ou de dissidence. Et pourtant, il semble que plus la répression est importante, plus fort est l’esprit de résistance des Tibétains » a ajouté le chef spirituel.

L’évènement était organisé conjointement mercredi par les bureaux du député Thomas Mann (Allemagne, Parti Populaire Européen), International Campaign for Tibet (ICT), et le Bureau du Tibet à Bruxelles.

Mr Matteo Mecacci, président d’International Campaign for Tibet a lancé la campagne d’ICT ‘2014 for Tibet’ avant les élections au Parlement européen, et a remercié le Parlement européen et l’inter-groupe Tibet pour son soutien actif de la cause tibétaine.

« Il est très important que les Européens identifient les causes avec lesquelles nous pouvons nous relier en tant que citoyens européens, par lesquelles nous pouvons réaffirmer non seulement l’importance de la question tibétaine mais aussi nos propres valeurs, ce que nous soutenons » dit Mecacci. Kalsang Gyaltsen, le Représentant spécial du Dalai Lama en Europe s’est aussi exprimé lors de l’évènement.

« J’en appelle à vous personnellement, et aux dirigeants du Parlement européen pour m’assurer que la prochaine législature de l’Union européenne continuera dans la longue et honorable tradition de défense la cause pacifique et juste du peuple tibétain, en reconstituant un inter-groupe Tibet fort et qui se fasse entendre” dit Gyaltsen.

Ont assisté à l’évènement, notamment, Thomas Mann, Ryszard Czarnecki (Pologne, ECR), Lidia Geringer De Oedenberg (Pologne,S&D), Nathalie Griesbeck (France, ALDE), Eva Lichtenberger (Autriche, Les Verts), Edward MacMillan-Scott (UK, ALDE) et Csaba Sogor (Roumanie, EPP).

http://www.tibetan.fr/?Le-groupe-Tibet-du-Parlement

 

22 Février 2014
La Chine furieuse qu’Obama rencontre le dalaï-lama

 

Malgré les mises en garde de la Chine, le président américain Barack Obama a reçu, vendredi 21 février, le dalaï-lama, chef spirituel tibétain en exil, « en tant que leader religieux et culturel respecté internationalement ». Il en a profité pour exprimer son « soutien » à la protection des droits de l’homme au Tibet.

La Chine avait formellement demandé aux Etats-Unis de renoncer immédiatement à la rencontre prévue dans la journée entre Barack Obama et le dalaï-lama, chef spirituel tibétain en exil. Parlant de « grossière ingérence » dans les affaires intérieures chinoises, Pékin avait demandé à Washington de renoncer à cette rencontre, qui portera gravement atteinte aux relations bilatérales, a averti le ministère des affaires étrangères chinois. Cette semaine, un haut responsable chinois avait répété que les dirigeants étrangers qui rencontreraient le dalaï-lama en « paier[aie]nt le prix ».

M. Obama a reçu le chef spirituel tibétain pour la dernière fois à la Maison Blanche en 2011, une rencontre qui avait déjà provoqué la colère de Pékin. Prévoyant que cette rencontre serait sensible, la Maison Blanche avait annoncé,dans l’agenda prévisionnel du président, que cette entrevue serait fermée à la presse. Signe d’une légère concession, la rencontre n’a pas eu lieu dans le bureau ovale mais dans la « salle des cartes », pièce moins symbolique.

« NOUS NE SOUTENONS PAS L’INDÉPENDANCE DU TIBET »

Pour tenter d’amadouer Pékin, le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a précisé que les Etats-Unis soutenaient « fermement les droits de l’homme et la liberté religieuse en Chine », mais reconnaissaient le Tibet comme faisant « partie de la République populaire de Chine ». « Nous sommes préoccupés par les tensions et la détérioration de la situation des droits de l’homme dans la région du Tibet », a expliqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Caitlin Hayden.

Cette relativisation n’a pas empêché le premier tibétain en exil de qualifier la rencontre avec Obama de « message fort ». Selon Lobsang Sangay, elle donne aux Tibétains « l’espoir que leurs voix sont entendues, même par la personne la plus puissante du monde »

Le reportage de abcnews


http://www.tibetan.fr/?La-Chine-furieuse-qu-Obama
 

version originale : http://www.lemonde.fr/ameriques/art...


 

21 Février 2014
Barack Obama recevra le dalaï lama vendredi (21.02.2014)
WASHINGTON - Le président américain Barack Obama va recevoir le dalaï lama vendredi à la Maison Blanche, une rencontre qui devrait fortement déplaire à la Chine.
Le président va rencontrer le dalaï lama en tant que leader religieux et culturel respecté internationalement, a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, Caitlin Hayden.
Obama a reçu le chef spirituel tibétain en exil pour la dernière fois à la Maison Blanche en 2011, une rencontre qui avait provoqué la colère de Pékin.
A l'époque, le président américain, lauréat comme le dalaï lama du prix Nobel de la Paix, avait fait part de son soutien appuyé à la protection de la culture, de la religion et des traditions tibétaines au Tibet et dans le reste du monde.
Pékin avait alors exigé que Washington n'interfère pas dans les affaires intérieures chinoises et ne fasse rien qui soit susceptible de nuire aux relations sino-américaines.
Signe que la rencontre prévue vendredi reste un sujet sensible, cette entrevue est annoncée comme fermée à la presse dans l'agenda prévisionnel du président. Elle aura lieu dans la Map Room (Salle des cartes), située au rez-de-chaussée de la Maison Blanche, et non dans le Bureau Ovale, réservé aux visites de dirigeants étrangers.
Mme Hayden a aussi souligné que si les Etats-Unis soutiennent l'approche du dalaï lama, ils reconnaissent que le Tibet fait partie de la République populaire de Chine.
Nous ne soutenons pas l'indépendance du Tibet, a-t-elle dit.
Les Etats-Unis soutiennent fermement les droits de l'homme et la liberté religieuse en Chine. Nous sommes préoccupés par les tensions et la détérioration de la situation des droits de l'homme dans la région du Tibet, a-t-elle ajouté.
Caitlin Hayden a aussi déclaré que l'administration Obama allait renouveler son appel au gouvernement chinois pour qu'il renoue le dialogue avec le dalaï lama ou ses représentants.
La Chine s'oppose depuis des décennies à ce que les dirigeants étrangers rencontrent le dalaï lama, qui a fui le pays en 1959.
Celui-ci appelle à davantage d'autonomie pour le Tibet plutôt qu'à une indépendance formelle.
De nombreux Tibétains dénoncent la domination grandissante des Han, l'ethnie ultra-majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture, estimant par ailleurs que le développement économique de leur région profite surtout aux Han.
Plus de 120 Tibétains se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire depuis 2009, pour protester contre la répression de leur religion et de leur culture. 
Pékin condamne vivement les actes d'immolation, en rejetant la responsabilité sur le dalaï lama. 
Ce dernier jouit d'une très grande popularité au sein du personnel politique américain. Il effectue actuellement une visite qui, après Washington, le mènera dans le Minnesota (nord) et en Californie.

 (©AFP / 21 février 2014 02h28)

http://www.romandie.com/news/n/_Barack_Obama_recevra_le_dalai_lama_vendredi_18210220140231.asp
 
 
 


21 Février 2014

Lobsang, l’immolé de Ngaba, est décédé, incinéré sans le consentement de sa famille

DHARAMSHALA, 17 février : l’ancien moine du monastère de Ngaba âgé de 25 ans, Lobsang Dorjee, qui s’est immolé pour protester contre la Chine dans la région tibétaine de Ngaba a succombé à ses blessures dimanche dans un hôpital du comté de Barkham.

Kanyag Tsering, un moine tibétain ayant des contacts proches dans la région, a dit que malgré des appels répétés des membres de sa famille, les autorités chinoises leur ont refusé le droit de mener les derniers rituels pour Lobsang et l’ont incinéré en secret. Ses restes ont été rendus à sa famille.

Les commerces tibétains de la région resteront fermés pendant 3 jours pour rendre hommage à Lobsang. Des offrandes de prières et des rituels mortuaires sont donnés dans divers monastères de la région. Les Tibétains ont offert de l’argent pour les derniers rituels en signe de respect pour le défunt.

Avec le grand festival de prières (monlam) en cours dans les monastères, les forces armées ont été déployées dans la région qui a été un foyer de protestations anti-chinoises depuis 2008.

La même source dit que des officiels chinois et des policiers en civil sont postés parmi la foule pour s’assurer qu’aucun signe de protestation à l’encontre du gouvernement ne soit vu.

Depuis 2009, 127 Tibétains se sont immolés par le feu au Tibet pour protester contre l’occupation chinoise du Tibet et contre sa politique dure.

http://www.tibetan.fr/?Lobsang-l-immole-de-Ngaba-est

 

 

 



21 Février 2014

Le premier immolé Tibétain de 2014 est décédé, incinéré sans le consentement de la famille

DHARAMSHALA, 15 février : selon des sources en exil, le jeune Tibétain qui s’était immolé dans le comté tibétain de Tsekhok le 5 février a succombé à ses brûlures le lendemain dans un hôpital de Xiling.

