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Février 2021
24 Février 2021

TIBET : Protégez les droits linguistiques des Tibétains !

La Chine tente d’effacer l’identité culturelle des Tibétains.

Le gouvernement chinois contraint les parents tibétains à envoyer leurs enfants dans des pensionnats lointains où la langue d’enseignement est presque uniquement le chinois et non le tibétain. Ce plan insidieux est conçu pour éradiquer la prochaine génération de locuteurs tibétains et éliminer l’identité tibétaine.

La Chine décrit cette politique au Tibet occupé comme la promotion d’une «éducation bilingue», mais c’est un mensonge. Les écoles de langue tibétaine étant forcées de fermer et les enfants d’âge préscolaire obligés de quitter la maison pour apprendre presque entièrement en chinois, il est clair qu’il s’agit d’un effort délibéré du gouvernement chinois pour dépouiller les Tibétains de leur langue et de leur culture.

Or, les Tibétains ont le droit d’apprendre en tibétain en vertu de la Constitution nationale chinoise . Le gouvernement chinois a également l’obligation de dispenser un enseignement en tibétain en vertu de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, ratifiée par la Chine en 1992.

Il y a dix ans, lorsque la Chine a annoncé son intention de supprimer l’enseignement de la langue tibétaine dans les écoles, des milliers d’étudiants, d’enseignants et d’anciens fonctionnaires tibétains se sont joints à une vague massive de protestations, marchant dans les rues, faisant face aux forces de sécurité armées, envoyant des lettres et pétitions aux autorités et criant des slogans comme: « Nous voulons la liberté pour la langue tibétaine. « 

Les Tibétains avaient gagné, temporairement, mais aujourd’hui leurs écoles sont à nouveau attaquées.

Les Tibétains ont besoin d’aide pour lutter contre la politique raciste du gouvernement chinois et pour maintenir leur langue et leur culture vivantes et florissantes.

https://www.youtube.com/watch?v=V62zsUdcD6U&feature=emb_logo
 

«Parlez tibétain»

Le chanteur tibétain populaire Ngawang Tenzin de Kham, dans l’est du Tibet, a publié une chanson en 2012 intitulée «Speak Tibetan». La chanson est un appel aux Tibétains pour qu’ils parlent la langue tibétaine, étudient la culture tibétaine, soient fiers d’être tibétains et s’unissent. La traduction est par High Peaks Pure Earth

https://www.youtube.com/watch?v=6uDbzqRWc8w&feature=emb_logo


24 Février 2021

DRIRU / TIBET CENTRAL : Les secrets d’Etat peut-être enfin dévoilés 13 ans après…

Namdak, qui a été arrêté en 2013 (RFA)

DES EMPRISONNEMENTS DE MASSE AU TIBET CENTRAL RÉVÉLÉS SEPT ANS PLUS TARD

Des sources révèlent des arrestations jusque-là inconnues de 2013

Selon le service tibétain de Radio Free Asia , un Tibétain en exil qui a parlé sous couvert d’anonymat, a révélé qu’en 2013, des arrestations massives de résidents du comté de Driru ont eu lieu.

La source a révélé que Namdak, 34 ans, avait été condamné à 13 ans de prison vers juillet 2013 pour avoir aidé des Tibétains qui cherchaient à rejoindre l’Inde. Namdak souffre d’appendicite depuis deux ou trois ans mais sa famille n’a pas été autorisée à le rencontrer. Namdak est originaire du village de Meri, canton de Tsala, comté de Driru, Nagchu au Tibet central.

Six ou sept autres Tibétains du comté de Driru ont également été emprisonnés pendant 13 ans à peu près au moment de l’arrestation de Namdak, mais les détailsles concernant  ou les raisons de leur arrestation n’ont pas été divulgués comme l’exige la procédure judiciaire chinoise.

Les arrestations massives et les longues peines de résidents de Driru témoignent de la forte surveillance et de la répression sécuritaire dans la région,administrée dans le cadre de la soi-disant Région autonome du Tibet (TAR). Le TRE est bouclé et notoirement difficile d’accès, avec des informations sur les violations des droits de l’homme qui parviennent souvent au monde extérieur des mois ou des années plus tard.

Les informations ont été partagées à un moment critique où la famille de Namdak espère toujours avoir accès à Namdak qui aurait besoin derecevoir des soins médicauxde façon urgente.

Toujours en 2013, 30 Tibétains du Comté de Driru, de retour au Tibet après un séjour en Inde ont été arrêtés à Lhassa, emprisonnés et torturés dans la funseste prison de Chushul , selon la source de l’administration centrale tibétaine. Après leur libération, ils ont été privés de leur droit de récolter le champignon-chenille* pendant environ trois ans et ils continuent de faire face à des restrictions de déplacement. Les Tibétains du Comté de Driru qui ont des liens familiaux en Inde ont été soumis à des «cours de rééducation politique».

Le Comté de Driru est un épicentre de manifestations depuis mai 2013 à la suite d’une manifestation à l’ encontre  d’ extractions minières sur une montagne sacrée appelée Naglha Dzamba Mountain.

PASSER À L’ACTION

Au sein de l’ association FREE TIBET, nous agissons et faisons pression pour la justice, pour les Tibétains emprisonnés à tort, mais aussi à l’encontre des responsabls de crimes au Tibet. Chen Quanguo est responsable de toute une gamme d’abus, allant de la torture et des meurtres au Tibet aux atrocités horribles contre le peuple ouïghour. 

Rejoignez notre campagne pour le tenir responsable.


24 Février 2021

JAPON / TIBET : Les parlementaires japonais convoquent une assemblée générale sur le Tibet et réaffirment leur soutien aux Tibétains

Le président M. Shimomura Hakubun s’exprimant lors de la réunion du groupe de soutien parlementaire japonais de tous les partis pour le Tibet à Tokyo, Japon, le 19 février.

Tokyo: Le Groupe de soutien parlementaire multipartite du Japon pour le Tibet a réuni aujourd’hui son assemblée générale à l’auditorium du bureau de la Chambre des représentants pour discuter de la question du Tibet et renforcer son soutien à la lutte des peuples tibétains pour la justice et les droits de l’homme au Tibet. 49 parlementaires japonais ont participé à la réunion.

Dans son discours d’ouverture, M. Nagao Takashi, secrétaire général et membre de la Chambre des représentants, a annoncé la bonne nouvelle que le plus grand soutien parlementaire au monde a désormais atteint 99 membres avec une augmentation de 6 nouveaux parlementaires japonais.

M. Shimomura Hakubun, président du groupe de soutien parlementaire et membre de la Chambre des représentants a établi la responsabilité des membres d’agir sur la question du Tibet et des droits de l’homme.

Le président a annoncé le financement du gouvernement de 29,60 millions de yens dans le cadre de l’APD (Overseas Development Aid) à l’Inde, qui bénéficiera aux projets de bien-être, d’eau et d’assainissement et à d’autres projets de santé dans les camps de réfugiés tibétains de l’Himachal Pradesh et de l’Uttarkhand. Le fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères a confirmé qu’il faisait partie d’une APD visant à améliorer les conditions de vie dans les régions rurales de l’Inde.

Il a déclaré que, tout en travaillant en étroite coordination avec les parlements du monde entier pour soutenir la cause de la liberté, de la démocratie, de l’état de droit et des droits de l’homme, il est convaincu que la question du Tibet doit être portée au niveau international.

La journaliste chevronnée et présidente de l’un des groupes de réflexion les plus influents du Japon, Mme Sakurai Yoshiko, a salué l’adoption par le gouvernement américain de la loi sur le Tibet et a ajouté que le Japon devrait également s’opposer à l’hégémonie et à l’intrusion de la Chine sur le territoire japonais.

Elle a déclaré que les parlementaires japonais doivent agir pour remplir l’obligation de protéger les valeurs de démocratie, de liberté et de droits de l’homme que le peuple japonais chérit et défend.

Le Dr Arya Tsewang Gyalpo, Représentant de Sa Sainteté le Dalaï Lama au Japon, a informé les législateurs sur trois points principaux: 1) La situation actuelle au Tibet; 2) la US Tibetan Policy and Support Act, et 3) les futurs plans d’action. Il a parlé de la politique du gouvernement chinois d’interdire la langue tibétaine dans les écoles, de s’immiscer dans l’administration des monastères, d’augmenter les restrictions et la surveillance des mouvements au Japon, les arrestations arbitraires, la torture et la mort de Tibétains.

Le Dr Arya a informé les parlementaires japonais des points clés de l’adoption de la loi de 2020 sur la politique et le soutien tibétains par le gouvernement américain.

Il a parlé de huit plans d’action prioritaires pour faire face aux problèmes urgents auxquels le Tibet et la communauté internationale sont confrontés, tels que la menace du changement climatique au Tibet, une menace à la protection des valeurs universelles comme la liberté, les droits de l’homme, la démocratie et l’état de droit en conséquence. politique du gouvernement chinois.

Après une brève séance de questions et réponses, les législateurs ont poursuivi leurs délibérations sur la nécessité de sensibiliser le public aux violations des droits de l’homme du gouvernement chinois au Tibet, en Mongolie, ouïghour et à Hong Kong au niveau international.

La version japonaise du livre blanc du CTA intitulé «Le Tibet n’a jamais fait partie de la Chine, mais l’approche de la voie médiane reste une solution viable» a été distribuée à tous les parlementaires japonais et au personnel pendant la réunion.

-Déposé par OOT, Tokyo

Les membres exécutifs de la réunion du Groupe de soutien parlementaire japonais de tous les partis pour le Tibet à Tokyo, Japon, le 19 février

Le représentant de Sa Sainteté le Dalaï Lama, le Dr Arya Tsewang Gyalpo, s’exprimant lors de la réunion

Mme Sakurai Yoshiko, Présidente du groupe de réflexion japonais, s’exprimant lors de la réunion

Les membres du Parlement japonais participant à la réunion du groupe de soutien parlementaire japonais tous partis pour le Tibet à Tokyo, Japon, le 19 février.


18 Février 2021

LHASSA / TIBET : Mort, après tortures en prison, de Kunchok Jinpa, Tibétain condamné à 21 ans de prison par les autorités chinoises

Les autorités chinoises devraient rendre compte du décès d’un guide touristique tibétain purgeant une peine de 21 ans pour avoir signalé des manifestations dans sa région natale il y a sept ans, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, depuis New York.

Kunchok Jinpa, 51 ans, est décédé dans un hôpital de Lhassa – région autonome du Tibet – le 6 février 2021, moins de trois mois après y avoir été transféré depuis sa prison, à l’insu de sa famille. Des sources locales ont déclaré qu’il avait souffert d’une hémorragie cérébrale et était paralysé.

