Liste des parrainages très urgents (mise à jour le 11/02/2024)
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En 2024 les frais de scolarité des élèves de TCV sont de :
48€/mois pour les classes 6, 7 et 8
50€/mois pour les classes 9 et 10 (55€/mois à TCV Selakui),
68€/mois pour les classes 11 et 12 (70€/mois pour TCV Selakui)
Bébé en vert
Elèves de la maternelle STS Mainpat à la terminale en rouge
Elèves des écoles TCV en orange
Enfants adivasis indiens en violet
Etudiants en bleu
Personne âgée ou malade, nonne ou lama en noir
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L’histoire de la colonisation tibétaine : le passé et les perspectives d’avenir de Mainpat Phendeling
Dans cet épisode spécial, nous nous sommes rendus dans la région centrale de l’Inde pour en savoir plus sur la seule colonie tibétaine de l’État du Chhattisgarh. Fondée en 1962, Mainpat Phendeling est nichée sur la colline de Mainpat, avec un climat modéré et un sol fertile. Le terrain a été mis à disposition par l’autorité gouvernementale de l’État du Madhya Pradesh pour accueillir environ 1 400 réfugiés tibétains nouvellement arrivés. Alors que l’agriculture était autrefois le principal moyen de subsistance, les villageois se sont depuis tournés vers la vente de pulls et d’autres secteurs de services. Nous avons parlé avec certains des premiers colons et des deuxièmes générations qui ont travaillé la terre pour mieux comprendre leur histoire et comprendre ce que l’avenir réserve à la communauté.
The story of Tibetan settlement: Mainpat Phendeling’s past and future prospects
In this special episode, we traveled to the Central region of India to learn about the only Tibetan settlement in the state of Chhattisgarh. Established in 1962, Mainpat Phedeling is nestled on Mainpat Hill, with a moderate climate and fertile soil. The land was made available by the then state government authority of Madhya Pradesh to accommodate around 1,400 newly arrived Tibetan refugees. While farming was once the primary means of sustenance, villagers have since transitioned to sweater selling and other service sectors. We spoke with some of the early settlers and second generations who worked the land to gain insights into their history and to understand what the future holds for the community.
Compte rendu de la reunion avec le Sykiong Penpa Tsering à
Paris au bureau de la "maison du Tibet" le Samedi 18 Mai
Sikyong Penpa Tsering avait un emploi du temps très chargé, c’est la raison pour laquelle la réunion a duré un peu plus d’une heure. La plupart des associations qui soutiennent la cause Tibétaine depuis des années étaient présents:
Pour toi du monde : 91530 Saint-Maurice-Montcouronne – Tibet libre – Lion des Neiges Mont-Blanc : Les
Houches, Haute Savoie – Liberté au Tibet : Bennwihr, Haut-Rhin – Urgence Tibet Nîmes : Nîmes, Gard – APACT : Pau, Pyrénées Atlantiques – Tashi delek Bordeaux : Bordeaux, Gironde – Tibet enfants de l’espoir : Nantes, Loire Atlantique – Tibet, Vallée de la Drôme : Crest, Drôme – Auvergne Mainpat Tibet : St-Genest Champanelle, Puy de Dôme – Khata Karpo : Paris – Jeanne Mascolo : auteure, réalisatrice, guide de voyages et Passeport Tibétain : Belfort.
La réunion avec le Sikyong a commencé à 11h15, il s’est présenté en disant qu’il était élu Président du
Gouvernement Tibétain en exil depuis 2021. Il venait de passer 3 semaines en Europe, où il a rencontré des hommes et femmes politiques de différents pays. Durant une vingtaine de jours, il a fait beaucoup de conférences et d’interviews. Il a fait 12 minutes d’entretien pour France 24. Il est venu deux fois à Paris, lors de ses visites, il a rencontré la communauté tibétaine en exil, et il a eu l’occasion de rencontrer le Président E. Macron lors de la remise de la Légion d’Honneur à André Gattolin, ancien sénateur, ardent défenseur du Tibet, et membre du groupe d’information internationale sur le Tibet. Penpa Tsering a profité de cette occasion, pour glisser dans les mains du Président E. Macron, une photo signée par le Dalaï Lama et lui a demandé de ne pas oublier le Tibet.
Penpa Tsering a parlé de deux livres très importants :
1. Tibet Brief 20/20 de Mickaël van Walt van Praag, professeur néerlandais de droit international, avocat international spécialisé dans la résolution des conflits intra-étatiques, ancien conseiller juridique du Dalaï Lama…. » et Miek Boltjes. Ce livre est en anglais, mais n’est pas encore traduit en français. Cet ouvrage retrace l’histoire du Tibet et des relations qu’il entretenait avec les différents Empires chinois. Cela confirme que le Tibet a toujours été un Etat indépendant.
2. Un livre écrit par un historien chinois (en mandarin, version anglaise prévue dans 2-3 mois) Ce livre explique pourquoi le PCC intègre le Tibet à la Chine alors que les Empires chinois n’ont jamais considéré le Tibet comme chinois. Penpa Tsering a dit que la France pourrait mettre en pratique les valeurs qu’elle prône comme la démocratie, la justice, la liberté, le respect du droit international et des droits de l’Homme et être plus courageuse et plus ferme.