Phagmo Samdup, 27 ans, était le premier Tibétain à avoir recours à la protestation par immolation en 2014, il a été incinéré par les autorités chinoises dans un lieu de crémation non communiqué sans en informer sa famille.

Aspergé d’essence, Samdup s’est mis le feu près de l’école Bhenchen dans la ville de Dokarmo vers 21h30 (heure locale) le 5 février. La police chinoise l’a emmené immédiatement.

Les autorités chinoises ont aussi obligé sa famille à jeter ses restes dans la rivière Machu, dit une source tibétaine, ajoutant que même un anneau en or qui appartenait au défunt avait été confisqué.

Depuis 2009, 127 Tibétains se sont immolés au Tibet pour protester contre l’occupation chinoise du Tibet et les dures politiques.

http://www.tibetan.fr/?Le-premier-immole-Tibetain-de-2014

 

 

 



21 Février 2014

La Chine va punir sévèrement les familles et les villages des immolés du Tibet

Les autorités chinoises ont mis en place de nouvelles mesures draconiennes dans un comté tibétain de la province du Sichuan, pour punir sévèrement les familles de ceux qui entreprennent de protester en s’immolant, rapporte Radio Free Asia (RFA, Washington) le 13 février. Les villages et les monastères où des protestations par immolation se produisent seront également punis, ainsi que les officiels du gouvernement et des monastères ayant des liens avec de tels protestataires, ajoute le rapport citant un document qui souligne les mesures mises en place dans le comté de Dzoege (en chinois : Ruo’ergai), préfecture de Ngaba (Aba).

Selon les règles, les familles des Tibétains qui ont protesté en s’immolant seraient privées des aides de l’Etat pendant 3 ans. De plus, elles devront rendre toutes les aides financières de l’Etat reçues depuis 3 ans. Les membres des familles seront par ailleurs privés de propositions d’emploi et ne pourront occuper un poste à responsabilités dans un village ou une localité. Selon le Tibetan Centre for Human Rights and Democracy, basé à Dharamsala, le 14 février, les parents et associés des immolés Tibétains ne pourront pas se rendre à Lhassa ou à l’étranger, lancer une nouvelle affaire, obtenir un prêt et bénéficier de la sécurité sociale. Dans le cas où des officiels du gouvernement et du comité de gestion des monastères auraient des liens avec les immolés, ceux-ci seraient privés de promotion.

Les nouvelles règles stipulent aussi que les villages tibétains où des protestations par immolation se produisent seront totalement privés de toute assistance du gouvernement. Selon SCMP.com le 14 février, les villages ou districts où les immolations se produisent devront verser un dépôt de sécurité de 10 000 à 500 000 yuans au gouvernement du comté, qui serait rendu à la condition qu’aucune autre protestation de ce type ne se produise. Par ailleurs, les monastères où de telles protestations ont lieu seront partout taxés de 10 000 à 50 000 yuans (1650 à 8245 US dollars). Ils seront également interdits d’activités religieuses avec des étrangers à leur monastère pour une période indéterminée, ajoute le rapport de SCMP.com.

Les règles, comprenant 16 articles, auraient été initialement mises en place en avril l’an dernier mais non rendues publiques. Elles étaient supposées sévir contre des « criminels » dont le motif ultime est de perturber l’unité et la sécurité du peuple ainsi que la vie quotidienne des gens et leur développement social. Les règles contiennent aussi des dispositions pour récompenser ceux qui coopèrent avec les autorités. Cela comprend des récompenses financières pour ceux qui avertissent les autorités de projets d’immolations, et la garantie de la sécurité pour les informateurs.

Des règles similaires ont été mises en place dans plusieurs comtés tibétains des provinces du Qinghai et du Gansu, l’an dernier. Elles comprenaient des dispositions pour punir ceux qui font obstruction aux forces de sécurité chinoises dans leur mission de « secours » aux immolés, ou envoient hors du pays des images ou des informations relatives à de telles protestations.

http://www.tibetan.fr/?La-Chine-va-punir-severement-les

 

 

 



18 Février 2014

Onze Tibétains sont toujours en résidence surveillée en Turquie

Onze Tibétains sont détenus en Turquie depuis 2 ans et demi sans savoir ce qu’ils vont devenir.

Les 11 hommes, âgés de 25 à 45 ans, sont en résidence surveillée à Kastamonu dans le nord du pays. Ils partagent une unique petite pièce qui est leur seul quotidien. Ils vont chercher de l’eau à l’extérieur et leur déjeuner est servi à la mosquée.

Ils ont atterri à l’aéroport Atatürk d’Istanbul le 4 août 2011 en provenance de Katmandou au Népal, où ils venaient d’arriver du Tibet. A Istanbul, ils ont été arrêtés pour faux visas et faux titres de voyage, et détenus à l’aéroport pendant un mois.

Ils disent avoir payé 1500 dollars US à un agent de Katmandou pour venir en Europe dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure.

« Notre vie au Tibet n’était pas facile. Nous n’avions pas de liberté et aucune opportunité » dit le groupe dans une communication avec Tibet Sun. Huit d’entre eux sont mariés et pères de famille. Comme ils sont toujours en résidence surveillée, ils vivent aussi dans l’angoisse d’être incapable de communiquer avec leurs amis poches et leurs familles. S’ajoute à cela qu’ils savent que leurs familles s’inquiètent pour eux.

En plus du déjeuner de la mosquée toute proche, ils cuisinent leur petit-déjeuner et leur dîner en utilisant un poêle à charbon. En raison des contraintes financières, leur régime alimentaire n’est pas bon. « Nous sommes très reconnaissants envers tout le personnel de la mosquée pour notre repas » dit la note du groupe au Tibet Sun.

Ils ne sont pas autorisés à gagner leur vie et doivent se confiner la plupart du temps dans leur pièce insalubre. En l’absence d’hygiène et de régime alimentaire adapté, et des fumées du charbon, la plupart ont des problèmes de santé.

Chaque fois qu’ils sortent du complexe, ce qui n’arrive que pour des besoins essentiels comme se rendre à l’hôpital ou dans des bureaux, ils doivent demander l’autorisation à la police. Etre des « étrangers » les tient à l’écart des résidents, ce qui contribue à leur isolement. Lorsqu’ils sont à l’hôpital ou dans un bureau, il y a des problèmes pour communiquer car ils ne parlent que le tibétain.

Une fois, il y a eu là des réfugiés du Bangladesh et de Birmanie. Ces réfugiés ont commencé à parler du conflit entre bouddhistes et musulmans en Birmanie et cela a créé des tensions. La situation est délicate et ils ne se sentent pas en sécurité.

Appels à l’aide

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a émis un certificat pour eux tous le 1er février 2013, qui leur reconnaît le statut de réfugié par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, conformément à son mandat.

Le certificat stipule : « En tant que réfugié(e), (il/elle) est une personne d’intérêt pour le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et devrait, notamment, être protégé(e) d’un retour forcé dans un pays où il/elle verrait sa vie et ses libertés en danger. »

Une communication du groupe disait : « Nous avons contacté le Kashag et la ministre Dickki Choyyang il y a un mois. Jusqu’ici nous n’avons pas eu de réponse. »

Le groupe a également contacté les représentants Tibétains à Genève et à New York. Ils ont reçu des réponses disant que quelque chose était tenté – mais c’était il y a un an et rien n’a suivi. « Nous leur avons déjà envoyé une pétition avec nos documents émis par l’UNHCR. Ils ont dit qu’ils essaieraient de nous aider mais il n’y a eu aucun résultat jusqu’à présent. »

Une aide non officielle est venue de Mme Ms Brigitte von Bulow, fondatrice et directrice du groupe UNFFT (United Nations for a Free Tibet), un réseau mondial de personnes soutenant le Tibet. Elle a aidé avec un peu d’argent de temps en temps.

Dans une communication avec Brigitte, le groupe a écrit : « Nous n’oublierons jamais ce que vous avez fait pour nous et je parle de nouveau au nom de 11 Tibétains, qui vous appellent à l’aide sur le plan financier si vous le pouvez. Notre situation est pire qu’avant et nous ne pouvons obtenir aucun travail. En réalité, nous ne voulons pas vous importuner de nouveau mais nous sommes dans une très mauvaise passe. Nous sommes vraiment désolés. »

De rudes voyages

Normalement, les réfugiés arrivant en Turquie d’Afghanistan et d’Irak sont enregistrés et envoyés vers les Etats-Unis, le Canada, ou un pays européen au bout d’un an environ.

« Nous sommes ici depuis bientôt 3 ans. Nous ne savons pas combien de temps encore nous serons ici, mais nous avons l’impression qu’il se passera encore des années avant que notre cas soit pris en considération et résolu. » « Nous ne pouvons pas retourner au Tibet, car nous y étions tous des prisonniers politiques. »

Le groupe attend désespérément que quelqu’un se charge de leur cas et les aide à se rendre dans un pays sûr. Il y a des rapports non confirmés d’autres Tibétains dans des situations similaires après avoir payé beaucoup d’argent à des agences de voyage qui leur promettaient un passage sûr vers les Etats-Unis, le Canada, et l’Europe. Certains réfugiés ont subi de rudes épreuves, comme des viols et des disparitions.

version originale : http://www.tibetsun.com/news/2014/0...

http://www.tibetan.fr/?Onze-Tibetains-sont-toujours-en



18 Février 2014

127ème tibétain s’auto-immole par le feu au Ngaba (Tibet)

 

Publié le 14 février 2014

DHARAMSHALA, : Un jeune Tibétain de 25 ans s’est immolé jeudi dans la région tibétaine de Ngaba pour protester contre la ligne dure de la Chine au Tibet, dit Kanyag Tsering, un moine Tibétain en exil ayant des liens étroits dans la région.