«La mort de Kunchok Jinpa est un autre cas sombre d’un Tibétain injustement emprisonné décédé des suites de mauvais traitements», a déclaré Sophie Richardson , directrice du secteur Chine à Human Rights Watch. «Les autorités chinoises responsables de détentions arbitraires, de tortures ou de mauvais traitements et de la mort de personnes sous leur garde, devraient être tenues pour responsables

Il n’y avait eu aucune nouvelle de l’endroit où se trouvait Kunchok Jinpa depuis sa détention en 2013. De nouvelles informations indiquent que les autorités ont détenu Kunchok Jinpa le 8 novembre 2013, ne fournissant à sa famille aucune information sur l’endroit où il se trouvait, puis l’ont condamné pour avoir divulgué des secrets d’État et avoir transmis des informations aux médias étrangers au sujet des manifestations environnementales locales et autres dans sa région. Sa peine de 21 ans est sans précédent pour une telle infraction et aucune information sur son procès ou sa condamnation n’avait été rendue publique en dehors de la Chine jusqu’à présent.

Les autorités l’ont transféré d’une prison – qui serait la prison régionale de Nyetang [Ch .: Nidang], près de Lhassa – à un hôpital de cette ville en novembre 2020. Sa famille a appris le 29 janvier qu’il devait subir des soins d’urgence. Plusieurs sont ensuite allés donner du sang à l’hôpital, mais n’ont pas pu le voir. Il est décédé à l’hôpital le 6 février.

Kunchok Jinpa résidait dans le village n ° 5 du canton de Chaktse (Ch: Qiaze) à Driru, un comté de la préfecture de Nagchu (aujourd’hui municipalité), à environ 300 kilomètres au nord de Lhassa, la capitale régionale. Il faisait partie des centaines de Tibétains de Driru détenus après une série de manifestations pacifiques en octobre 2013 contre les demandes officielles que les villageois arborent des drapeaux chinois dans chaque maison .

On pense qu’il a fourni des informations, via les médias sociaux ou directement aux médias tibétains en dehors de la Chin, au sujet d’une manifestation en mai 2013 contre l’exploitation minière planifiée sur une montagne sacrée, Naklha Dzamba ; il aurait aussi transmis les noms de personnes détenues pour leur implication dans la manifestation.

Des personnes de sa région, maintenant en exil, ont rapporté que dans sa communication finale sur son compte de micro-blogging WeChat en avril 2013, il écrivait: «Je suis maintenant au bord d’une rivière. Il y a beaucoup de gens derrière moi qui me regardent et je suis sûr d’être arrêté. Même s’ils m’arrêtent, je n’ai pas peur, même s’ils me tuent, je n’ai aucun regret. Mais à partir de maintenant, je ne pourrai plus faire de rapports. S’il n’y a pas de mot de ma part, cela signifie que j’ai été arrêté » .

Les normes des Nations Unies adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies stipulent que tous les cas de décès en détention doivent faire l’objet «d’enquêtes rapides, impartiales et efficaces sur les circonstances et les causes » du décès.

Comme l’a noté le rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, puisqu’il existe une présomption de responsabilité de l’État en raison du cadre de détention et de l’obligation du gouvernement de garantir et de respecter le droit à la vie, le gouvernement doit fournir des preuves affirmatives. réfuter la présomption de responsabilité de l’État. En l’absence de preuve qu’il n’est pas responsable, le gouvernement a l’obligation de  fournir des réparations  à la famille du défunt.

Le gouvernement chinois a également des règles concernant les décès en détention. Ceux-ci exigent que la police «mène immédiatement» une enquête sur la cause du décès en visionnant et en conservant la vidéo de surveillance de la cellule de détention et en interrogeant les codétenus, médecins et gardiens, entre autres mesures.

Kunchok Jinpa, dont le père s’appelle Sonam Wangden et la mère Pelha, était devenu moine dans son enfance au monastère de Gom Gonsar (Choekor Jampaling) à Driru. En octobre 1989, Kunchok Jinpa a voyagé via le Népal jusqu’en Inde, où il a pu étudier pendant environ 18 mois au monastère de Changchubling à Dehra Dun, siège en exil de l’école Drikung Kagyu du bouddhisme tibétain.

D’avril 1991 jusqu’à l’obtention de son diplôme en 1996, il a étudié en tant que profane dans une école dirigée par la Communauté  tibétaine en exil à Suja dans l’Himachal Pradesh. Il a entrepris des études supplémentaires à l’institut d’élite des études tibétaines supérieures à Varanasi et est devenu compétent en anglais et en hindi, ainsi qu’en chinois et en tibétain.

Kunchok Jinpa est retourné au Tibet vers 1998 et a commencé à travailler comme guide touristique. Selon un proche associé, il était bien considéré dans sa communauté pour son insistance sur l’importance du développement économique et de l’éducation.Kunchok Jinpa avait effectué plusieurs autres visites en Inde, dont une dernière visite en 2012, lorsqu’il vaita assisté à la cérémonie de Kalachakra donnée par le dirigeant tibétain en exil, le Dalaï Lama, à Bodh Gaya.

Lors de la répression menée par les forces de sécurité contre les manifestations de 2013 à Driru, des informations ont fait état de tirs sur des manifestants non armés, d’arrestations massives, de dizaines de condamnations pour des accusations politiques pouvant aller jusqu’à 18 ans et de plusieurs morts en détention . Human Rights Watch a récemment reçu des informations selon lesquelles plus de 1 325 habitants ont été détenus à ce moment-là, dont environ 670 ont finalement été condamnés et emprisonnés, bien que cela ne puisse être confirmé.

Depuis l’arrestation et l’emprisonnement de Kunchok Jinpa, peu d’informations sur la situation à Driru sont disponibles en dehors de la Chine. Le 4 février, le journal exilé Tibet Express, basé en Inde, a rapporté pour la première fois qu’un autre Tibétain de Driru, Namdak, environ 34 ans, du village de Meri dans la région de Tsala, avait été condamné à 13 ans vers juillet 2013 pour avoir aidé des Tibétains essayant de se rendre en Inde. Les autorités chinoises n’ont autorisé aucun visiteur à Namdak au cours des deux dernières années, apparemment parce qu’il souffre d’une maladie contagieuse et que son état actuel n’est pas connu.

Le journal a également déclaré que jusqu’à sept autres Tibétains avaient été condamnés à 13 ans de prison dans des affaires connexes à l’époque, mais leurs noms, âges et les charges retenus contre eux restent inconnus.

En août 2020, Lhamo, une mère de trois enfants de la même localité, est décédée des suites de blessures infligées en garde à vue là-bas. Elle avait été détenue avec son cousin Tenzin Tharpa, apparemment accusé d’avoir envoyé de l’argent à des proches en Inde.

Une déclaration collective d’experts des droits de l’homme de l’ONU en juin a souligné la nécessité d’une enquête indépendante sur l’éventail des violations des droits de l’homme par le gouvernement chinois. Ils se sont déclarés gravement préoccupés par le non-respect par la Chine des droits de l’homme et de ses obligations internationales, et ont recommandé la mise en place d’un mécanisme onusien impartial et indépendant pour surveiller et signaler les abus «compte tenu de l’urgence des situations» à Hong Kong, au Xinjiang. et au Tibet.

«Pendant des décennies, les autorités chinoises ont réussi à détenir des gens sans fondement et à les maltraiter, y compris jusqu’à la mort», a déclaré Richardson. «On ne peut pas compter sur ces fonctionnaires pour enquêter sur ces violations, il est donc urgent d’ouvrir une enquête internationale indépendante par des experts des droits de l’homme de l’ONU.»


18 Février 2021

DHARAMSHALA / DELHI : « TIBET – ZONE TAMPON » …TENZIN TSUNDUE, écrivain, poète et activiste, en marche pour promouvoir cette politique.

Soutenez Tenzin Tsundue demandant au PM Modi d’abroger la reconnaissance de la politique d’ « Une seule Chine » par l’Inde

« Salut,

Je suis Tenzin Tsundue – un écrivain, poète et activiste tibétain qui défend les droits du peuple tibétain depuis plus de deux décennies. Je suis en marche de Dharamshala à Delhi à partir du 12 février 2021. Mon objectif principal est d’attirer l’attention du monde (plus particulièrement l’attention du peuple indien) sur le chaînon manquant dans la résolution du conflit sino-indien qu’est la question du Tibet et de souligner la menace que la Chine représente pour l’Inde et le monde.

Cette marche individuelle d’un mois avec deux supporters pour la logistique et la communication couvrira plus de 500 kilomètres. Elle commencera à Dharamshala, Himachal Pradesh le 12 février 2021, Losar – Nouvel An tibétain,  et se terminera à Delhi le 10 mars 2021 pour la Journée de Commémoration  Nationale du soulèvement tibétain, jour où des dizaines de milliers de Tibétains se sont soulevés contre l’occupation chinoise de Tibet en 1959.

Pourquoi suis-je en  marche?

Lorsque 20 braves jawans de l’armée indienne ont été martyrisés dans la vallée de Galwan en juin dernier, la plupart des Indiens n’ont même pas pu localiser la vallée de Galwan sur leurs cartes et encore moins comprendre pourquoi les soldats chinois de l’APL ont tué leurs jawans si brutalement. Beaucoup ne savent pas pourquoi la Chine fait constamment des avancées agressives sur le territoire indien au Ladakh, au Sikkim et en Arunachal au cours des cinq dernières décennies.

Pour apprécier pleinement les complexités du conflit frontalier sino-indien, le Peuple indien doit comprendre la question du Tibet. Le gouvernement indien et son Peuple doivent comprendre très clairement que la frontière indienne ne sera définitivement sécurisée que lorsque la question tibétaine sera résolue.