Il a parlé du «Resolve Tibet Act» : cette loi devrait être adoptée à la Chambre des Représentants des USA (depuis la conférence, la loi a été votée). Elle considère que le statut juridique du Tibet reste à déterminer en vertu du droit international et vise à promouvoir une résolution pacifique de l’occupation illégale du Tibet par la Chine, par le biais de négociations entre le gouvernement chinois et le GTE (Gouvernement Tibétain en Exile). Si cette loi est votée aux USA, cela permettra de voir et relancer d’autres Etats (Canada…). Il a dit que Xi Jinping est venu en Europe pour relancer son commerce et s’assurer des divisions dans l’UE en allant visiter Orban en Hongrie et le gouvernement de la Serbie (candidate officielle à l’entrée dans l’UE) qui alimentent son économie. « Nous devons nous poser la question : qui a le plus besoin de l’autre actuellement ? l’UE de la Chine ou la Chine de l’UE ? »
Il a dit que la Chine dépense plus d’argent pour la sécurité interne qu’à l’externe car ils ne se font pas confiance entre eux, que les dirigeants s’aliènent les uns les autres, comme en Russie, et qu’il y a eu de nombreux cas de disparitions de ministres. Xi Jinping a très peur d’un coup d’État. Sans l’autorisation de Xi Jinping, pas plus de trois ministres ne peuvent se rencontrer . La situation est en train de changer en Chine. Il a évoqué la constitution d’un nouvel axe dans la politique mondiale : CRIN (Chine, Russie, Iran et Corée du Nord), et les conflits en mer de chine méridionale «Problem in South China Sea », d’où l’importance du soutien massif de l’Europe à l’Ukraine : laisser faire la Russie serait encourager la Chine à envahir Taïwan.
Il faut se battre pour les valeurs de nos démocraties et pour notre sécurité. (l’Allemagne n’a pas appris les leçons de sa dépendance à la Russie..). Il demande à ce que l’on ne considère pas les Tibétains comme des victimes mais comme des partenaires pour lutter contre la Russie et la RPC, pour l’Europe, ses valeurs et la démocratie. Au niveau des instances internationales, la Chine plombe les institutions de l’ONU, disant qu’elle est l’institution la moins démocratique après FIFA, d’où l’importance des ONG pour continuer à faire parler du Tibet et d’interpeller leurs élus, et à mener des actions diverses…
En ce qui concerne la réincarnation du Dalaï Lama, il souhaiterait que les bouddhistes du monde entier demandent à la communauté internationale d’adopter une résolution stipulant que la Chine n’a pas le droit d’intervenir dans la recherche de sa réincarnation. La loi sur la politique et le soutien au Tibet a été signée par le président le 27 décembre 2020. Il s’agit désormais d’une loi américaine. Le Congrès a adopté un projet de loi qui renforcera considérablement le soutien des États-Unis aux Tibétains dans des domaines clés, notamment en sanctionnant les responsables chinois s’ils tentent de nommer le prochain dalaï-lama. Penpa Tsering a dit qu’une célébration mondiale d’un an, de 6 juillet 2025 jusqu’au 6 juillet 2026 sera organisée pour fêter le 90ème anniversaire du Dalaï Lama. Il a demandé au groupe Tibet du Sénat d’organiser des événements spéciaux célébrant le message de paix, de compassion, et de non-violence de Sa Sainteté. Il a dit que le CTA, Central Tibetan Administration /le gouvernement tibétain en exile collectionnera des photos et des vidéos des visites du Dalaï Lama dans le monde entier pour faire un document ‘archive’, exemple : retrouver des photos et des vidéos de la cérémonie de quand le Dalaï Lama a été nommé citoyen d’honneur de France. Pour clôturer la réunion, il a réaffirmé que le Tibet et le peuple tibétain ont plus que jamais besoin de votre soutien, Penpa Tsering a profité de cette occasion pour remercier toutes les associations pour l’aide qu’elles ont apportée au peuple tibétain et le soutien indéfectible à la cause tibétaine et il nous a demandé de continuer et de ne jamais perdre espoir.
Bhoe Gyalo Choekyi
Projection du film "Free Tibet encore et toujours"
Merci à tous ceux qui ont permis que cette soirée ait lieu. Merci à Patrice Muccini pour son engagement et la réalisation de ce film. Merci à ceux qui ont permis que cette soirée ait lieu: Patrick,Regine, Jean Michel , Martine et Romain. Notre ONG APACT continuera son travail d information sur la situation actuelle au Tibet occupé et son aide aux réfugiés tibétains en Inde. Peu gyalo= Tibet libre.
« Des musées français courbent l’échine devant les exigences chinoises de réécriture de l’histoire et d’effacement des peuples »
Tribune du Monde sur l'ingérence chinoise en France mail envoyé par RACHEL GUIDONI tibetologue
Un collectif de chercheurs dénonce, dans une tribune au « Monde », la passivité de certains musées face aux ingérences de la République populaire de Chine à propos des cultures qu’elle souhaite étouffer.