Lobsang Dorjee, ancien moine du monastère de Kirti s’est arrosé d’essence près du monastère de Kirti vers 18h30 (heure locale). La police chinoise est arrivée sur les lieux et l’a emmené, ajoute Kanyang en citant sa source.

« Les policiers Chinois sont arrivés sur les lieux, ils ont éteint le feu et l’ont emmené dans une fourgonnette. Il tenait sa tête haute avec ses deux mains fermées » dit Tsering. On ne sait pas si Lobsang, le 127ème Tibétain à s’immoler, a succombé à ses brûlures.

Lobsang est le 2ème fils d’une fratrie de 4. Ses parents s’étaient séparés il y a quelques années. Il a vécu à Golok avec sa mère et un jeune frère. Il a tenu uns station de lavage de voitures à Golog avant de retourner vivre à Ngaba avec son père dans le village de Chuklay Ghongma. On l’a vu récemment au grand festival de prières (Monlam Chenmo) du monastère de Kirti.

Suite à cet incident, des postes de contrôle ont été mis en place à la plupart des points d’entrée et de sortie de la ville, où les Tibétains sont fouillés et interrogés.

http://www.tibetan.fr/?127eme-tibetain-s-auto-immole-par



18 Février 2014

Le Parlement espagnol restreint les pouvoirs de ses juges sous la pression chinoise

DHARAMSHALA, 12 février : Dans ce qui paraît être un geste à motivation politique pour maintenir la prospérité des liens commerciaux avec la Chine, le Parlement espagnol a voté mardi, à 179 voix contre 163, en faveur d’une loi limitant la capacité de ses juges à poursuivre les présumés violateurs des droits de l’homme dans le monde, provoquant la consternation parmi les Tibétains et leurs soutiens de par le monde.

Lundi, un juge espagnol a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre d’anciens dirigeants Chinois, dont Jiang Zemin et Li Peng, pour génocide au Tibet. Le juge Ismael Moreno avait demandé à Interpol d’émettre les mandats d’arrêt contre les 5 dirigeants Chinois pour « génocide, torture et crimes contre l’humanité ».

Les 5 dirigeants Chinois sont Jiang Zemin, ancien Président et Secrétaire du Parti, Li Peng, Premier ministre pendant la répression au Tibet à la fin des années 1980 et au début 1990 (et de la répression de Tiananmen), Qiao Shi, ancien chef de la sécurité chinoise et responsable de la police paramilitaire pendant la loi martiale au Tibet à la fin des années 1980, Chen Kuiyuan, Secrétaire du Parti pour la Région Autonome du Tibet de 1992 à 2001 (qui était connu pour sa ligne dure contre la religion et la culture tibétaines), et Deng Delyun (également connu sous le nom de Peng Pelyun), ministre du planning familial dans les années 1990.

Dans son ordonnance, le juge écrit : « Jiang a été l’autorité de surveillance des personnes qui ont commis directement des abus, ce qui le rend responsable des actes de torture et autres violations majeures des droits de l’homme perpétrés par ses subordonnés contre le peuple tibétain ».

En réponse à l’ordre de la Cour espagnole d’émettre un mandat d’arrêt contre les dirigeants Chinois, Alan Cantos de CAT dit : « c’est une victoire importante pour les Tibétains et cela met en lumière les tentatives honteuses du gouvernement espagnol de modifier la loi. J’espère que cela inspirera les avocats et les victimes dans leur quête de justice par le biais d’autres tribunaux nationaux dans des pays forts avec de pleines démocraties ».

Cependant la joie des Tibétains a fait long feu alors que le Parlement espagnol a voté en faveur d’une limite à sa compétence de juridiction universelle sur les crimes internationaux, indépendamment de l’endroit où ils ont été commis, aux cas concernant un Espagnol ou un citoyen étranger sur le sol espagnol.

Une pétition en ligne a aussi été lancée exhortant le Premier ministre espagnol et les dirigeants des Etats de l’Union Européenne de se mobiliser pour le Tibet. Jusqu’à présent, 8000 personnes ont signé.

Thubten Wangchen, directeur de la Casa Del Tibet (Maison du Tibet), a déclaré : « Le gouvernement chinois fait énormément pression sur le gouvernement espagnol. Le gouvernement chinois essaie de mener le gouvernement espagnol et de le forcer à changer les lois, et le gouvernement espagnol les écoute. »

La décision de la Cour fait suite à de longues procédures initiées en 2005, quand des groupes d’activistes tibétains, dont l’un mené par Wangchen, ont demandé à la Cour de tenir 7 dirigeants Chinois pour responsables de crimes contre l’humanité présumés commis par le gouvernement chinois au Tibet. Sans surprise, la Chine a dénoncé les procédures judiciaires.

http://www.tibetan.fr/?Le-Parlement-espagnol-restreint

 

18 Février 2014
Ordre d’enregistrer sur les listes électorales les citoyens Indiens nés Tibétains

La commission électorale indienne a émis une note le 7 février ordonnant à tous les Etats d’inclure dans les listes électorales du pays les enfants de réfugiés Tibétains nés entre 1950 et 1987 car ils sont citoyens, rapporte le journal Indian Express le 11 février. L’ordre est arrivé avant les élections du gouverneur du pays prévues cette année.

L’article disait que les enfants de réfugiés Tibétains nés en Inde entre 1950 et 1987 ne pouvaient plus se voir refuser l’inscription sur les listes électorales car ils sont citoyens selon les termes du Citizenship Act de 1955.

L’article a noté que l’ordre de la commission électorale est venu à la suite d’un ordre de la Haute cour du Karnataka en août 2013 qui a pris connaissance de tels droits pour les Tibétains, d’être considérés citoyens indiens même si le gouvernement indien à continué de leur demander de s’enregistrer comme étrangers et qu’ils se voyaient remis des permis de résidence temporaires et renouvelables.

La Haute cour de Delhi à New Delhi avait donné un ordre similaire en 2009 dans un autre cas relatif aux Tibétains, ordonnant l’émission d’un passeport indien pour une pétitionnaire Tibétaine, bien qu’elle soit déjà enregistrée comme étrangère.

L’Inde est le lieu de résidence d’environ 100 000 Tibétains, une grande partie d’entre eux est venue après la date limite du 30 juin 1987 et par conséquent n’est pas éligible à la reconnaissance de la citoyenneté.

http://www.tibetan.fr/?Ordre-d-enregistrer-sur-les-listes

 

16 Février 2014
L’Espagne vote une nouvelle loi sous la dictée du PCC

L’avocat chargé du dossier contre les dirigeants chinois impliqués dans le génocide tibétain a critiqué dans une interview avec la Gran Época, version espagnole du journal Epoch Times, le vote par le Parti populaire au Congrès espagnol de la modification de l’article 23.4 sur le principe de juridiction universelle dans la loi organique du système judiciaire.
«Nous écrivons nos lois sous la dictée du Parti communiste chinois. C’est inacceptable!» s’est indigné José Elias Esteve Molto, professeur en droit international de l’Université de Valence, qui a soutenu ce procès ces sept dernières années, avec des professionnels du droit comme Manuel Ollé et Maité Parejo, sous la coordination de Alán Cantos, président du Comité de soutien pour le Tibet.
«Si cette loi est finalement approuvée, elle va refermer tous les dossiers actuellement ouverts en Espagne qui sont basés sur la juridiction universelle,» a expliqué l’avocat. Ces dossiers incluent le génocide tibétain, la torture et les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine et quelques autres comme les génocides au Guatemala, dans le Sahara et au Rwanda, les tueries du Chili et du Salvador sous la dictature.
Pour Me Esteve, le vote du Parti populaire est une «frustration, un encouragement de l’impunité des dirigeants chinois et une déception, une avancée dans la démolition des bases de notre démocratie.»
«Que le travail de longues années et les 50 ans de résistance des victimes soient détruits en une après-midi à cause d’un groupe de politiciens dénués de toute morale et méprisant le droit international des droits de l’homme, c’est une frustration absolue,» a déploré l’avocat.
En novembre 2013, l’Audience nationale de Madrid, le tribunal espagnol de haute instance, avait ordonné au juge chargé de l’affaire, Ismael Moreno, de publier un Ordre international de détention à l’encontre d’anciens dirigeants du PCC, dont Jiang Zemin. Mais cet ordre n’a été acté que le 10 février dernier.
De son côté, en janvier dernier, le Parti populaire a présenté au Congrès une réforme qui permettrait la fermeture immédiate de dossiers en cours.
Ce 11 février, le Parti a voté cette proposition à la majorité au Congrès. Presque tous les partis d’opposition ont pourtant voté contre cette loi. Au vu des faits, l’Institut des droits de l’homme de l’Université de Valence et 16 autres organisations ont accusé ce vote d’être inconstitutionnel.
«La proposition de loi sur la justice universelle est une tentative de changement normatif pour adapter clairement notre législation à la Loi internationale,» précisait le parti populaire sur son site web.