5 raisons pour lesquelles l’Inde doit abroger sa politique d’ « Une seule Chine »

  • 1. En principe, il est injuste pour un pays de porter atteinte au statut souverain d’un autre pays, en particulier s’il se trouve être un pays occupé. Accepter la politique d’une seule Chine est l’approbation et la reconnaissance de l’occupation chinoise illégale de pays comme le Tibet, le Turkestan oriental, la Mandchourie, la Mongolie méridionale et Taiwan. L’Inde et les Indiens ont terriblement souffert sous l’occupation britannique. Moralement, l’Inde et les Indiens ne devraient jamais approuver ni reconnaître l’occupation illégale de tout autre pays de ce monde.
  • 2. La Chine continue de revendiquer les territoires indiens de l’Arunachal Pradesh, de certaines parties du Ladakh, de l’Himachal Pradesh, de l’Uttarakhand et du Sikkim. Cela soulève souvent la question du Cachemire à l’ONU pour piquer l’Inde. Pékin  a toujours sdéfendu u et soutenu le Pakistan dans les enceintes internationales. Étant donné que la Chine n’a jamais approuvé une politique d’une seule Inde, pourquoi l’Inde devrait-elle continuer à adhérer à la politique chinoise d’une seule Chine ?
  • 3. En 1947, lorsque l’Inde est devenue indépendante, le Tibet était également un pays indépendant. L’invasion chinoise du Tibet a commencé en 1950. En 1954, l’Inde a commencé à reconnaître le Tibet comme faisant partie de la Chine. Erreur géopolitique colossale. Lorsque le Tibet était indépendant, il servait de zone tampon entre l’Inde et la Chine. Désormais, avec la Chine comme voisin, l’Inde est constamment exposée aux assauts de l’Armée Populaire de Libération – APL- chinoise. Des incidents comme Doklam et Galwan sont devenus des événements réguliers.*
  • L’abrogation de la politique d’une seule Chine est dans l’intérêt de la sécurité géopolitique de l’Inde car elle nie l’existence même d’une frontière sino-indienne et soutient la restauration de l’ancienne frontière indo-tibétaine qui a toujours été exempte de tensions et de conflits car le Tibet a toujours été un pays ami, allié et bienveillant avec l’Inde, contrairement à la Chine.
  • 4. En raison de la position agressive de la Chine à l’égard de l’Inde et de son soutien actif au Pakistan, une part considérable du budget annuel de l’Inde est consacrée à son armée, environ 55 milliards de dollars en 2021. Si l’Inde est libre de cette menace à sa frontière, elle peut consacrer tous ces fonds et toute son attention au développement national.
  • 5. La Chine est l’ennemi numéro un et le plus puissant de l’Inde. Pékin déstabilise activement l’Inde par ses attaques ouvertes à la frontière et son soutien financier et matériel secret au Pakistan. Il essaie d’encercler l’Inde grâce à ses initiatives Chaîne de perles et Routes de la Soie,-Belt and Road -.
  •  Si l’Inde veut mettre la Chine en échec et mat, elle devrait aussi utiliser son Brahmastra ou son échec  pour bloquer les avancées agressives de la Chine – rejeter la politique d’une seule Chine et reconnaître l’indépendance du Tibet.

5 façons de soutenir cette campagne :

  •  
 
  • 1. Vous pouvez soutenir ma campagne en signant cette pétition et en demandant à vos amis et parents de signer également cette pétition.
  • 2. Vous pouvez partager mon message avec vos amis et membres de votre famille, en particulier les « 5 raisons pour lesquelles l’Inde doit abroger sa politique d’une seule Chine».
  • 3. Vous pouvez marcher une courte distance avec moi pour exprimer votre solidarité avec notre cause.
  • 4. Vous pouvez montrer votre soutien en écrivant des articles, de la poésie, des lettres, en organisant des webinaires, des conférences pour sensibiliser à notre tibétaine marche et à la cause. Vous pouvez chanter, danser, faire de l’art, des films, des dessins animés, des animations, soulever des slogans, vlog et blog, publier des mèmos et parler aux médias ou sur les réseaux sociaux de cette marche et de la question du Tibet.
  • 5. Vous pouvez contribuer à la tendance de ces hashtags sur les réseaux sociaux #WalkaMileforTibet #RepealOneChinaPolicy #StopAppeasingPRC

 

10 h, vendredi 12 février 2021, place principale McLeod, Dharamshala, Himachal Pradesh.

Jai Bharat! Jai Tibet! »

Tenzin Tsundue

Écrivain, poète et activiste tibétain


15 Février 2021

PARIS / TRODERO, PARVIS DES DROITS DE L’HOMME : TENPA DYARGAL, Tibétain exilé, manifeste seul du 12 février, Losar au 10 mars

ཧྥ་རན་སིར་གནས་བཞུགས་བསྟན་པ་དར་རྒྱས་ལགས་ནས་ཕྱི་ལོ་༢༠༢༡ ཟླ་༢ ཚེས་༡༢ དང་ལོ
་གསར་ཚེས་གཅིག་ནས་གསུམ་བཅུ་དུས་དྲན་བར་ཟླ་གཅིག་གི་རིང་བོད་དོན་དྲིལ་བསྒྲགས་ལས་
འགུལ་ཞིག་འགོ་འཛུགས་གནང་སོང་།
 
Parvis des Droits de l’ Homme, Place du Trocadéro à Paris, Tenpa Dargyal, jeune Tibétain en exil, a entamé une protestation journalière en solo ce jour de Losar*, 12 février 2021, manifestation qui se renouvellera chaque jour  jusqu’au 10 mars 2021, journée commémorative du Soulèvement de Lhassa le 10 mars 1959.
 France-Tibet apporte tout son soutien et ses encouragements à ce jeune miltant engagé et déterminé.
 Pendant le même temps à Dharamasala, Tenzin Tsundue, autre militant bien connu , engagé de longue date dans la lutte des Tibétains pour le respect de leurs droits fondamentaux, débute une marche vers New Delhi, afin d’attirer l’attention du Gouvernement et des citoyens indiens sur les réalités actuelles au Tibet et la sécurité que constituerait  un TIBET LIBRE, véritable ZONE DE PAIX, comme le préconose depuis de longues années le Dalaï Lama, malheureusement peu entendu !
 Un Etat tampon serait la seule solution valable pour que cessent les agressions chinoises, meurtrières et sempiternelles entre ces deux géants asiatiques .
Manifeste en cours de traduction, merci de votre patience !
* Losar : Nouvel an tibétain  Année 2148 du Buffle de Métal



 
Illustrations communiquées par  TENPA DYARGAL


12 Février 2021

LOSAR : « Nouvel An Tibétain, symbolismes et rituels » par Ngawang DAKPA Professeur INALCO

Losar, le nouvel an tibétain, ses symbolismes et son déroulement

Le Tibet traditionnel demeure le plus souvent inconnu des Occidentaux. Monsieur Dakpa a connu son pays avant l’invasion de 1959, l’époque où le Tibet jouissait pleinement de la richesse de sa civilisation originale encore intacte dans une atmosphère libre d’un point de vue politique, social et culturel. Partout au Tibet, le nouvel an ou Losar est considéré comme la fête la plus importante de l’année.

Chacun sait que le Tibet est un pays vaste aux traditions et coutumes extrêmement diversifiées grâce à sa situation géographique particulière, à ses traditions religieuses et sociales uniques dans le monde. Parmi ces traditions multiples : la fête du nouvel an tibétain « Losar« .
Losar est considéré comme la fête la plus importante de l’année partout au Tibet, bien que dans certaines régions, on ne le fête pas à la même date, comme dans la région de Kongpo (sud-est du Tibet) où on fête le nouvel an vers le mois de novembre correspondant à la nouvelle année agricole (Sonam Losar) marquant le début des récoltes. Mais cela ne les empêche pas de fêter une deuxième fois le nouvel an commun avec d’autres Tibétains le 1er jour du 1er mois tibétain.

Bien entendu, le Losar est fêté partout où il y a des Tibétains, que ce soit au Tibet ou en exil, mais il semble qu’il soit aujourd’hui célébré avec moins de moyens et de rigueur au Tibet, ceci en raison de l’absence totale de liberté.

Avant que la nouvelle année commence, une préparation rituelle s’effectue pour permettre que la nouvelle année soit une année heureuse et sans obstacle pour le pays et ses habitants. Cette préparation rituelle peut se diviser en deux parties : monastique et populaire.

La préparation rituelle monastique

La symbolique de ces rituels consiste à éliminer tout élément négatif de l’année qui vient de s’achever et à commencer une année nouvelle sans obstacle. Le plus marquant des rituels monastiques se déroule au monastère de Namgyal (monastère privé des Dalaï Lamas situé dans le palais du Potala à Lhassa). Le vingt-neuvième jour du douzième mois tibétain, les moines de ce monastère – à la suite d’une longue prière et d’un rituel tantrique – organisent une session de danses sacrées (Tcham) invoquant les divinités protectrices tantriques. Ces danses se déroulent durant toute une journée.
A la fin de ces danses, une sculpture géante (Goutor) est transportée en procession à l’extérieur du Potala par les moines du monastère de Namgyal. Celle-ci est brûlée en guise d’exorcisme afin de chasser les mauvais esprits et d’éliminer les aspects négatifs de l’année qui s’achève, ce, en présence de la population de Lhassa et de la foule de pèlerins venus assister à la cérémonie.

Cette année 2021 correspond à l’ An 2148 du calendrier lunaire tibétain . Cette année le Nouvel An Tibétain et le Nouvel An chinois sont célébrés le même jour Question de lune

                                       Heureux Nouvel An à tous les Peuples de Chine

La préparation rituelle populaire

D’un point de vue laïc et populaire, le même jour, c’est à dire le vingt-neuvième jour du douzième mois tibétain, les Tibétains – après avoir nettoyé de fond en comble leur demeure prennent la « Soupe du 29ème jour » appelée Gouthouk.

Cette soupe est composée de boulettes de farine de blé, de viande et de radis. Dans cette soupe, certaines boulettes seront farcies avec des symboles comme par exemple : un caillou blanc, de la laine ou du charbon, etc..
Quelle est la symbolique de ces ingrédients non comestibles ?
– Le caillou blanc reflète une pensée pure donc positive et à conserver pour la nouvelle année.
– La laine, un caractère lent et doux, mais tout ce qui est lenteur est à rejeter pour cette nouvelle année et la douceur est bien entendu à conserver.
– Le charbon signifie votre pensée est noire donc négative, il faut rejeter cette facette pour la nouvelle année.

Après la soupe, la maîtresse de maison passe auprès de chaque membre de la famille pour distribuer une boule de farine d’orge grillée (Tsampa). Cette boule de tsampa est frottée symboliquement par chacun sur l’ensemble de son corps afin que celle-ci prenne tous les éléments négatifs de la personne et chacun laisse son empreinte de la main sur la boule. Toutes les boules sont ramassées et réunies autour d’une effigie en tsampa à forme humaine dans un récipient. Cette effigie symbolise le mal et va effectuer un grand voyage en emportant ces boules de tsampa contenant les aspects négatifs de l’année passée et les restants de la soupe en guise de repas. Un jeune membre de la famille se charge de sortir et de déposer l’ensemble (effigie + boules + restants de nourriture) à l’extérieur de la demeure au croisement des chemins. Ainsi, les forces négatives accumulées au cours de l’année sont expédiées au loin.
Les festivités de la période du Losar peuvent se diviser en deux parties : les festivités institutionnalisées et les festivités populaires.

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Une famille tibétaine, en habits traditionnels,
 se prépare pour le Losar.

Festivités institutionnalisées

Parmi les festivités institutionnalisées, les plus connues sont celles organisées au niveau du gouvernement tibétain et notamment, dans le palais du Potala autour de Sa Sainteté le Dalaï Lama, chef spirituel et temporel du peuple tibétain.

La célébration du jour de l’an au Potala est connue sous le nom de Lama Losar qui signifie le nouvel an des Lama, car l’essentiel des activités de la journée est consacrée aux affaires religieuses. C’est ce jour-là que les grands dignitaires des différentes traditions monastiques viennent présenter leurs voeux à Sa Sainteté.