Alors que la France veut se doter d’une loi visant à prévenir les ingérences étrangères, rien ne semble arrêter celles de la République populaire de Chine (RPC) dans deux de nos grands musées : le Musée du quai Branly et le Musée Guimet. Désormais, la terminologie employée dans ces institutions reflète les desiderata de Pékin en matière de réécriture de l’histoire et
d’effacement programmé des peuples non han qui ont été intégrés ou annexés par la RPC, cela jusqu’à en perdre aujourd’hui leur propre ethnonyme et celui de leur territoire ancestral.
Ainsi, on ne peut que s’étonner de la suppression, dans le catalogue des objets tibétains du Musée du quai Branly, du nom « Tibet » au profit de l’appellation chinoise « région autonome du Xizang ». Cette modification n’est que l’application d’une loi en vigueur depuis 2023 en RPC et montre bien la volonté que le Tibet, occupé et colonisé depuis 1950, doit être rayé des cartes et des consciences, au présent comme au passé. Au Musée Guimet, « monde himalayen » a remplacé le toponyme Tibet dans les salles qui lui sont consacrées.
Relais des Instituts Confucius
Pour rappel, si les dirigeants traditionnels des peuples du Tibet, du Turkestan oriental (Xinjiang) et de la Mongolie ont continué à gouverner leurs peuples dans le cadre d’allégeances aux empereurs mandchous, ces derniers ne régnèrent directement que sur la Chine proprement dite (dynastie Qing, 1644-1911). Les prétentions de la République populaire de Chine à occuper au profit de sa seule puissance ces territoires voisins du sien ont largement réussi aux dépens des peuples de ces territoires. Cela est connu des spécialistes, certes, mais probablement moins de ceux qui admirent les succès de la Chine contemporaine obtenus au prix d’une exploitation économique de ces territoires et d’une sinisation sans merci de ces peuples, grâce à la mise en place d’un régime dictatorial et de la domination démographique par les Han.
Le choix de nos musées, ainsi que de certaines de nos institutions universitaires qui abritent les relais de la propagande chinoise que sont les Instituts Confucius, est de ne pas heurter le régime de Pékin et sa sensibilité nationaliste exacerbée. Toute déviation du grand récit qu’encadre la nouvelle « pensée Xi Jinping » (sic) est jugée provocation ou tentative de séparatisme. Nos institutions veulent préserver à tout prix leur accès aux terrains de recherche, aux sources et aux archives chinoises, et bénéficier des largesses financières et des prêts d’objets muséographiques dépendant de la bonne volonté du régime chinois. Alors, on amadoue la puissance menaçante qu’est devenue la Chine de Xi Jinping et l’on courbe l’échine devant ses exigences de réécriture de l’histoire et d’effacement des peuples.
Tentative de censure à Nantes
Pourtant, toutes nos institutions ne croient pas qu’il faille accepter de telles ingérences. Le Musée d’histoire de Nantes, qui programmait une exposition consacrée à Gengis Khan, s’est heurté à la censure chinoise il y a quelques années. Cependant son directeur a refusé qu’en contrepartie du prêt d’objets par la Chine, le nom de Gengis Khan soit effacé, tout comme l’histoire et la culture mongoles, au bénéfice du nouveau récit national. Il a donc choisi de faire appel aux collections des musées de Mongolie et à des collections privées. Sa décision a abouti en 2023 à l’organisation d’une exposition d’une haute tenue scientifique, sans la participation chinoise.
Lire la critique : A Nantes, un autre regard sur Gengis Khan et l’Empire mongol
A l’occasion de la commémoration des soixante ans de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, le Musée Guimet a prévu à l’automne 2024 une exposition sur Chang’an, capitale de la dynastie Tang (618-907). Faudra-t-il alors taire l’existence contemporaine de l’Empire tibétain (env. 650-842) dont les troupes ont occupé Chang’an en 763 ?
Que des musées français se laissent dicter la réécriture de l’histoire est un signe de grande faiblesse. Il est plus qu’urgent que nos institutions scientifiques et culturelles rejettent toute ingérence des régimes étrangers antidémocratiques.
Liste des signataires : de l’ingérence de la République populaire de Chine dans les musées français
Jean-Luc Achard, tibétologue, CNRS
Stéphane Arguillère, tibétologue, professeur des universités, INALCO
Jacques Bacot, expert d’art
Anne-Marie Blondeau, directrice d’études, École pratique des Hautes Études, CRCAO
Katia Buffetrille, ethnologue et tibétologue, IR, École pratique des Hautes Études, CRCAO
Anne Cheng, sinologue, professeure au Collège de France
Maria Coma-Santasusana, doctorante INALCO
Marie-Dominique Even, sinologue et mongolisante, CNRS
A l'occasion du Losar 2023 des parrains de l'APACT (Association Paloise pour l'Art et la Culture du Tibet) et de AMT (Auvergne Mainpat Tibet ) se sont rendus à Mainpat en Inde pour rencontrer les familles des filleuls et faire le point sur les projets. Ce film montre la vie à Mainpat, des cérémonies et des visites d'écoles du Nord de l'Inde.
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.