 

Les responsables de violences au Tibet qui pourraient rester impunis:

Jiang Zemin: ancien dirigeant du PCC. Génocide, tortures et crimes contre l’humanité lors des répressions au Tibet. Selon le dossier ouvert à son encontre: «Jiang Zemin a soumis les Tibétains sans aucun discernement et a appliqué des politiques de planning familial incluant la pratique étendue de stérilisations et avortements forcés.» De plus, le peuple tibétain a été soumis à des «tortures généralisées» au cours des manœuvres de colonisation chinoise.
Li Peng: dirigeant chinois à la fin des années 80 et début des années 90. il est tenu responsable d’avoir décrété la loi martiale au Tibet en mars 1989.
Ren Rong: secrétaire de Parti au Tibet entre 1971 et 1980.
Yin Fatang: successeur de Ren Rong jusqu’en 1985.
Qiao Shi: ancien dirigeant de la sécurité chinoise responsable de la police armée. Il est accusé des mouvements de répression contre les manifestations tibétaines durant lesquels de nombreux Tibétains ont été blessés et tués.
Chen Kuiyuan: secrétaire du Parti au Tibet entre 1992 et 2001.
Peng Pelyun: Ministre du planning familial dans les années 1980. Elle est accusée d’avoir dirigé des politiques de planning familial pour «réduire la population tibétaine en tant que groupe ethnique et religieux.»
Hu Jintao: ancien dirigeant du PCC. Il est responsable du génocide sans avoir directement participé au harcèlement envers la nation tibétaine.

http://www.epochtimes.fr/front/14/2/15/n3509386/lauespagne-vote-une-nouvelle-loi-sous-la-dicteee-du-pcc.htm

 

15 Février 2014

Ngaba (Tibet) 13 février 2014 : un 127ème tibétain s'auto-immole par le feu.


http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22411

15 Février 2014

Le soleil brille dans le clair ciel bleu de New Delhi, où des tibétains et des himalayens se rassemblent dans le luxuriant parc Bouddha Jayanti, crée à l’occasion du 2500ème anniversaire de la naissance en Inde du Bouddha. Par ce froid vif d’un matin d’hiver, ils traversent le parc en suivant les allées qui serpentent entre les pelouses et les petits cours d’eau, pour se rendre dans l’espace spécial situé à côté de la statue dorée du Bouddha. Le trône de Karmapa a été installé sur une estrade, au-dessus, un dais de soie rouge se balance dans la brise légère.
Une fois encore Gyalwang Karmapa va offrir initiation et enseignement à la requête de l’Association Culturelle Bouddhiste Himalayenne. Ce rassemblement annuel des populations tibétaines et himalayennes existe depuis cinq ans.

A son arrivée dans le parc, Gyalwang Karmapa est escorté par les traditionnels gyalings, trompes et nuages d’encens. Il s’arrête d’abord devant la statue du Bouddha, se prosterne et offre la kata blanche.
Lama Chospel Zopa – Président de l’Association Culturelle Bouddhiste Himalayenne, ancien membre de la Commission Nationale des Minorités, et Vice-président de la Commission Nationale du Recensement des Castes et des Tribus du gouvernement indien – accueille Gyalwang Karmapa et lui réitère sa requête pour l’initiation du Bouddha de Médecine et un enseignement sur le Bouddha Dharma.

« Nous sommes bouddhistes depuis des générations et des générations, je ne suis pas certain que vous souhaitiez un enseignement sur le bouddhisme! » Dit Karmapa en plaisantant, provoquant une hilarité générale dans la foule des tibétains et des himalayens présents.

Et pourtant, il leur donne avec art un enseignement sur la façon d’approfondir la foi naturelle et la confiance en le Dharma du Bouddha qu’ils partagent depuis leur naissance. Il parle en tibétain, mais il est traduit en hindi par Roshan Lal Negi afin que ses paroles soient bénéfiques à tous les himalayens.

« Beaucoup de tibétains et d’himalayens ont une foi, une confiance solides dans le Bouddha Dharma. Ceci vous apporte 50 à 60% de vos besoins. Vous avez donc déjà une grande part de ce qui vous est nécessaire, si vous ajoutez les quelques % qui vous manquent en vous efforçant d’étudier, vous obtiendrez tout ce qui vous permettra de devenir des pratiquants émérites. »

Il a expliqué qu’ils avaient déjà beaucoup de chance d’avoir cette foi et cette confiance dans le Bouddha Dharma, elles sont une base importante, mais ne suffisent pas.

« Ce qui reste à faire maintenant c’est d’étudier. Étudier tout ce qui peut être utile à une bonne pratique du Dharma. Et alors nous pourrons être des pratiquants à 100% et nous obtiendrons à 100% les fruits de notre pratique. »
« Bien que nous ayons une longue histoire de disciples du Bouddha, nous ne sommes pas familiers avec l’application dans nos vies des points essentiels du bouddhisme. Ceci est un peu triste. »

Il a fait remarquer que dans les régions himalayennes, l’éducation n’est pas suffisamment mise en valeur, tant sur le plan général que sur le plan de l’étude du Dharma. Et pourtant de nos jours des écoles s’ouvrent même dans les zones reculées.

« Les jeunes peuvent saisir cette opportunité d’étudier. Mais pas seulement faire des études générales, mais aussi donner une grande importance à l’étude du Dharma. »

Gyalwang Karmapa a ensuite dit combien la foi et la confiance dans le Bouddha Dharma pouvaient tourner notre esprit vers une orientation positive et nous encourager lorsque nous rencontrons l’adversité.

« Nous sommes nombreux à avoir fui le Tibet pour nous réfugier en Inde. Et si nous regardons ce que nous avons expérimenté alors, nous pouvons y voir un exemple très clair du pouvoir de la foi. C’est notre foi qui a été une condition essentielle à notre arrivée ici. La route que nous avons dû suivre pour venir du Tibet en Inde a été marquée par de grandes difficultés. Pour pouvoir faire face à ces difficultés – et même pour prendre la décision de partir – nous avons eu besoin de cette foi. Si nous avions tergiversé, perdu notre foi, notre courage, nous n’aurions jamais entrepris ce voyage. Ceci est un exemple vivant du pouvoir de la foi. »

Il a fait référence à sa propre fuite du Tibet pour expliquer le pouvoir de la foi.

« Lorsque j’ai pris ma décision de venir en Inde, j’en voyais tous les bénéfices. Mais si j’avais seulement fait appel à mon cerveau pour étudier les risques et les dangers potentiels de cette décision, je n’aurais pas eu la force de venir. Nous devons avoir foi dans les bénéfices de ce que nous allons entreprendre et avoir foi et confiance dans notre capacité à le faire. Nous avons besoin de la foi dès le début et ensuite tout le long de la route afin de rester fort lorsque les obstacles surviennent. »

Gyalwang Karmapa a offert l’initiation du Bouddha de Médecine et transmis avec habileté le pouvoir de guérison des bénédictions du Bouddha. Il a demandé avec insistance à toutes les personnes présentes de prendre soin de leur santé en leur expliquant que c’est un corps sain et un esprit sain qui permettent au bonheur de se manifester.

Pour conclure il a dit combien ce rassemblement des communautés tibétaines et himalayennes, réunies ici à Delhi en une même famille, le rendait heureux.

« Nous sommes unis parce que nous sommes des êtres humains, nous sommes unis parce que nous sommes bouddhistes, nous sommes unis parce que nous partageons le même environnement himalayen. Mon souhait est que nous puissions partager ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Lorsque quelque chose de positif advient, nous pouvons tous partager ce bonheur. Lorsque des difficultés se manifestent pour certains d’entre-nous, nous pouvons porter ensemble ce fardeau. Nous pouvons faire face ensemble à toutes les difficultés qui se présentent, comme une même famille. »

http://www.kagyuoffice-fr.org/17e_karmapa/2014/02/a-delhi-gyalwang-karmapa-offre-initiation-et-enseignement-sur-le-bouddha-de-medecine-a-des-tibetains-et-des-himalayens/

 