Sa Sainteté et les officiels se réveillent vers deux heures du matin au son de la musique de la Cour dite Musique des Réveils (Shengda) du Losar.

Sur les toits du Potala se tient, en présence de Sa Sainteté, une importante cérémonie de rituel de prière dédiée à la déesse Palden Lhamo. Cette cérémonie conduite par les moines du monastère de Namgyal consiste à remercier la déesse Palden Lhamo d’avoir protégé le pays et l’État tibétains dans le passé et à l’invoquer afin qu’elle renouvelle sa protection pour l’année qui commence. Rappelons que la cérémonie se perpétue toujours en exil à Dharamsala en Inde du nord où réside Sa Sainteté et siège le gouvernement tibétain.

Pendant la journée, la cérémonie la plus importante a lieu dans la grande salle appelée Sishi Phuntsok (Assemblée du bien spirituel et matériel) en présence de tout le corps du gouvernement tibétain. Les dignitaires des grands monastères viennent présenter leurs voeux à Sa Sainteté en présentant les trois supports de mandala : le corps, la parole et l’esprit symbolisés par une statue, un texte et un stupa. Le gouvernement tibétain leur offre du thé salé baratté au beurre et du Drésil (une préparation à base de potentille avec du riz et du raisin secs), du Tchémar et des repas.

Le deuxième jour est consacré aux affaires temporelles. Le déroulement des cérémonies est le même, mais les invités principaux sont des dignitaires laïcs. C’est pourquoi le deuxième jour est appelé Gyalpo Losar (nouvel an du Roi). Par ailleurs, il souligne que Sa Sainteté détient non seulement le pouvoir spirituel, mais aussi le pouvoir temporel. Ce jour là, les dignitaires du gouvernement tibétain en commençant par le Kashag (Cabinet des ministres) et les représentants du corps diplomatique des pays étrangers en poste à Lhassa viennent présenter leurs voeux à Sa Sainteté.

Le troisième jour est essentiellement consacré aux prières de suppliques aux dieux gardiens du Tibet, en particulier, à la déesse Palden Lhamo.
Selon la tradition, ces prières de suppliques sont exécutées par la communauté du monastère de Namgyal en présence de deux tuteurs de Sa Sainteté. A l’issue de cette cérémonie, une divination concernant l’avenir du Tibet en général et de la nation tibétaine en particulier a lieu devant la statue de la déesse Palden Lhamo, qui se trouve dans l’appartement privé du Dalaï Lama. Le même jour, une délégation gouvernementale se rend au monastère de Nechung, siège de l’Oracle d’État du même nom, afin de le prier et demander des prédictions pour l’avenir du pays pour la nouvelle année.

Un grand mât de drapeaux de prières appelé Gaden Darchen qui se trouve dans le Barkor est dressé avec des drapeaux de prières tout neufs. Celui-ci a un lien symbolique tout particulier avec l’institution politique et divine des Dalaï Lamas.

Festivités populaires

A l’aube du jour de l’an, toute la population de Lhassa est réveillée par des conteurs, appelés Drékar, porteurs de bon augure. L’homme porte un masque blanc en feutre avec une barbe blanche et un bâton à la main. Il chante en disant « Je viens de l’est, du paradis de Dorjé Sempa« … et en même temps, il danse. Il est considéré auspicieux de l’avoir à la porte le matin même du jour de l’an et la tradition veut que la famille lui offre des gâteaux et un bon repas.
Peut-on le comparer avec le Père Noël ?

Tôt le matin, tous les membres de la famille portent des habits neufs et se réunissent dans la pièce principale de la maison. La maîtresse de maison présente alors ses voeux à chaque membre de la famille en offrant le Tchémar et le Changphu tout en prononçant les voeux de « Tashi Délég Phunsourn Tsog« , ce qui veut dire bonheur, santé et que toutes les bonnes choses soient réunies pour la nouvelle année. On sert du Changkhoel, (Chang chaud mélangé avec de la Tsampa et du fromage), du thé au beurre, des Khabsé (beignets tibétains) et du Drésil.

Devant l’autel de chaque foyer tibétain sont dressés des éléments d’offrandes : un monticule de Khabsé (Derga), de fruits et de jeunes pousses d’orge, dans un pot, symbolisant une bonne récolte et la fertilité (Lophu) ; une tête de mouton en Tsampa ou en beurre symbolisant la chance et la fortune ; le Tchémar, mélange de Tsampa et de beurre présenté dans un récipient en bois sculpté et peint symbolisant une bonne récolte de produits céréaliers et pastoraux ; Changphu, premier cru de bière d’orge et de l’eau dans un récipient symbolise la lignée ininterrompue de la famille comme une source qui coule sans interruption. Briques de thé, morceaux de sel et autres produits céréaliers et pastoraux sont aussi présents.

La matinée est consacrée aux prières et l’après midi aux réjouissances : jouer aux dés tibétains (sho), écouter et chanter l’Épopée de Gésar de Ling, chanter, danser, jouer de la musique et boire du Chang, etc.

A partir du deuxième jour, on va chez les uns et les autres pour échanger les voeux en présentant le Tchémar et le Changphu et en offrant les Khabsé.

Le matin du troisième jour est consacré à l’implantation des drapeaux de prières (Loungta) sur le toit de la maison et à la cérémonie de la fumigation en brûlant le genévrier. Ce rituel de fumigation et les prières sont adressés aux dieux protecteurs du foyer (Khyim lha), dieux du sol (Shi dag), dieux du pays (Yul Lha) et dieux du lieu de la naissance (Kyé Lha).

De la même façon le rituel de fumigation a lieu sur la montagne, au bord de la rivière et au bord du lac pour supplier les dieux de ces lieux.

Mönlam Chenmo

Les festivités du Nouvel an ne s’arrêtent pas là. Car la fête de la Grande Prière (Mönlam Chenmo) à Lhassa instauré par le Maître Tsongkhapa en 1409, a lieu pendant le premier mois de la nouvelle année tibétaine.
Cette fête religieuse commémore la victoire du Bouddha historique sur les six hérétiques à Sravasti en Inde. D’après les textes religieux, le Bouddha a dû s’appuyer sur des exploits miraculeux pour démontrer la véracité de son Enseignement aux six maîtres des écoles non-bouddhiques de l’Inde. A cette occasion, le Maître Tsongkhapa a offert une couronne de joyaux en formant les voeux de bonheur pour tous les êtres, à la statue du Bouddha Shakya Mouni, qui se trouve dans le Jokhang, le temple principal de Lhassa.

La fête de la Grande Prière commence le troisième jour du Nouvel an et dure trois semaines. Elle rassemble plus de vingt mille moines essentiellement de trois grandes universités monastiques : Ganden, Séra et Drépoung, et d’autres monastères proches de Lhassa. Pendant cette fête, la loi monastique est appliquée dans l’ensemble de la ville de Lhassa. L’application de cette loi est confiée aux autorités monastiques de Drépoung selon un code de la loi monastique nommée Chayig, établi par le 5ème Dalaï Lama Ngawang Lobsang Gyatso en 1662.

L’une des caractéristiques du Mönlam Chenmo est l’organisation des grands débats philosophiques. Seize Guéshé, docteurs en philosophie bouddhique – les plus érudits, passent leurs examens pendant cette fête, devant des milliers de moines. Les sujets d’examen portent sur les cinq connaissances philosophiques bouddhiques : la logique (tsé ma), la perfection de la sagesse (phar chin), la voie du milieu (ou ma), la métaphysique (ngon pa) et la discipline monastique (dul va).
Les examens se déroulent sous forme de débats utilisant la technique du syllogisme codifié, difficile à comprendre pour les non-initiés. Ceux qui réussissent l’examen obtiennent le titre de Guéshé Lharampa, titre correspondant au Doctorat de philosophie bouddhique.

Le quinzième jour marque le véritable Jour de la Grande Prière commémorant la victoire du Bouddha historique sur les hérétiques et cela donne lieu à une grande cérémonie d’offrandes avec des Tormas gigantesques sculptées en beurre coloré et exposées dans le Barkor, le chemin circulaire autour du Jokhang. Le Dalaï Lama et les membres de son gouvernement assistent à la cérémonie. La population de Lhassa et les pèlerins se bousculent pour admirer les Tormas et recevoir leur bénédiction. Cela donne lieu à des spectacles de chants et de danses considérés comme offrandes.

Le vingt-quatrième jour marque la cérémonie de purification et d’exorcisme dirigé par le monastère de Namgyal et le collège tantrique de Drépoung. Cette cérémonie est appelée Moenlam Torgyag. Des Torma géantes sont brûlées à Loubouk dans le quartier sud de Lhassa en guise d’exorcisme. Nechung, l’oracle d’État et sa suite, ainsi que tout un corps d’armée tibétaine vêtu d’un costume militaire ancien et portant des armes anciennes, participent à la cérémonie.

Le vingt-cinquième jour marque la fin de la fête de Grande Prière. On sort du Jokhang la statue de Maitreya, le Bouddha du futur, et la transporte en procession dans le Barkor, le chemin circulaire autour du Jokhang pour donner la bénédiction à la population. La symbolique de cette procession est de faire venir rapidement l’ère ou le Kalpa de Maitreya, le prochain Bouddha historique.

Car, selon la cosmologie bouddhique, une période de régénérescence extrême suivra le Kalpa actuel du Bouddha Shakya Mouni, durant laquelle l’espérance de vie humaine ne dépassera que dix ans au maximum. Afin de remplacer cette ère négative par celle du Maitreya, de nombreux événements auspicieux sont organisés. Par exemple, une course entre cavaliers vers la statue de Maitreya symbolise la rencontre du monde humain et de celui des animaux avec le prochain Bouddha.

Ngawang DAKPA
Professeur à l’INALCO

Nos remerciements au Professeur Nwawang DAKPA pour ce texte qui nous plonge au coeur de la culture tibétaine.

Merci aussi à l’artiste, qui n’a pas signé cette  magnifique illustration ! Peut-être nous fera-t-il signe !

    
C’est aussi le Nouvel  An au Vietnam
: Fête de TET !
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Tous nos voeux s’adressent aussi à nos amis Vietnamiens, toujours présents lorsqu’il s’agit de défendre les Droits fondamentaux des Peuples de chine opprimés qu’ils soient Tibétains , Ouïghours et Chinois persécutés ..


11 Février 2021

INDE : Réchauffement climatique, barrages et effets collatéraux. Ruptures de glacier dans l’Himalaya. Une URGENCE de REMISE EN CAUSE DES PROJETS DE BARRAGES

NEW DELHI (Reuters) – La rupture d’une partie d’un glacier de l’Himalaya a provoqué dimanche des inondations soudaines dans le nord de l’Inde, où un barrage hydroélectrique a été emporté par les flots torrentiels d’une rivière, ont annoncé les autorités, qui ont fait état de sept morts et 125 disparus.