14 Février 2014

Un rassemblement citoyen pour une initiative française visant la reprise des Pourparlers Sino-Tibétain.
Mercredi, 26 février 2014 de 15h à 18h Devant le Ministère des Affaires Etrangères à Paris Métro : Invalides
Compte tenue de la situation au Tibet, un collectif des Associations françaises de soutien au Tibet, ainsi que la Communauté Tibétaine de France organisent ce rassemblement citoyen afin de solliciter le Gouvernement français pour une initiative française visant la reprise des pourparlers Sino-Tibétain.
Nous saluons de tout coeur, que la France entretienne une excellente relation diplomatique avec "la République populaire de Chine" ; par conséquent, nous sommes convaincus que le gouvernement chinois accorderait plus d’attention si la France présenterait des propositions constructives pour l’aboutissement des pourparlers Sino-Tibétain vers une solution politique mutuellement souhaitable.
Dans ce contexte si difficile pour les Tibétains du Tibet, depuis 2009, 125 Tibétains se sont immolés en réclamant la liberté et le retour de Sa Sainteté le Dalai Lama au Tibet, sans compter tous ceux et celles qui se sont fait arrêter et torturer à mort pour avoir osé exprimer pacifiquement leurs opinions politiques.
Nous souhaiterions vivement que la France s’engage davantage et qu’elle investisse son savoir-faire diplomatique pour faire entendre la voix du peuple tibétain par les autorités chinoises, et que le Tibet puisse bénéficier pleinement de l’ensemble des prérogatives d’un Etat autonome.
Cette aspiration tibétaine est fondée sur la constitution et la législation chinoise ; d’ailleurs, à ce sujet, un mémorandum sur une autonomie réelle pour le Peuple tibétain a été soumit au gouvernement chinois en novembre 2008 par les émissaires tibétains.
Les Chinois et les Tibétains, ont besoin de la France pour créer une atmosphère de confiance, suite à laquelle, il serait possible d’effectuer des échanges de vues sur le sujet qui nous préoccupe tous afin de trouver une solution au problème tibétain et cela dans l’intérêt même de la Chine.
Nous vous demandons d’être nombreux à participer au rassemblement devant le Quai d’Orsay et nous vous sollicitons de nous aider à relayer préalablement cet appel auprès de grand média. Nous allons user tous ensemble de notre liberté d’expression en France, pour faire avancer celle du peuple tibétain au Tibet.
 
Nous tenons à vous remercier de tout coeur à toute et à tous de votre soutien constant et de votre solidarité fraternelle à l’égard du Peuple Tibétain. Vive l’amitié franco-Tibétaine
Bod Gyalo.
Par le Bureau de la Communauté Tibétaine de France et ses Amis
 

14 Février 2014
Le Parlement écossais s’exprime sur les auto-immolations au Tibet

Londres : - La grave question des auto-immolations au Tibet a été l’objet d’une récente discussion, avec le débat dédié à la crise le 4 février au Parlement écossais.

Reconnaissant la dégradation de la situation des droits de l’homme au Tibet, la députée Maureen Watt a initié le mouvement pour débattre de la question et du rôle de l’Ecosse dans le soutien aux droits de l’homme à la table internationale. Au cours du débat, Watt a souligné « les actions extraordinaires des Tibétains qui sont poussés à protester contre les politiques chinoises dans la région », condamnant le rapport chinois aux droits de l’homme au Tibet.

Elle a observé que ces 3 dernières années, au moins 127 Tibétains se sont immolés par le feu en signe de protestation contre l’oppression de leur religion et de leur culture par les Chinois. Elle a poursuivi pour remercier les soutiens du Tibet, leur travail et leurs efforts sans relâche pour soulever la question et essayer de préserver la culture tibétaine.

D’autres voix se sont joint au débat, dont le député Julian McGregor qui a appelé à un accès sans restrictions au Tibet, et a exprimé le besoin urgent pour les Tibétains d’être en mesure de pratiquer leur religion et leur langue. McGregor a ajouté qu’il espérait sincèrement voir la position de la Chine changer, particulièrement en raison de sa situation actuelle au Conseil des Nations Unies, et les droits humains fondamentaux respectés.

La députée Alison Johnson a dit être ravie de tenir au Parlement écossais la première discussion sur le Tibet et sur les protestations par auto-immolation, déclarant que « ces immolations ne sont pas une forme de protestation irrationnelle - ils pensent que c’est le meilleur moyen de faire changer la situation effroyable dans laquelle ils se trouvent ».

La réunion a été initiée en partie en écho à une question soulevée au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, par 11 pays qui ont demandé à la Chine d’améliorer les droits humains des Tibétains. De graves inquiétudes ont également été exprimées à propos des tentatives de la Chine d’empêcher des comptes-rendus précis sur les immolations d’arriver jusqu’aux médias, ainsi que sur le black-out des medias et les programmes de surveillance de masse suite aux protestations, et les membres du Parlement ont condamné la criminalisation des familles et des témoins des incidents.

La délégation a aussi été d’accord sur le fait que les actions d’immolation des Tibétains sont massivement une réponse aux restrictions sur la religion, la langue, l’accès à l’emploi, et la dégradation des ressources en eau et des pâturages dans les régions nomades à travers le Tibet.

Il a été remarqué que le Parlement écossais devrait viser à persuader la Chine de mettre fin ouvertement à la répression dans la région, ajoutant qu’afin que la Chine se développe économiquement, elle doit aussi se développer socialement, et qu’actuellement la Chine n’est pas dans une démarche de développement durable. Il a été ajouté que le secrétariat du cabinet du Parlement écossais devrait écrire à l’UNESCO pour l’encourager à faire davantage en faveur de la protection de la culture et de l’héritage tibétains, qui sont vulnérables.

La secrétaire à la culture Fiona Hyslop a réitéré : « Soyons clairs, le gouvernement écossais condamne les violations des droits de l’homme où qu’ils soient et soutenir les droits civils et politiques fondamentaux est un devoir au cœur de cet Etat ».

http://www.tibetan.fr/?Le-Parlement-ecossais-s-exprime

 

11 Février 2014
La marche du TYC pour le souvenir du soulèvement tibétain commence et va durer un mois.

 

Par Lobsang Wangyal / Publié le 8 février 2014

MCLEOD GANJ, Inde,

Un groupe d’activistes du Tibetan Youth Congress (TYC) s’est embarqué dans une marche d’un mois de McLeod Ganj à la capitale indienne Delhi, pour attirer l’attention sur la situation critique actuelle au Tibet.

Après une prière et avoir observé une minute de silence pour les combattants de la liberté qui sont tombés, le président du TYC Tenzing Jigme a pris la tête de la marche depuis Lhagyal-ri, où le TYC a installé des bustes de Thupten Ngodup et Jamphel Yeshi, qui se sont immolés par le feu à Delhi en signe de protestation contre la domination chinoise au Tibet, respectivement en 1998 et 2012. « Cette marche pacifique vise à mettre en lumière la situation critique actuelle au Tibet, à soutenir les demandes et aspirations des immolés, et à montrer notre solidarité avec les Tibétains de l’intérieur » dit Tenzing Jigme.

« Le Tibet fait face aujourd’hui à une lutte à mort. Par conséquent, il y a eu 126 cas connus d’auto-immolation sur le plateau [tibétain] ». Le groupe de 55 personnes, symbolisant les 55 années de domination chinoise sur le Tibet, marchera sur environ 600 kilomètres, jusqu’à Delhi où la marche s’achèvera pour le 55 ème anniversaire du soulèvement tibétain le 10 mars.

Un memorandum contenant une série de 5 requêtes sera remis à l’ambassade de Chine à New Delhi, demandant que le gouvernement chinois réponde positivement aux exigences des immolés, qui ont appelé entre autres au retour au Tibet du Dalai Lama. D’autres demandes concernent la libération de tous les prisonniers politiques, dont le 11ème Panchen Lama Gendun Choekyi Nyima, Tulku Tenzin Delek et Rongye Adak, l’autorisation pour les medias internationaux et pour un groupe international de jeunes indépendant de se rendre au Tibet pour enquêter sur la situation sur le terrain, l’arrêt immédiat des transferts de populations au Tibet et de l’insidieuse « campagne de rééducation patriotique » qui est imposée au peuple tibétain.

Pour finir, le TYC appelle à la fin des essais nucléaires, de l’exploitation minière excessive, et des barrages sur les rivières du plateau tibétain. Des lettres séparées seront également remises aux Nations Unies et aux ambassades d’autres pays afin de soutenir les demandes du TYC.

Les membres du TYC de toute l’Inde et du Népal participant à la marche. Pema Dorje, 70 ans, du camp de réfugiés tibétain de Dekiling, est le plus vieux marcheur. Sandesh Meshram, secrétaire de l’Amitié Inde-Tibet de Nagpur, est un supporter Indien du Tibet qui prend part à la marche. Il s’associe à la lutte aux côtés des Tibétains depuis 1986, il a participé à de nombreuses marches pour la paix et rallyes vélo, et grèves de la faim. Le Tibetan Youth Congress est la plus importante ONG tibétaine en exil, et soutient l’idée d’un Tibet indépendant de la Chine.

http://www.tibetan.fr/?La-marche-du-TYC-pour-le-souvenir

 

11 Février 2014
Escalade de la répression dans le comté tibétain de Diru

Un jeune Tibétain battu à mort, deux autres condamnés à de lourdes peines, un disparu.

Un jeune Tibétain est mort en détention peu de temps après son arrestation dans le comté de Diru (Ch : Biru), Préfecture de Nagchu (Ch : Naqu), Région Autonome du Tibet (TAR).

Konchok Dakpa, un jeune du village de Chamram dans la municipalité de Diru, a été mis à l’isolement pendant des semaines après son arrestation en décembre 2013. Le 20 janvier 2014, son corps a été rendu à sa famille qui a reçu des ordres stricts pour ne pas parler de la mort avec d’autres personnes. Des sources ayant des contacts à Diru disent que Konchok Dakpa a été sévèrement battu et torturé pendant sa mise au secret, indiquant que sa mort était la conséquence directe de la torture policière. Des résidents tibétains croient qu’il a été très probablement puni pour sa participation à la manifestation de mai 2013 contre l’exploitation minière chinoise de la montagne sacrée de Naglha Dzamba.

La nouvelle de la mort de Konchok Dakpa survient peu de temps après que l’on ait appris la mort de l’érudit bouddhiste Geshe Ngawang Jamyang, dont le corps a été rendu à sa famille fin décembre 2013, moins d’un mois après son arrestation.

D’après les dernières informations, Kelsang Choklang, le moine du monastère de Tarmoe qui avait été arrêté avec Geshe Ngawang Jamyang, a été condamné à 10 ans de prison. Natif du village Yuthang dans la municipalité de Tsachu, il a été condamné en janvier 2014. Des résidents tibétains disent qu’il a été probablement accusé de « rassemblement illegal bien qu’ils croient que les charges soient fausses. « Kelsang Choklang est connu pour son grand amour et respect de la culture tibétaine. Il a toujours été appelé pour protéger la culture tibétaine et l’harmonie entre les différentes nationalités » dit une source au TCHRD.

Un autre laïc Tibétain, Dorje Dragtsel, a aussi été condamné à 11 ans de prison le mois dernier. Des sources disent qu’il lui a été infligé 7 ans pour avoir soit disant été l’un des meneurs de la manifestation de mai 2013 contre les activités minières sur la montagne sacrée de Naglha Dzamba, plus 3 ans pour avoir prêté de l’argent sans raison et un an pour faire obstruction au travail des cadres permanents du comté de Diru. Les détails sur la seconde accusation restent flous car on ne peut vérifier immédiatement comment quelqu’un peut être accusé d’aider les autres, dans ce cas en prêtant de l’argent

Dorje Dragtsel est porté disparu depuis son arrestation le 3 octobre 2013. Le 6 octobre, la mise au secret de Dragtsel a déclenché une protestation parmi les Tibétains de la municipalité de Dathang. La protestation a été violemment réprimée par environ 300 membres des forces de sécurité utilisant des armes à feu et des matraques. Précedent rapport sur Dorje Dragtsel.

Tsultrim Nyendak est porté disparu depuis son arrestation fin 2013. La situation de Tsultrim Nyendak, un moine du monastère de Rabten dans la municipalité de Tsachu, demeure inconnue depuis son arrestation à Lhassa fin 2013. Des sources citent des résidents Tibétains qui disent que des centaines de personnes ont été ciblées, ont été arrêtées ou ont disparu depuis la répression qui a commencé l’an dernier dans le comté de Diru au nom de la campagne du président chinois Xi Jinpin. Beaucoup sont visés et arrêtés sous de faux prétextes et le sort de bien plus demeure inconnu en raison des restrictions sur les moyens de communication. Des sources disent que dans au moins 3 comtés de la partie orientale de la préfecture de Nagchu, dont Diru, toutes les lignes de communications ont été bloquées et les résidents rencontrent d’énormes difficultés pour contacter leurs amis et leurs familles.

http://www.tibetan.fr/?Escalade-de-la-repression-dans-le

 

11 Février 2014
Déclaration de la Haute Représentante Catherine Ashton sur les défenseurs des droits de l’homme et leurs familles en Chine

Déclaration de la Haute Représentante Catherine Ashton au nom de l’Union Européenne à propos du sort des défenseurs des droits de l’homme et de leurs familles en Chine. L’UE a salué les récentes décisions des autorités chinoises d’approfondir la réforme du système judiciaire et de soutenir la Constitution et les lois pour la protection des droits de l’homme.

Cependant, ces dernières semaines, l’UE a été très préoccupée par les procès, les condamnations, les détentions et les placements en résidence surveillée d’un certain nombre de Chinois défenseurs des droits de l’homme. Certains, comme Xu Zhiyong, préconisaient pacifiquement la justice sociale et une société fondée sur le respect du droit et plus de transparence dans la lutte contre la corruption. Certains, comme Ilham Tohti, faisaient la promotion des droits de l’homme parmi les minorités, alors que d’autres, comme Cao Shunli, soutenaient la participation d’une société civile indépendante à l’examen périodique universel de la Chine par les Nations Unies.

L’UE est également préoccupée par l’état de santé de quelques défenseurs des droits de l’homme en vue, et de leurs familles, qui sont en résidence surveillée ou incarcérés, et qui ne reçoivent pas les soins médicaux appropriés. L’UE presse la Chine de mettre en œuvre les déclarations formulées lors du dernier 3 ème Plenum du 18 ème Congrès du PC, ainsi que les engagements pris devant le Conseil des droits de l’homme, en libérant tous ceux qui sont emprisonnés ou détenus pour l’expression pacifique de leurs opinions.

lien : http://tibet.net/wp-content/uploads...

 

11 Février 2014
Chine - censure, février 2014 - les médias étrangers punis par la Chine pour avoir relayé les affaires de Chinaleaks
Censure massive chinoise des médias étrangers

Submitted by martin on GreatFire.org,
Thu, Jan 23, 2014
lien original 
ici



Après le rapport, mardi, des révélations sur les richesses off-shore des élites de la Chine par 
ICIJ (International consurtium of investigative journalists), la Chine a bloqué un nombre important de sites Internet de journaux. Tous les sites ci-dessous ont été bloqués après avoir publié des copies du rapport original. Ils sont tous listés comme éditeurs partenaires des articles de "Chinaleaks" publiés sur le site de l'ICIJ. Le Grand Firewall chinois bloque rarement les sites Internet non-chinois. Beaucoup d'entre eux ont publié la version chinoise du rapport, ce qui explique probablement l'inhabituelle mesure.


Les journaux / Langue du journal / langue de l'article 


http://www.icij.org / English / Chinese

http://www.theguardian.com / English / English

http://www.theglobalmail.org /English / English

http://www.sueddeutsche.de / German / Chinese

http://www.lemonde.fr / French / Chinese

http://www.elpais.com / Spanish / Chinese

http://www.cbc.ca / English / English

http://www.ndr.de / German / German

http://www.lesoir.be / Italian / Italian

http://www.lematin.ch / Swedish / Swedish

http://www.newstapa.org / Korean / Korean

http://pcij.org / English / English

http://trouw.nl / Dutch / Dutch

Les blocages sont inhabituellement sévères. Tout d'abord, tandis que le Grand Firewall est capable de bloquer uniquement un article ou des parties de celui-ci, les sites cités ont tous été complètement bloqués. Pour la BBC, ils ont uniquement bloqués l'article, pas le site en son entier. Comme c'est le cas d'habitude, alors pourquoi de telles mesures ?


Mise à jour: Nous avons trouvé la raison d'un tel blocage. Tous les site Internet listés comme partenaires des articles de "Chinaleaks" publiés par l'ICIJ sont complètement bloqués. Les sites non listés ont seulement leurs articles sur le sujet bloqués. Nous pouvons en déduire que le gouvernement bloque les sites plus par revanche que par contrôle de l'information. Seul un petit pourcentage des utilisateurs du Net chinois peuvent lire l'anglais, alors encore moins l'allemand, l'espagnol, etc.


En second lieu, les sites anglais sont habituellement les cibles des censeurs. Par exemple, l'article publié en anglais par SCMP n'est pas bloqué. Dans le cas des rapports sur Xi Jinping et Wen Jiabao, l'an passé, seuls les sites chinois et les originaux sur les sites anglais ont été affectés, pas les autres médias qui se sont faits le relais de l'information.

Peut-être que la sévérité des mesures suggère que les leaders chinois sont particulièrement préoccupés par ce rapport.

Nous pouvons remarquer avec intérêt que peu de versions chinoises des médias étrangers ont couvert le dossier. Il n'y en a pas mention sur Reuters China, WSJ Chinese, IBTimes Chinese, Nanzao. Ces sites n'ont pas été bloqués. Seul New York Times Chinese (
son journaliste a vu son visa refusé; NdT), qui a été longuement bloqué, a couvert le dossier. Cela suggère que la stratégie pour forcer la presse étrangère à s'autocensurer, consistant à la menacer de blocage et de refus de visa, fonctionne.

Nous, à GreatFire.org croyons en un Internet libre. Nous avons créé un site miroir inviolable pour les versions
anglaises et chinoises du rapport. SVP, partagez avec tous vos amis derrière le Great Firewall.

Correction (postée le 23 janvier 2013): FT Chinese a publié un article en anglais et en chinois sur le rapport du ICIJ. Seul l'article a été bloqué.
Le site web en langue française de CBC Radio Canada n'a pas été bloqué bien qu'il ait publié un article en français sur le rapport.

Traduction France Tibet

http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22391
 

7 Février 2014
126, Phagmo Samdrup, un tibétain de 29 ans s'enflamme

Dharamshala, le 7 février 2014,

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                                                     Phagmo Samdrup, 29 ans


Phagmo Samdrup, un Tibétain de 29 ans s'est immolé par le feu, ce mercredi,  à Tsekhog  ( incorporé à la province du Qinghai en Chine ) en signe de protestation contre les politiques répressives du gouvernement chinois. mercredi.

Il s'agit de la première auto-immolation tibétaine par le feu en signe de protestation non violente de l'année 2014. Portant le nombre d'auto-immolations par le feu à 216, depuis 2009. 