D’après un témoin, une avalanche de boue, d’eau et de pierres s’est abattue sur la vallée de la Dhauliganga, dans l’Etat d’Uttarakhand.

« C’est arrivé très vite, il n’y avait pas le temps d’alerter qui que ce soit », a dit Sanjay Singh Rana, qui habite en hauteur des rives du cours d’eau, dans le village de Raini, interrogé par Reuters. « J’ai eu l’impression que même nous, nous pouvions être emportés. »

Le chef de la police de l’Uttarakhand, Ashok Kumar, a déclaré à la presse que plus de 50 ouvriers travaillant sur le barrage hydroélectrique de Rishiganga étaient probablement morts, même si d’autres employés ont pu être secourus.

Il a ajouté que les autorités avaient ordonné l’évacuation d’autres barrages pour tenter de contenir les eaux dévalant de la rivière Alakananda en crue.

Le Premier ministre, Narendra Modi, a dit suivre la situation de près.

L’armée de l’air indienne se tient prête à participer aux opérations de secours, a dit le gouvernement fédéral. Le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, a déclaré que des équipes d’intervention était en train d’être aéroportées sur place. Des militaires ont été déployés et des hélicoptères effectuent déjà des missions de reconnaissance.

LA CONSTRUCTION DE BARRAGES REMISE EN CAUSE

L’Etat voisin de l’Uttar Pradesh, le plus peuplé d’Inde, s’est placé en état d’alerte pour les crues.

L’Uttarakhand, dans l’Himalaya, est fréquemment le théâtre d’inondations et de glissements de terrain.

En juin 2013, des pluies torrentielles avaient provoqué la mort de près de 6.000 personnes. Cette catastrophe a été surnommée le « tsunami himalayen » en raison des torrents d’eau et de boue qui avaient tout emporté sur leur passage, maisons, bâtiments, routes et ponts.

Uma Bharti, ancienne ministre des ressources hydrauliques et dirigeante du parti de Narendra Modi, a critiqué la construction d’un barrage dans ce secteur.

« Lorsque j’étais ministre, j’avais demandé que l’Himalaya soit considéré comme une zone très sensible, afin que des projets électriques ne puissent pas être construits sur le Gange et ses principaux affluents », a-t-elle écrit sur Twitter.

Des experts des questions environnementales ont aussi appelé à la suspension des grands projets hydroélectriques dans l’Etat de l’Uttarakhand.

« Cette catastrophe appelle une nouvelle fois à un examen sérieux de la frénésie de construction de barrages hydroélectriques dans cette région sensible sur le plan écologique », a dit Ranjan Panda, du Combat Climate Change Network.

« Le gouvernement ne devrait plus ignorer les avertissements des experts et arrêter de construire des projets hydroélectriques et des réseaux denses d’autoroutes dans cet écosystème fragile », a-t-il ajouté.

(Devjyot Ghoshal, Jatindra Dash, Saurabh Sharma, Krishna N. Das et Manoj Kumar; Version française Bertrand Boucey)


11 Février 2021

Jean-Claude Carrière « avait interrogé avec intelligence et audace le Dalaï-Lama »…

Sa Sainteté le DALAÏ-LAMA est le chef spirituel du Tibet. Depuis 1959, Tenzin Gyatso, XIVe dalaï-lama, vit en exil à Dharamsala, dans le nord de l’Inde, où il s’est réfugié après l’invasion du Tibet par la Chine. Il est lauréat du prix Nobel de la Paix. Jean-Claude CARRIÈRE est écrivain, scénariste et metteur en scène. Dans ce livre historique, l’écrivain Jean-Claude Carrière interroge avec intelligence et audace le Dalaï-Lama. Sa Sainteté nous éclaire sur les enseignements que peut nous apporter une quête de sagesse. Soucieux des problèmes de notre temps – la surpopulation, la dégradation de notre planète, la banalisation de la violence – le Dalaï-Lama nous offre ce que la tradition bouddhique, libre de tout dogme et en dialogue avec les dernières découvertes scientifiques, recèle comme trésors susceptibles de nous aider à créer le changement.
Nouvelle préface de Jean-Claude Carrière.

 La force du bouddhisme ; mieux vivre dans le monde d'aujourd'hui

 

Sa Sainteté le Dalaï-Lama est le chef spirituel du Tibet. Il est considéré par les bouddhistes comme la réincarnation du Bodhisattva de la Compassion. Depuis 1959, Tenzin Gyatso, XIVe dalaï-lama, vit en exil à Dharamsala, dans le nord de l’Inde, où il s’est réfugié après l’invasion du Tibet par la Chine. Lauréat du prix Nobel de la paix en 1989, il a vu récompenser son combat non-violent en faveur de la libération de son pays.

En complément, rappelons qu’ à l’occasion de l’inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, sur les hauts plateaux languedociens, Jean Claude Carrière, parmi les invités, avait rencontré le chef religieux.

Le Dalaï-Lama parcourt le monde et a publié plusieurs ouvrages pour enseigner le bouddhisme tibétain et diffuser son message de paix, parmi lesquels  :

Comment pratiquer le bouddhisme (Plon, 2002),

108 perles de sagesse pour parvenir à la sérénité (Presses de la Renaissance, 2006),

Se voir tel qu’on est (Plon, 2007),

Penser aux autres : la voie du bonheur (Plon, 2012), ou

Vers une société altruiste, série d’entretiens avec des philosophes, économistes et scientifiques (Allary Éditions, 2015).

Les Dalaï-lamas par Jean-Claude Carrière
4 nov. 2008 à 17:00
  

Jean-Claude Carrière, le plus prolifique des scénaristes français, travaille actuellement avec le Dalaï-lama sur un docu-fiction racontant l’histoire des Dalaï-lamas.

Le scénariste Jean-Claude Carrière (Le Journal d’une femme de chambreL’Insoutenable légèreté de l’être), présent lors de la 22e édition des Journées Cinématographiques de Carthage pour animer un atelier sur le métier de scénariste, a fait part à AlloCiné de son projet de film écrit conjointement avec le Dalaï-Lama, un docu-fiction sur l’histoire des Dalaï-lamas. Jean-Claude Carrière et le Dalaï-Lama se sont rencontrés en 1994 et ont publié ensemble le livre La Force du bouddhisme. Le livre évoquait les grands problèmes de notre civilisation mais également des questions plus spirituelles comme la mort ou la réincarnation. Le film, qui sera un docu-fiction, comportera une interview centrale du Dalaï-Lama entrecoupée de reconstitutions historiques sur l’Asie des cinq derniers siècles. Jean-Claude Carrière, complice durant 20 ans de Luis Buñuel, explique qu’il s’agit d’un sujet « passionnant mais difficile à traiter. Il y a des scènes comiques et à la fois des scènes très barbares, les rapports entre la Chine, la Mongolie, le Tibet, le Népal et plus tard la Russie et la Grande-Bretagne sont très complexes. Je suis actuellement en train de lire énormément de livres et de documents sur ce sujet. »

11 Février 2021

WASHINGTON : Blinken insiste auprès de Pékin sur les droits des Ouïghours, de Hong Kong et du Tibet

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a insisté vendredi auprès de Pékin pour le respect des droits des Ouïghours, du Tibet et de Hong Kong, lors de son premier entretien avec le gouvernement chinois depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden.

« J’ai clairement dit que les États-Unis défendraient nos intérêts nationaux, lutteraient pour nos valeurs démocratiques et tiendraient Pékin pour responsable de tout abus contre le système international », a tweeté M. Blinken après un entretien téléphonique avec un haut responsable de la diplomatie chinoise, Yang Jiechi.

Le chef de la diplomatie américaine a affirmé à son interlocuteur que les États-Unis « continueront à défendre les droits humains et les valeurs démocratiques, y compris au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong », a indiqué un communiqué du département d’État.

M. Blinken a également « exhorté la Chine à s’unir à la communauté internationale dans sa condamnation du coup d’État militaire en Birmanie », a ajouté ce communiqué.

Selon ce même communiqué, le secrétaire d’État américain a affirmé que les États-Unis tiendraient Pékin pour « responsable de ses tentatives de déstabilisation de la région indopacifique, y compris dans le détroit de Taïwan, et pour ses attaques contre les règles établies du système international ».

Lors de son audition par le Sénat américain, le 19 janvier, peu avant sa prise de fonctions, M. Blinken avait déjà employé un ton particulièrement dur à l’égard de Pékin. Il avait affirmé que l’ex-président Donald Trump avait « eu raison » d’avoir une position « plus ferme face à la Chine ».

« Nous devons faire face à la Chine depuis une position de force, pas de faiblesse », avait-il plaidé, affirmant être d’accord avec l’administration Trump sur le fait que Pékin commettait un génocide dans la région du Xinjiang (ouest) contre les musulmans Ouïghours.

Yang Jiechi a pour sa part souligné lors de l’entretien téléphonique que Hong Kong, le Xinjiang et le Tibet étaient « des affaires intérieures de la Chine » et « qu’aucune force extérieure ne peut être autorisée à s’y ingérer ». Il a appelé les États-Unis à « corriger les erreurs » commises au cours des dernières années, selon un communiqué de l’ambassade chinoise aux États-Unis.

Le responsable chinois a en outre appelé Washington à « strictement respecter le principe d’une seule Chine », en vertu duquel Pékin considère Taïwan comme l’une de ses provinces. Il a souligné que « la question de Taïwan est le problème central le plus important et le plus sensible des relations sino-américaines ».

Pékin multiplie les efforts pour isoler d’un point de vue diplomatique l’île, dirigée depuis 1945 par un régime (la « République de Chine ») qui s’y était réfugié après la victoire des communistes en Chine continentale en 1949, à l’issue de la guerre civile chinoise.


6 Février 2021

FREE TIBET / J.O. DE PEKIN 2022 : Appel à BOYCOTTER les J.O. d’HIVER de Pékin du 04 au 20 février 2022

Aujourd’hui marque le compte à rebours d’un an avant les Jeux d’hiver de Beijing 2022.

Pour les supporters tibétains qui ne suivent pas les sports d’hiver, cela peut être un choc que Pékin accueille les Jeux olympiques d’hiver l’année prochaine, et pas seulement à cause du manque de neige …

Le Comité International Olympique a-t-il oublié que les Jeux Olympiques de Pékin de 2008 se sont déroulés dans l’ombre des manifestations et des répressions brutales au Tibet ?

Le CIO se rend-il compte que depuis 2008, la situation des droits de l’homme sous le Parti communiste chinois a chuté à de nouvelles profondeurs ?

Le CIO a-t-il considéré que Pékin abrite un régime qui mène actuellement des destructions culturelles et des tortures au Tibet ? Ou des répressions massives à Hong Kong ? Ou génocide contre les Ouïghours ?