Phagmo Samdrup s'est mis le feu aux environs de 21h30, mercredi,  près de l'école, dans le canton de Dokarmo, à Tsekhog (en chinois , Zeku)  dans le comté Malho ( Huangnan ),  la préfecture autonome tibétaine .

Les forces de police et de sécurité chinoises sont rapidement arrivées sur le lieu de l'immolation et se sont  emparées du corps carbonisé de Phagmo Samdrup  et l'ont mis à l'écart. L'endroit où il se trouve, pas plus que l’état de l'auto-immolé ne sont connus.


Le lendemain matin, les autorités chinoises ont déployé des forces de sécurité massives, ont maillé toute la région autour de Tsekhog et à proximité de Rebgong, où plusieurs immolations avaient eu lieu plus tôt, par des cordons de polices afin de limiter les mouvements des tibétains dans cette région.

L'on sait la promptitude des autorités chinoises pour tenter d'empêcher que filtrent toute information, image et rapports sur la situation réelle du Tibet-occupé, et, à fortiori, quand il s'agit de cette plaie purulente pour le régime chinois qui dépense des sommes astronomiques, la majeure partie du budget d'entre autre le ministère des affaires étrangères y est engouffrée, pour, à défaut de vouloir la cautériser par le remède qui, seul adapté et requis par la communauté internationale, le permettrait, la masquer au reste du monde ainsi qu'à son propre peuple.

Cette plaie purulente que sont les auto-immolations par le feu, en signe de protestation de l'occupation complète, totale du Tibet-historique et de la destruction de sa culture et de son peuple,  que le régime chinois impute - c'est sa seule et unique doxa, son dazibao hors-de-prix, inscrit en lettres effrontément mensongères sur un mur rouge-sang  -  que le régime chinois impute à l'action du " Dalaï-lama et à sa clique ". 

Désinformation organisée, planifiée, budgétisée, films et séries TV à l'appui ..., interdiction de Médias étrangers, CNN by example,  reporters étrangers inquiétés, cueillis aux aéroports, pas forcement chinois - quant d'un voyage précédent à Bod,  བོད་  - Tibet  -  ils en avaient ramené des images par trop explicites de la réalité de la destruction de ce pays, désinformation constante  des populations chinoises quant à ce qui se joue au Tibet, et, comment cela se joue, et, avec quel retentissement à l'échelle planétaire puisqu' un juge espagnol, le juge Santiago Pedraz  a lancé un mandat d'arrêt international contre cinq à huit chinois, au nombre desquels le président Hu Jintao,  pour leur participation et responsabilités génocidaires à la répression sanglante contre le peuple tibétain  - 

Plaie purulente que ces auto-immolations par le feu, en signe de protestation de l'occupation complète, totale du Tibet-historique et de la destruction de sa culture unique, joyau de l'humanité foulée aux pieds par les chenilles des tanks de la modernisation à la chinoise, culture tibétaine extrêmement riche, savante, complexe et hautement sophistiquée, aboutie et plutôt inouïe dans ce qu'elle parvient à mettre à jour dans bien domaines où l'étude, l'expérimentation et la  réflexion sont les moyens, les outils, les armes bien pacifiques nécessaires à parfaire l'homme et le monde dans lequel il vit.



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                          Répression chinoise : " un crime contre l'humanité "


En août 2008, la justice espagnole s'est déclarée compétente pour instruire une plainte du Comité de soutien au Tibet  (CAT)  déposée à Madrid contre ces dirigeants chinois.  Les plaignants estiment que la répression des troubles au Tibet par les autorités chinoises au printemps 2008, est constitutive  " de crimes contre l'humanité par élimination systématique et généralisée de Tibétains, de blessures graves, tortures et disparitions forcées ".


Cette répression a fait, selon eux, au moins 203 morts, plus de 1.000 blessés graves et 5.972 arrestations illégales et disparitions. De son côté, Pékin a assuré qu'un seul Tibétain avait été tué par les forces de sécurité et que les émeutiers avaient tué 21 personnes lors des graves troubles de la mi-mars 2008 au Tibet et dans les régions environnantes.

Le juge Santiago Pedraz souligne que les faits dénoncés par la plainte, s'ils se confirment, " seraient constitutifs de crime contre l'humanité selon la législation pénale espagnole ".

La justice espagnole se reconnaît, depuis 2005, une compétence universelle pour enquêter sur les crimes contre l'humanité, génocides, et tortures de masse commis dans le monde entier, à condition que les faits dénoncés ne fassent pas ou n'aient pas fait l'objet d'une enquête dans le pays concerné.


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                                      Phagmo Samdrup avec sa famille  Photo/ Tibettimes.net


Là encore, ils n'ont pas trainé, l'exercice est bien rodé, maillage policier et militaire, et, déconnexion immédiate, dans la mesure du possible, de toutes les communications susceptibles d'atteindre les médias et de les informer sur les auto-immolations. On peut bien imaginer que leur zèle à tout étouffer sous le boisseau de leur censure brutale dut, parfois, porter, ici et là, ses fruits, et qu'il est bien possible que des protestations par le feu soient ignorées. Furent tues à la connaissance du monde.

Peu avant l'auto-immolation de Phagmo Samdrup, des rapports et des informations parvenaient, faisant état d'une répression militaire, policière, sécuritaire accrue dans diverses parties du Tibet-occupé à l'approche des fêtes de fin d'année, et, du nouvel An Tibétain qui a lieu le 2 Mars.

Phagmo Samdrup, marié et père de deux enfants, était un pratiquant tantrique tibétain. 

La vague d'auto-immolation au Tibet a débuté en 2009, lorsque Tapey, un jeune moine du monastère de Kirti  s'est auto-immolé par le feu pour protester contre la répression violente du gouvernement chinois dans le comté de Ngaba ( incorporé dans la province du Sichuan de la Chine ) en réponse à la manifestation pacifique de 2008.

Depuis,  plus de 126 Tibétains provenant de diverses régions du Tibet, et dont certains à l'extérieur des frontières du Tibet-occupé, et en voie de modernisation-accéléré, se sont mis le feu  en signe de protestation contre les politiques répressives du gouvernement chinois dans les régions tibétaines . Parmi eux, 107 sont morts, tandis que le sort des quelques vingt autres tibétains à s'être, de la sorte insurgés contre l'occupation et la destruction de leur pays, est inconnu. 

La plupart des immolés volontaires par le feu ont demandé le retour de Sa Sainteté le Dalaï-lama au Tibet, la libération de sa prison chinoise du Panchen Lama, pour certains le retour également d'autres grands lamas, dignitaires érudits du Bouddhisme Tantrisme Tibétain en exil, ainsi que la liberté pour les Tibétains .

Le dernier tibétain à s'être auto-immolé en signe de protestation, le 19 Décembre 2013, le moine Tsultrim Gyatsoa laissé une note écrite, manuscrite sur les raisons de son acte et les causes qui l'ont conduit à s'immoler. Un testament.

Chez les Tibétains, l'écrit est énergie. Le testament a été lu. A été vu. Porté au vu et au su de tous.

Sikyong, Dr Lobsang Sangay, le chef démocratiquement élu du gouvernement du Tibet en exil, répondait le 5 février dernier à une question sur les auto-immolations :

 " Le cycle de manifestations d'auto-immolation au Tibet reflète le niveau de la répression dugouvernement chinois au Tibet. Les Tibétains de l'intérieur sont poussés à se brûler en signe de protestation contre la politique de répression du gouvernement chinois, la persécution religieuse,l'assimilation culturelle, la marginalisation économique et la destruction de l'environnement. L'Administration Centrale Tibétaine,  à Dharamsala, a toujours fait appel aux Tibétains de ne pas recourir à des formes radicales de protestation, y compris l'auto-immolation ".

 

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                     The martyr became the protector

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                         Veillée à la bougie pour Phagmo Samdrup à Dharamshala


"  Depuis 2009, 107 Tibétains se sont ainsi sacrifiés, dont 28 pour le seul mois de novembre 2012, juste avant et pendant le 18ème Congrès du Parti communiste chinois.

Hélas, 90 d’entre eux sont morts désormais.

Un tel prix est sans précédent dans l’histoire mondiale récente.

Si les immolés sont majoritairement des moines, des Tibétains d’autres horizons figurent également parmi eux (nomades, paysans, enseignants, étudiants), venant des trois provinces tibétaines : U-Tsang, Kham et Amdo, y compris de Lhassa, la capitale.

Nous dédions cette journée à tous les auto-immolés et ceux qui sont décédés pour le Tibet. L’occupation et la répression menée par le gouvernement chinois au Tibet sont les causes premières qui poussent des Tibétains à s’immoler. Les Tibétains subissent et constatent l’assaut continuel de la Chine sur la civilisation tibétaine, sur son identité et sa dignité mêmes.

Ils éprouvent un profond ressentiment envers la diabolisation chinoise de Sa Sainteté le Dalaï-Lama.

Ils s’alarment face aux flots de colons chinois qui arrivent au Tibet, investissant les emplois, la terre et l’avenir même des Tibétains et ce faisant, transformant les villes tibétaines en enclaves chinoises.