Aujourd’hui, nous nous sommes fiers de nous joindre à 180 de nos alliés pour appeler les gouvernements à un boycott diplomatique des Jeux d’hiver de 2022.

Mais nous voulons aussi faire passer notre message au CIO. Le CIO a besoin de voir les visages des personnes courageuses qui luttent pour protéger leurs moyens de subsistance, leur culture ou même leur existence même.

Prenez Twitter par Storm

Tous les jeudis pendant les 52 prochaines semaines, nous partagerons l’image d’un prisonnier politique ou d’une préoccupation majeure en matière de droits humains sur nos réseaux sociaux. Nous invitons les supporters à les partager, sur leurs comptes et AUSSI dans les commentaires sur les pages Twitter et Facebook du CIO.


6 Février 2021

J.O. d’HIVER de PEKIN du 4 au 20 février 2022 : « J.O. de la HONTE » comme BERLIN /1936

 

 

Nous convenons tous que la Chine est en train de commettre un génocide. Boycottez les Jeux Olympiques d’HIVER de Pékin de 2022.

Le département d’État a finalement reconnu que la Chine était en train de commettre un génocide au Xinjiang. Bien que nous ne sacheions pas ce que l’administration Biden est prête à faire en réponse, il y a une première étape facile à franchir :

Boycotter les Jeux olympiques d’hiver de 2022 de Pékin

Encourager les autres pays à faire de même.

Dans un de ses derniers actes en tant que secrétaire d’Etat, Mike Pompeo a émis une résolution précisant que le Parti Communiste Chinois « a commis un génocide contre les Ouïghours principalement musulmans dans le Xinjiang et d’autres groupes de minorités ethniques et religieuses .» Le Président Biden l’a dit pendant la campagne. Son choix pour succéder à Pompeo, Antony Blinken, a soutenu la Résolution de Pompeo.

Qualifier un génocide de génocide est, littéralement, le minimum que les États-Unis puissent faire. L’administration Trump avait imposé à plusieurs reprises des sanctions. Cependant les États-Unis sont toujours prêts à envoyer des centaines d’athlètes à Pékin pour les Jeux Olympiques d’Hiver de 2022, ce qui serait en totale contradiction avec les critiques américaines à l’égard du gouvernement chinois.

Les États-Unis ne devraient pas envoyer leurs athlètes participer à un événement se déroulant dans un pays responsable d’un génocide. Cette déclaration ne devrait pas être controversée. Aussi difficile à entendre que cela puisse être pour les athlètes, il n’y a aucune excuse pour que les États-Unis  se soumettent à la Chine ou à ses alliés inféodés au Comité International Olympique ( CIO).

C’est une chance pour Biden de prouver qu’il a une totale compréhension de la réalité de la  Chine et c’est une opportunité pour lui de maintenir les relations de travail avec nos alliés. Le Royaume-Uni a lancé l’idée d’un boycott. La Chine a continuellement contrarié l’ Australie et le Canada. Biden devrait commencer à faire participer ces nations à un boycott avant de se tourner vers l’Allemagne et les autres pays européens qui sont plus disposés à s’engager avec la Chine malgré ses atrocités.

Personne ne doute de la fermeté de Biden face à  la Chine. Nous savons déjà qu’il ne tiendra pas le PCC pour  responsable de la cause de la pandémie de coronavirus et  il est évident qu’ il n’ y a aucune raison de passer outre.

Il n’y a aucune justification morale pour que les États-Unis participent aux Jeux Olympiques d’Hiver de 2022. Si Biden ne parvient pas à prendre cette position, cela restera dans les mémoires comme un échec moral encore plus grand que la participation de l’Amérique aux «Jeux nazis» de 1936 à Berlin. Ni les États-Unis, ni aucun pays qui valorise les droits de l’homme ne devraient participer aux «Jeux du génocide» en Chine.

illustration : P.C. pour France-Tibet 

Traduction France-Tibet

Pour mémoire cet article :

« Pékin 2022, le nouvel égarement de l’Olympisme » Libération du 15 octobre 2020 Tribune de Marie Holzman Présidente de Solidarité Chine, Noël Mamère ancien Député du Parlement Européen écologiste , Vincent Brossel, militant à Reporters Sans Frontières en 2008


5 Février 2021

DHARAMSHALA : Deux Tibétains de 28 et 24 ans parcourent 2 000km afin de dénoncer les activités chinoises contre l’Inde

Deux jeunes Tibétains ont atteint Gangtok mardi après avoir parcouru plus de 2 000 km depuis Dharamshala dans l’Himachal Pradesh et Chandigarh dans le cadre de leur mission de sensibilisation aux activités chinoises au Tibet contre l’Inde.

Tenzin Dhondup, 28 ans, et Tenzin Nima, 24 ans, étaient entrés dans l’État himalayen lundi matin via Rangpo, à environ 40 km de Gangtok, où ils ont été accueillis avec enthousiasme par des militants tibétains et les populations locales. Un programme festif saluait leur performance avec l’offrande des khatas – écharpes traditionnelesls –  et les félicitations des autorités locales qui saluaient leur mission.

Dhondup a débuté ce trek le 2 novembre 2020 , «Dharamsala à Nathu La», depuis la ville de l’Himachal Pradesh, siège de gouvernement tibétain en exil. Nima l’a rejoint plus tard depuis  Chandigarh. Ils ont ensuite traversé conjointement sept États avant leur entrée au Sikkim.

Dhondup a détaillé les  trois objectifs dcette a mission qui étaient de sensibiliser la population à la dégradation continue de l’environnement du Tibet par la Chine, d’exhorter la communauté mondiale à reconnaître le Tibet comme un pays occupé et de boycotter les produits fabriqués en Chine en raison des récentes attaques du pays contre l’Inde à la Frontière du Tibet.

«J’ai choisi de faire cette  marche parce que je sentais que je serais capable de rencontrer et d’interagir avec plus de gens et de diffuser mon message. J’ai réussi à y parvenir pendant mon voyage jusqu’à ici », a déclaré Dhondup. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait rencontré un problème au cours de sa longue marche, Dhondup a déclaré que cela ne valait pas la peine d’en parler car la mission était plus importante.

Au cours de son voyage avec Nima depuis Rangpo, des dizaines de membres de six associations tibétaines basées au Sikkim les ont accompagnés. Ils prévoient de reprendre leur marche vers Nathu-la à la frontière indo-tibétaine, à condition que le gouvernement de l’État leur en donne la permission. Les visiteurs n’ont pas le droit de se rendre à Nathu-la.

Nima a déclaré qu’il avait choisi de rejoindre son homonyme Tenzing lors de sa marche depuis Chandigarh afin de le soutenir. «L’environnement est une responsabilité mondiale. Les droits de l’homme sont également la responsabilité de tous. J’ai fait ça (marche) pour sensibiliser (à ces problèmes) », dit-il

Uden Aukartsang, membre du Parlement tibétain en exil, déclarait que toute initiative et tout activisme aidant la lutte pour la liberté dans son ensemble étaient essentiels.

«Plus important encore, nous voulons que l’Inde ait une politique très claire sur le Tibet et reconnaisse que le Tibet est un pays occupé. Il est dans l’intérêt de l’Inde de vraiment soutenir la lutte pour la liberté tibétaine. Je pense que c’est très important », a-t-elle déclaré.

Le RP Poudyal du Bharat-Tibet Sahyog Manch a loué la jeunesse tibétaine pour sa mission et a exhorté tout le monde à leur apporter leur soutien.

«Le message plus large de ces jeunes est la liberté pour le Tibet, l’arrêt de l’oppression continue des Tibétains et la protection de l’environnement himalayen. Nous, les Sikkimais, les félicitons », déclarait-il.

Traduction France Tibet

illustration : Les deux jeunes Tibétains, à Gangtok,  au terme de ler marche à leur arrivée au Sikkim.

Image télégraphique


5 Février 2021

Pékin étend sa « rééducation » de masse au Tibet

Depuis début 2020, un demi-million de Tibétains sont passés par des camps militarisés de formation à l’emploi. La Chine y reproduit son modèle de contrôle des minorités, imaginé pour les Ouïghours.


Bête noire du régime chinois, Adrian Zenz est un peu « l’empêcheur de rééduquer en rond ». Ce chercheur allemand est le premier à avoir documenté le gigantesque réseau de  camps de formation  mis en place par la Chine dans le Xinjiang (ouest), pour mettre au pas les Ouïghours, ces turcophones musulmans devenus minoritaires dans leur propre région. Zenz récidive, cette fois en apportant les preuves d’une politique similaire dans la région du Tibet.

Adrian Zenz a une méthode imparable. Le sinologue épluche tous les documents officiels publiés dans les médias d’État, comme les programmes de formation de la population, ou encore les appels d’offres passés par les autorités locales pour la construction de centres d’instruction. Son rapport, dévoilé mardi par la fondation américaine Jamestown, fait froid dans le dos.

OUEST-FRANCE

Depuis janvier, plus d’un demi-million de personnes, soit environ 15 % de la population de la région, ont ainsi été « formées » dans le cadre du programme de « transfert des travailleurs ruraux excédentaires », selon le gouvernement régional tibétain. Officiellement, il s’agit d’éradiquer la pauvreté au Tibet, pas plus tard que fin 2020 ( !), en formant les agriculteurs et les éleveurs nomades (70 % des Tibétains sont des ruraux) à un « vrai » métier en usine.

Lire aussi. La Chine a transformé le Xinjiang en prison pour les Ouïghours musulmans

Les rapports officiels expliquent que l’État doit  cesser d’élever des paresseux » . D’où la nécessité de les faire passer par des centres de formation professionnelle de  style militaire  , qui repose sur une discipline stricte avec exercices physiques et port de l’uniforme. Elle vise à réformer la  pensée arriérée  par l’acquisition de compétences dans le textile, la construction, etc., mais aussi de la  discipline du travail  et de la langue chinoise.

Officiellement, le système est basé sur le volontariat, mais des documents attestent que les responsables du Parti communiste doivent respecter des quotas stricts de personnes  formées  dans les zones sous leur responsabilité, sous peine de punition. Des rapports officiels recommandent aussi  de diluer l’influence négative de la religion  .

Au moins 50 000 travailleurs formés ont été déplacés au sein de la région pour occuper un emploi et plusieurs milliers en dehors du Tibet, poussés par un programme encourageant la vente de terres à des coopératives gérées par le gouvernement.  C’est l’attaque la plus forte, la plus claire et la plus ciblée contre les moyens de subsistance traditionnels des Tibétains depuis la Révolution culturelle [1966-1976, sous Mao] , estime Adrian Zenz.

Source: OUEST-FRANCE

 


3 Février 2021

PARIS / ETUDIANTS POUR UN TIBET LIBRE / PETITION : Défendons la liberté d’expression et d’information au Tibet

Le 24 décembre 2020, les autorités chinoises annonçaient une campagne visant à renforcer le contrôle de l’information circulant notamment sur les réseaux sociaux. Dans la volonté du PCC de restreindre toujours plus les libertés des Tibétain-e-s et de refermer le Pays des Neiges sur lui-même, des actes tomberaient désormais sous le coup de la loi étant puni de « séparatisme » ou étant considéré comme « affaiblissant l’unité nationale » : discussion en groupe en messagerie instantanée, utilisation de VPN impossible…

La campagne « Frapper fort » s’ajoute aux multiples discriminations que subissent le peuple tibétain sur son sol, notamment en matière de liberté d’expression et de liberté d’information. Inutile de rappeler que la liberté de la presse n’est pas à l’ordre du jour, bien au contraire. La censure et la surveillance de l’Internet au Tibet est de rigueur.

Nous voulons croire que la soif de liberté des Tibétain-e-s est inaltérée. Les self-immolations sont une preuve parmi d’autres de la volonté d’indépendance et de la foi restée inchangée malgré la propagande depuis 60 ans.

Cependant, nous souhaitons par cette pétition dénoncer les risques que prennent les Tibétain-e-s au Tibet et en exil lorsqu’ils entrent en relation entre eux. Des Tibétains ont été arrêtés pour être simplement entrés en contact avec des membres de leur famille en Occident.

Ainsi, nous avons le cas de Tenzin Nyima, aussi connu sous le nom de Tamey. Ce moine de Wonpo (Kardzé, comté de Sershul) avait été arrêté (avec 5 autres personnes) une première fois en 2019 suite à une manifestation appelant à l’indépendance du Tibet. Libéré un an après, il a été arrêté de nouveau en août 2020, simplement pour avoir partagé les informations via Internet avec des personnes en Suisse et en Inde. Lui et son groupe de manifestants ont tous été condamnés entre 1 et 5 ans de prison pour cela, sous le chef d’inculpation de « incitation au séparatisme ». Libéré dans un état comateux, il est décédé après avoir été torturé par les policiers locaux, en détention le 19 janvier 2021.

Le régime chinois, en général, a peur que ces informations sortent du Tibet, pour contrôler son image. Aussi, nous rappelons que le Tibet est interdit aux journalistes occidentaux et que la politique des visas est une arme pour « gérer » la connaissance et la propagande.

Enfin, les Tibétain-e-s de la diaspora doivent redoubler de vigilance en utilisant les applications chinoises telles que Tik Tok ou We Chat, dont on sait qu’elles appliquent les règles de la propagande chinoise dans leurs algorithmes. Par ailleurs, ils reçoivent des pressions intolérables via l’Ambassade de Chine en France, par exemple des menaces directes sur leur famille au Tibet, parce que l’on sait que ces outils numériques (autorisés sur le sol français) sont utilisés à des fins de surveillance par la Chine. Ces actes, qui touchent de la même manière la communauté ouïghoure, doivent être dénoncés avec force par les autorités françaises.

Ainsi, nous demandons :

-que la diplomatie française dénonce avec plus de vigueur la restriction des libertés au Tibet, notamment les récentes mesures visant à isoler le Tibet et les Tibétain-e-s du reste du monde sur le plan de l’information et de la communication, et que soit appliqué une loi de type RATA, la réciprocité entre médias chinois et occidentaux, pour favoriser l’accès à ces derniers au Tibet.

-que le Ministère de l’Intérieur et le Ministère des Affaires Étrangères se saisissent de la question de la surveillance par la Chine de la diaspora Tibétaine sur le sol français, en somme que les autorités compétentes puissent assurer la tranquillité des réfugiés.

-Nous demandons enfin que le rôle de l’ambassade de Chine en France et de ses réseaux dans ces restrictions de liberté soit clairement mis au jour.

Co-présidence : Yangkey Muccini & Yves Coquard

DESTINATAIRES :

Gérald Darmanin (Ministère de l’Intérieur)

M. Jean-Yves Le Drian (Ministère des Affaires Étrangères)

Mme Elisabeth Toutut-Picard (Groupe d’Etude sur le Tibet à l’Assemblée Nationale)

Mme Jacqueline Eustache-Brinio (Groupe d’Information sur le Tibet au Sénat)

M. François Croquette (Ambassadeur pour les droits de l’Homme)

PREMIERS SIGNATAIRES :

Communauté Tibétaine de France et ses Amis, Chushi Gangdruk, TYC France, France Dhomay Association, Association U-Tsang de France, France Tibet, Club des Taiwanais, AHKF (Africa Hong Kong France), Comité pour la liberté à Hong Kong

Veuillez trouver ci-dessous la pétition en version tibétaine :

ཕྱི་ལོ་ ༢༠༢༠ ལོའི་ཟླ་ ༡༢ པའི་ཚེས་༢༤ ཉིན་རྒྱ་ནག་གཞུང་ནས་གནས་ཚུལ་བཀག་འགོག་སླད་སྤྱི་ཚོགས་དྲ་རྒྱར་བཀག་འགོག་བྱེད་རྒྱུར་གསལ་བསྒྲགས་སྤེལ་འདུག དེའི་དམིགས་ཡུལ་ནི་རྒྱུན་ལྡན་རྒྱ་ནག་གཞུང་ནས་བོད་ནང་གི་རང་དབང་ལ་ཚད་བཀག་བྱེད་པ་དང་། གནས་ཚུལ་འགྲེམས་སྤེལ་བཀག་འགོག་ཆེད་རེད། རྒྱ་ནག་གཞུང་ནས་ཁྲིམས་འདིས་ཁ་བྲལ་བའི་བྱ་སྤྱོད་དང་རྒྱ་ནག་གཅིག་སྒྲིལ་ལ་གདོང་ལེན་བྱེད་ཀྱིན་ཡོད་པར་བསྒྲག་འདུག གནས་ཚུལ་བཀག་འགོག་ཙམ་མིན་པར་དྲ་རྒྱའི་ལྕགས་རི་གཏོར་བྱེད་ཡང་བེད་སྤྱོད་བྱེད་པར་བཀག་འགོག་བྱེད་བཞིན་འདུག

གནད་དོན་འདིའི་བོད་ནང་གི་བོད་མི་ཚོར་མི་རིགས་དབྱེ་འབྱེད་ཀྱི་ལས་འགུལ་སྤེལ་བ་དང་། ལྷག་པར་སྨྲ་བརྗོད་རང་དབང་། གནས་ཚུལ་རང་དབང་སོགས་ལ་དམ་བསྒྲགས་བྱས་པ་མ་ཟད། བོད་ནང་ལ་གསར་འགོད་རང་དབང་མེད་པས་རྒྱ་ནག་གིས་དྲ་རྒྱར་གསང་ཞིབ་བྱེད་པ་དང་བརྒྱུད་ལམ་ལ་བཀག་འགོག་གི་ལས་གཞི་སྤེལ་བཞིན་འདུག འདས་པའི་ལོ་ངོ་དྲུག་བཅུའི་རིང་རྒྱ་ནག་དམར་པོས་བཙན་དབང་འོག་ནས་བོད་ནང་དྲིལ་བསྒྲགས་ལོག་པ་སྤེལ་ནའང་། བོད་ནང་གི་བོད་མི་ཚོའི་བློ་སྟོབས་མི་ཞུམ་པར་རང་ལུས་མེར་བསྲེགས་སོགས་བརྒྱུད་དེ་རང་དབང་རང་བཙན་གྱི་འབོད་སྒྲ་སྒྲོག་པ་དང་དགོས་འདུན་འདོན་གྱིན་ཡོད་།

སྙན་ཞུ་འདི་བརྒྱུད་རྒྱ་དམར་གཞུང་ནས་བོད་ཕྱི་ནང་གཉིས་ཕན་ཚུན་འབྲེལ་བར་བཀག་འགོག་བྱེད་པར་སྐྱོན་བརྗོད་བྱེད་ཀྱི་ཡོད། དེ་ཡང་ཕྱི་ལོགས་ནས་ནང་མིར་འབྲེལ་བ་བྱས་པས་བོད་མི་འགའ་བཙོན་འཇུག་བྱས་འདུག བོད་ནང་གི་གནས་ཚུལ་སྤྱི་དང་ལྷག་པར་དུ་གྲྭ་བསྟན་འཛིན་ཉི་མ་དང་བོད་མི་ལྔ་འཛིན་བཟུང་ལ་བློ་ཕམ་ཡོད། ཕྱི་ལོ་ ༢༠༡༩ ལོར་བོད་མི་དེ་དག་བོད་རང་བཙན་འབོད་སྒྲའི་ཁྲོད་འཛིན་བཟུང་བྱས་པ་དང་། ལོ་གཅིག་རྗེས་གློད་གྲོལ་བཏང་རྗེས་སུ་སླར་ཡང་ཟླ་བརྒྱད་པའི་ནང་རྒྱ་གར་དང་ཡུ་རོབ་སུད་སི་སོགས་ལ་གནས་ཚུལ་བཏང་ནས་འཛིན་བཟུང་བྱས། ཁོང་དང་རོགས་པ་རྣམས་ཁ་བྲལ་བའི་ཉེས་མིང་འོག་ལོ་གཅིག་ནས་ལོ་ལྔ་བར་བཙོན་འཇུག་བྱས་པ་མ་ཟད། ཕྱི་ལོ་༢༠༢༡ ལོའི་ཟླ་ ༡ པོའི་ཚེས་ ༡༩ ཉིན་བོད་མི་གཅིག་རྒྱ་ནག་བཙོན་ཁང་ནང་བཅར་རྡུང་བཏང་ནས་བཀྲོངས་པར་བསྒྲགས་འདུག

རྒྱ་དམར་གཞུང་ནས་རྒྱུན་ལྡན་གནས་ཚུལ་ཕྱི་ལ་ཤོར་བ་དང་རྒྱ་ནག་གི་སྣང་བརྙན་ལ་དོ་ཕོག་ཡོང་བར་དངངས་འཚབ་ཡོད། གནད་དོན་དེ་དག་ལ་བརྟེན་ནས་ནུབ་ཕྱོགས་རང་དབང་ལྡན་པའི་གསར་འགོད་པ་བོད་ནང་ལ་འགྲོ་ཆོག་པར་དགོས་འདུན་བཏོན་ཡོད། རྒྱ་ནག་དམར་པོས་ཐོངས་མཆན་སོགས་བེད་སྤྱོད་བྱས་ཏེ་ཕྱི་ཕྱོགས་སུ་དྲིལ་བསྒྲགས་ལོག་པ་སྤེལ་བཞིན་འདུག བཙན་བྱོལ་བོད་མི་ཚོས་རྒྱ་ནག་གི་བརྙན་ཆས་སྐད་འཕྲིན་དང་ཀྲིག་ཀྲོག་སོགས་བེད་སྤྱོད་སྐབས་རྒྱ་ནག་གི་དྲིལ་བསྒྲགས་ལོག་པར་དམིགས་བསལ་གྱིས་ཡིད་གཟབ་བྱེད་དགོས།