Ils s’opposent aussi au déplacement de centaines de milliers de nomades des pâturages vers des ghettos permanents, réduisant des familles jusque là autosuffisantes à la pauvreté. Ils sont témoins d’activités de développement de type colonial envoyant les ressources naturelles tibétaines dans les mâchoires d’une Chine affamée à hauteur de milliards de dollars.

Ces politiques pourraient donc mener à conclure que la Chine veut le Tibet mais pas le peuple Tibétain.

Pourtant, lorsque les Tibétains répondent à ces violations ne serait-ce que par le biais de protestation la plus légère, ils encourent un emprisonnement prolongé, la torture, l’humiliation publique voire la disparition entre les mains des forces de sécurité. L’interdiction de manifestations pacifiques et la dureté des sanctions forcent les Tibétains à l’immolation.

Ceux-ci préfèrent la mort au silence et à la soumission au gouvernement chinois. Les récentes tentatives par les autorités de criminaliser les immolés et de persécuter leurs familles et leurs proches via des jugements fantoches vont immanquablement prolonger le cycle des immolations, de la persécution, générant encore davantage de sacrifices humains.

Par le biais de divers médias, le Kashag lance des appels réguliers et tente de catégoriquement dissuader les Tibétains du Tibet de s’immoler en guise de protestation.

La vie est précieuse et nous ne souhaitons pas que des êtres humains meurent de telle manière.

En tant que bouddhistes, nous prions pour les âmes des défunts. En tant que Tibétains, notre mission sacrée est de soutenir les aspirations des Tibétains du Tibet : le retour de Sa Sainteté le grand Dalaï Lama au Tibet, la liberté et l’unité des Tibétains.

Que la Chine cesse enfin son intransigeance dans sa politique tibétaine et respecte les aspirations des Tibétains est la seule manière de mettre un terme à cette situation grave et brutale."

Sikyong Dr Lobsang Sangay, le 10 mars 2013,  Dharamsala
for Phagmo Samdrub

http://blogs.mediapart.fr/edition/tibet/article/070214/126-phagmo-samdrup-un-tibetain-de-29-ans-senflamme

 
 

7 Février 2014
L’héritier politique du Dalai Lama se rend à Tawang

New Delhi : Avant le prochain round de négociations sur les frontières entre les représentants spéciaux de New Delhi et Pékin, l’Inde a dernièrement autorisé le chef du gouvernement tibétain en exil, Lobsang Sangay, à se rendre à Tawang, une ville frontalière de l’Arunachal Pradesh au cœur de la dispute territoriale entre la Chine et l’Inde.

Sangay, l’héritier politique du Dalai Lama, s’est rendu à Tawang le 25 janvier dernier, environ une quinzaine de jours avant l’arrivée à New Delhi du Conseiller d’Etat chinois Yang Jiechi qui doit rencontrer son homologue indien et Conseiller pour la sécurité nationale Shiv Shankar Menon. Il se rend également dans d’autres implantations tibétaines de l’Arunachal Pradesh, dont celles qui sont proches de la ligne de contrôle objet de la dispute entre l’Inde et la Chine. Le Dalai Lama est lui-même également attendu samedi pour une visite de 5 jours dans les Etats du nord-est, l’Assam et le Meghalaya. Il doit inaugurer un festival de la culture et de l’art tibétains à Guwahati, bien qu’une visite en Arunachal Pradesh ne soit pas prévue.

Le geste de New Delhi autorisant Sangay à se rendre en Arunachal Pradesh juste avant les discussions sur les frontières apparaît significatif alors que Pékin revendique la totalité de l’Etat frontalier indien comme une partie de la Chine. Pékin, qui accuse le Dalai Lama de diriger un mouvement séparatiste, a vivement protesté contre la visite du leader tibétain à Tawang en novembre 2009. Cependant, New Delhi a répondu en déclarant que le Dalai Lama, un chef spirituel révéré, était un invité d’honneur de l’Inde et qu’il pouvait se rendre n’importe où dans le pays.

Menon et Yang sont les représentants spéciaux de New Delhi et Pékin pour les négociations destinées à résoudre la dispute frontalière. Ils doivent se rencontrer le 10 février pour le 17ème round de discussions sur les frontières. Il pourrait s’agir du dernier dialogue de ce type entre les deux pays avant que l’Inde se rende aux urnes en avril-mai.

Les deux représentants spéciaux pour les négociations sur les frontières ont mené 16 rounds de discussions depuis 2003, le dernier s’étant tenu en juin 2013. Le Dalai Lama, à présent âgé de 78 ans, a délégué à Sangay en 2011 la direction politique de la lutte tibétaine contre la domination chinoise sur le Tibet, maintenant vieille d’un demi-siècle.

http://www.tibetan.fr/?L-heritier-politique-du-Dalai-Lama

 

3 Février 2014
Un ministre Tibétain dit que la Chine surveille les Tibétains d’Australie

DHARAMSHALA, 29 janvier : le ministre Tibétain de l’information et des relations internationales, Diki Choyyang, a prétendu que les officiels de l’ambassade de Chine intimident les Tibétains d’Australie qui demandent un visa pour le Tibet, d’après The Australian.

L’Australie héberge 1000 Tibétains, pour la plupart d’anciens prisonniers politiques et leurs familles. Mme Dicki Choyyang a fait cette annonce après avoir rencontré des membres des communautés tibétaine et chinoise à Sydney, Brisbane, Canberra et Melbourne. "C’est un sujet dont les Australiens et leur gouvernement doivent être avertis” selon les propos de Mme Choyyang cités par The Australian.

Les autorités chinoises, dit-elle, “surveillent la communauté tibétaine ici de près”.

Mme. Choyyang dit qu’il était régulièrement demandé aux gens venant du Tibet s’ils étaient membres de l’Association tibétaine d’Australie, s’ils avaient pris part à des manifestations en Australie, et s’ils avaient contribué à l’Administration Centrale Tibétaine basée à Dharamsala dans le nord de l’Inde.

“C’est une atteinte flagrante à la souveraineté de l’Australie. Pour les personnes concernées, c’est un chantage émotionnel” dit Mme Choyyang. "Ils sont libres en tant que citoyens Australiens de participer à toute activité légale et pacifique”.

Michael Danby, le parlementaire travailliste de Melbourne et président du groupe parlementaire multi-partis pour le Tibet, dit que “l’intimidation de citoyens Australiens” est très préoccupante, et ne devrait pas être prise à la légère. “J’écrirai au Ministre des Affaires étrangères afin d’enquêter sur ces comptes-rendus”.

Le Département des Affaires étrangères et du commerce ainsi que l’ambassade de Chine ont décliné tout commentaire lorsqu’ils ont été contactés par The Australian.

Le ministre tibétain est en Australie au titre des efforts de l’administration tibétaine pour tendre la main aux communautés chinoises d’Australie et pour assister au festival du Tibet à Melbourne qui s’est terminé récemment. Elle a appelé les Australiens à aider son administration à engager le dialogue avec le gouvernement chinois.

Dans une interview par l’Australian News Network mardi, elle a déclaré “nous ne cherchons pas l’indépendance, nous cherchons à résoudre la question du Tibet par le biais d’une véritable autonomie ou par la “voie du milieu”, dans le cadre de la constitution chinoise, sans remettre en question la politique et l’intégrité territoriale de la Chine”. Elle a ajouté qu’il est dans l’intérêt de la Chine de répondre à la question du Tibet.

http://www.tibetan.fr/?Un-ministre-Tibetain-dit-que-la

 

2 Fevrier 2014
Chhattisgarh promotes Mainpat as new tourism hotspot

Chhattisgarh Tourism Board is extensively promoting Mainpat, Chhattisgarh's only hill station as its latest happening destination. Often referred to as 'Shimla of central India', Mainpat is a picturesque hill station located close to Bilaspur.

Speaking exclusively to Financial Express Online, Pallavi Shimpley, tourist officer, Chhattisgarh Tourism Board, said, “Chhattisgarh offers a variety of tourist destinations. The newly opened hill station, Mainpat is one of the finest hill station in India. We are aggressively promoting this new destination throughout the nation. Bastar, Bilaspur and Raipur are well known among the tourists, but Mainpat is still an unexplored destination. ”

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Mainpat has a large number of migrant Tibetans who settled here after the Dalai Lama and his followers came to India. The destination offers many picturesque waterfalls, the Bandarkot, Rakamada caves and many Tibetan monasteries. Shimpley added, “Manipat has a lot of monasteries and Tibetan settlements, apart from the beautiful and scenic waterfalls and forests. It is also famous amongst the trekkers and rock climbers.”

Chhattisgarh Tourism Board was one of the participants in the 'Discover India Fest' held in Mumbai from December 20- 22, 2013. During this event all the participant states offered exclusive discounts on their various package tours and accommodation options.

http://www.financialexpress.com

 
 
APACT  
 




Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.












 
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"Mainpat 2013"


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Beru Khyentse Rinpoche à Pau Aout 2013




Prisonniers Tibétains


Discours de Monsieur Robert BADINTER, Ancien Ministre de la Justice Lors du RASSEMBLEMENT EUROPEEN POUR LE TIBET à PARIS le 14 mars 2015.





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