ཧྥ་རན་སིའི་རྒྱ་ནག་གཞུང་ཚབ་བརྒྱུད་དེས་བོད་ནང་གི་ནང་མི་ཚོར་དམ་བསྒྲགས་ཚད་ལས་བརྒལ་བ་བྱེད་བཞིན་འདུག རྒྱ་ནག་གི་འཕྲུལ་ཆས་བརྒྱུད་དེ་ཧྥ་རན་སིའི་ས་ཐོག་ནས་རྒྱ་ནག་གི་གནལ་ཚུལ་བཀག་འགོག་བྱེད་ཀྱིན་འདུག འདི་བོད་མི་དང་ཡུ་གུར་མི་རིགས་ཀྱི་གཞི་རྩའི་རང་དབང་ལ་དོ་ཕོག་གཏོང་བས་ཧྥ་རན་སིའི་གཞུང་ནས་བཀག་འགོག་བྱེད་དགོས་པར་དགོས་འདུན་བཏོན་ཀྱིན་ཡོད།

ང་ཚོའི་དགོས་འདུན་ཁག

ཧྥ་རན་སིའི་གཞུང་འཛིན་དང་ཕྱི་སྲིད་ལྷན་ཁང་ངོས་ནས་བོད་ནང་གི་རང་དབང་སྤྱི་དང་གནས་ཚུལ་བཀག་འགོག་བྱས་ཏེ་བོད་གཅིག་པོ་འཇོག་པའི་སྲིད་བྱུས་ལ་ངོ་རྒོལ་བྱེད་པ་དང་། རྒྱ་ནག་གཞུང་གི་མི་སྣ། གསར་འགོད་པ་དང་། མི་མང་ཕྱི་ལ་ཡོང་བ་ལྟར། བོད་ནང་དུ་ནུབ་ཕྱོགས་ཀྱི་གསར་འགོད་པ་དང་འབྲེལ་ཡོད་མི་སྣ་གཏོང་དགོས་པར་དགོས་འདུན་འདོན་ཀྱིན་ཡོད།

ཧྥ་རན་སིའི་གཞུང་འཛིན་དང་ནང་སྲིད་ལྷན་ཁང་ངོས་ནས་ཧྥ་རན་སིའི་ས་ཐོག་ཡོད་པའི་བོད་མི་སྐྱབས་བཅོལ་བའི་བདེ་སྲུང་སྤྱི་དང་ལྷག་པར་རྒྱ་ནག་གཞུང་ནས་གསང་མྱུལ་དང་སོ་ལྟ་སོགས་ལ་གདོང་ལེན་བྱེད་རྒྱུའི་དགོས་འདུན་བཏོན་ཡོད།

ཧྥ་རན་སིའི་རྒྱ་ནག་གཞུང་ཚབ་ནས་བོད་མིའི་རང་དབང་ལ་ཐེ་ཇུས་དང་རྡོག་རོལ་གཏོང་བར་མཐའ་གཅིག་ཏུ་ངོ་རྒོལ་ཞུ་རྒྱུ་ཡིན། དེར་བརྟེན་སྲིད་གཞུང་ངོས་ནས་དེར་གདོང་ལེན་ཡོང་བའི་འབོད་བསྐུལ་ཞུ་རྒྱུ་ཡིན།

ཧྥ་རན་སི་བོད་རང་བཙན་སློབ་ཕྲུག་ཚོགས་པ་ནས།


3 Février 2021

PARIS / Assassinat de TENZIN NYIMA : Manifestation devant l’ambassade de Chine

Manifestation Devant L’ambassade De Chine En France Contre Le Meurtre Brutal D’un Moine Tibétain Dans Une Prison Chinoise

Paris [France], 31 janvier (ANI): La communauté tibétaine a organisé une manifestation devant l’ambassade de Chine à Paris pour protester contre la mort du moine tibétain Tenzin Nyima, mort des suites de coups et de tortures dans une prison chinoise.

Le moine de 19 ans est décédé des suites de coups et de «tortures» dans une prison chinoise de la préfecture de Kardze, dans le Sichuan, après avoir été libéré dans le coma par ses geôliers, a rapporté Radio Free Asia.
La manifestation a été organisée par les étudiants pour le Tibet libre samedi et les manifestants ont appelé à la libération du Tibet de la domination chinoise, déclarant qu’ils ne seraient pas réduits au silence en raison de l’oppression de la Chine. Ils portaient les drapeaux et les pancartes des Tibétains et brandissaient des slogans contre le gouvernement Xi Jinping.
 

Bien que les autorités locales à Paris aient conseillé aux organisateurs de limiter leur nombre à 30 personnes en raison de la pandémie COVID-19, les Tibétains ont défié cet avis avec plus de 100 présents sur le site de la manifestation.

Le jeune moine, Tenzin Nyima (également appelé Tamay), venait du monastère de Dza Wonpo, dans le canton de Wonpo, préfecture de Kandze, une région tibétaine de la province du Sichuan.
Les autorités l’ont initialement arrêté le 9 novembre 2019, deux jours après que lui et trois autres moines de Wonpo aient brièvement distribué des tracts et crié des slogans appelant à l’indépendance du Tibet devant le bureau du gouvernement local de Wonpo.
Pendant ce temps, Human Rights Watch, une organisation non gouvernementale basée aux États-Unis, a déclaré que les autorités chinoises devraient rendre des comptes à tous les responsables de la « mort brutale » du moine.
« Les autorités chinoises ont une fois de plus transformé la détention arbitraire en condamnation à mort. Les responsables du meurtre brutal du moine Tenzin Nyima devront rendre des comptes », a déclaré Sophie Richardson, directrice de la Chine à Human Rights Watch.

Les autorités ont libéré Nyima en mai 2020, mais l’ont de nouveau arrêté le 11 août, apparemment pour avoir partagé en ligne des nouvelles autres arrestations.
L’année dernière, en octobre, les autorités pénitentiaires ont dit à sa famille de le récupérer à la prison en raison de son état de santé. Des Tibétains en exil ayant connaissance de l’affaire ont déclaré qu’il était incapable de parler ou de bouger et qu’il souffrait de blessures graves et d’une infection respiratoire aiguë, qui, selon eux, était due à des passages à tabac, à la malnutrition et aux mauvais traitements en détention, selon Human Rights Watch.
Le 9 octobre, Nyima a été admis dans un hôpital de la capitale provinciale, Chengdu, à ce moment-là, il avait perdu connaissance. Le rapport de l’hôpital obtenu par Human Rights Watch indique qu’il était dans un état critique depuis 10 jours avant d’être remis à sa famille.
Le traitement dispensé par l’hôpital semble avoir été retardé jusqu’à ce que ses proches réunissent les fonds nécessaires (40 000 RMB ou 6 200 $ US). Après avoir passé plusieurs semaines à l’hôpital, les médecins ont déclaré que ses blessures étaient au-delà du traitement et l’ont renvoyé.
Le 1er décembre, sa famille a réussi à le faire admettre, toujours comateux, dans un hôpital de la préfecture de Kandze, à Dartsedo. Les médecins de cet hôpital l’ont également libéré au motif que son état était en phase terminale. D’autres preuves vues par Human Rights Watch ont indiqué qu’il était paralysé et gravement malade. Il est mort peu de temps après que ses proches l’ont ramené à la maison.
L’ONG a déclaré que la police et les autorités pénitentiaires chinoises torturent et maltraitent régulièrement les détenus, et que la situation est particulièrement grave dans les régions à minorité ethnique.
«Le gouvernement chinois devrait ordonner une enquête rapide et impartiale sur la torture présumée de Tenzin Nyima et tenir ses agresseurs pour responsables», a déclaré Human Rights Watch. (ANI)


3 Février 2021

BRUXELLES / PEKIN : L’UE appelle la Chine à faire en sorte que la libération de Tashi Wangchuk soit « inconditionnelle » et puisse exercer ses libertés fondamentales.

Déclaration de l’UE sur la libération du défenseur des droits humains Tashi Wangchuk.

Dharamshala: Un jour après que le monde a appris la libération du défenseur des droits linguistiques tibétain Tashi Wangchuk après cinq ans d’emprisonnement arbitrairement imposé par le gouvernement chinois, l’Union européenne a publié une déclaration appelant les autorités chinoises à veiller à ce que  » la libération de M. Wangchuk soit inconditionnelle et qu’il peut jouir de ses libertés fondamentales, y compris la liberté de mouvement et de résidence. »

L’UE a également exhorté les autorités à mener une enquête approfondie sur les allégations de mauvais traitements, de torture et d’abus à l’encontre de M. Wangchuk pendant sa détention. »

La déclaration a ajouté: «L’UE appelle à la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes actuellement emprisonnées en raison de l’exercice de leurs droits et libertés fondamentales. Les personnes en détention ont droit à un procès équitable et à une procédure régulière, ainsi qu’à un traitement décent, à l’abri de la torture et des mauvais traitements en prison. L’Union européenne continuera à dialoguer avec la Chine sur les questions des droits de l’homme. »

Tashi Wangchuk a été condamné à tort à cinq ans d’emprisonnement pour avoir accordé une interview au New York Times sur la politique chinoise de sinisation de la langue tibétaine et la nécessité de protéger la langue tibétaine, a été libéré après avoir purgé sa peine plus un jour.

En janvier 2016, il a été arbitrairement détenu à la suite de la publication d’un documentaire du New York Times. Pendant sa détention, il a été torturé et battu à plusieurs reprises lors des interrogatoires.

En janvier 2018, le défenseur des droits humains tibétain de 35 ans a été accusé à tort d ‘«incitation au séparatisme» après avoir été arbitrairement détenu pendant plus de deux ans. Des représentants des États-Unis, du Canada, de l’Union européenne et du Royaume-Uni se sont tous vu refuser l’accès au procès tenu à huis clos. En mai 2018, un tribunal chinois de Yulshul a condamné Tashi Wangchuk à cinq ans de prison et à cinq ans supplémentaires de privation de ses droits politiques.

Les informations sur la santé de Tashi Wangchuk n’ont pu être vérifiées pour le moment, à l’exception du tweet de son avocat.

Malgré la Constitution chinoise garantissant le droit d’utiliser et de développer les langues minoritaires et comme le prévoit le droit international des droits de l’homme, assurer la protection des langues maternelles essentielles au maintien de la culture et de l’identité. Dans la pratique, les Tibétains sont confrontés à des restrictions à la liberté de religion ou de conviction et à la liberté d’enseignement dans une langue minoritaire. Elle encourt souvent des sanctions sous forme de détention, de disparitions et de décès en détention.


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Prisonniers Tibétains


Discours de Monsieur Robert BADINTER, Ancien Ministre de la Justice Lors du RASSEMBLEMENT EUROPEEN POUR LE TIBET à PARIS le 14 mars 2015.





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