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Infos

Qui sommes nous ?

L'Apact (Association Paloise pour l'Art et la Culture du Tibet) est une association humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.


Le parrainage ou le don pour nous soutenir


 


ART ET CULTURE


Il est très important que l’art et la culture tibétaine perdurent dans les camps de réfugiés. L’école participe maintenant activement à cette sauvegarde en enseignant aux enfants : la musique avec l’utilisation des divers instruments tels le dranyen, la danse, le débat, la calligraphie tibétaine, la langue tibétaine

Mais l’art de l’opéra qui date du 14èmesiècle avec le grand yogi-médecin Tang Tong Gyalpo est une très grande richesse au niveau des symboles, des contes racontés, du chant, de la musique, de la danse etc…




 



Pour toute demande de renseignements sur les dons et parrainages

Contact : info@apactpau.fr 

Téléphone : (+33)05 59 32 70 79  ou 06 81 13 97 90

Adresse : APACT
2 Rue Louis Barthou
64140 BILLERE



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 Liste des parrainages très urgents (mise à jour le 09/01/2025)

SI VOUS DECIDEZ D’AIDER L’UN DE CES CAS, CONTACTEZ-NOUS 

 

En 2025 les frais de scolarité des élèves de TCV sont de :

  • 48€/mois pour les classes 6, 7 et 8 
  • 50€/mois pour les classes 9 et 10 (55€/mois à TCV Selakui), 
  • 68€/mois pour les classes 11 et 12 (70€/mois pour TCV Selakui) 
  • Bébé en vert
  • Elèves de la maternelle STS Mainpat à la terminale en rouge
  • Elèves des écoles TCV en orange
  • Enfants adivasis indiens en violet
  • Etudiants en bleu
  • Personne âgée ou malade, nonne ou lama en noir


Cliquez sur le tableau pour agrandir










En avril 2025 de nouveaux parrainages seront à trouver pour 

des étudiants qui auront passé le bac et continueront en licence


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Arrivée de Sikyong Penpa Tsering à la colonie tibétaine de Mainpat Phendeling
 
Le matin du 4 août 2025, Sikyong Penpa Tsering a quitté la colonie tibétaine de Phuntsokling, en Odisha, pour Mainpat Phendeling. En chemin, il a été accueilli par le responsable de la colonie, Tsewang Yangtso, et d'autres représentants locaux. À son arrivée à Mainpat dans l'après-midi, il a été chaleureusement accueilli par les moines du monastère Karma Dhargye Chokhor Ling, les étudiants de STS et la communauté tibétaine locale.

https://www.facebook.com/CTATIBETTV/videos/1078717964328521




Anniversaire de sa Sainteté le Dalaï Lama

MAINPAT TIBETAN CELEBRATING HIS HOLINESS THE GREAT 14th DALAI LAMA’S 90th BIRTHDAY !!


Le 10 Mars à Pau

10 mars pour le Tibet Pau boulevard des Pyrénées . Merci a M le Maire pour avoir hissé le drapeau tibétain. Merci aussi Tibétains pour leur présence. Merci à tous ceux qui sont venus soutenir la cause. Au Tibet, hisser le drapeau tibetain , posseder un drapeau tibétain est punissable de prison. Vive le Tibet libre. Peu Gyalo !








Cliquez sur l'article pour le lire

Le 10 Mars à Mourenx
10 -11 Mars à Mourenx. Infini MERCI à M le Maire de Mourenx pour son accueil, son discours plein d humanite, de respect et de Paix.Merci aussi aux tibétains présents, mémoire jeune d un peuple dont le pays est occupé depuis 75 ans. Vive le Tibet libre!
Cliquer sur l'article de LaRépublique des Pyrénées pour le lire 
 

Le 9 Mars à Pau
Heureux des moments partagés avec les jeunes Tibétains de Pau et alentours !



 

 
Actualités
 

Juillet 2025

DERNIÈRES NOUVELLES : Le sac du Tibet comme le sac du Palais d’été. Quelle différence?

DERNIÈRES NOUVELLES : LES AUTORITÉS CHINOISES DÉTRUISENT DES CENTAINES DE STUPAS BOUDDHISTES ET LA STATUE DE PADMASAMBHAVA À KARZE, AU TIBET ; ELLES IMPOSENT DES RESTRICTIONS SÉVÈRES AUX TIBÉTAINS LOCAUX.

Dharamshala : Dans une grave attaque contre le patrimoine religieux tibétain, les autorités chinoises ont démoli plus de 300 stupas bouddhistes et une statue vénérée du gourou dans le comté de Drakgo (Ch : Luhuo), préfecture autonome tibétaine de Karze (Ganzi) dans la province traditionnelle tibétaine de Kham le mois dernier, rapportent des sources du Tibet dans un contexte de restrictions accrues dans la région.

La destruction a eu lieu fin mai ou juin 2025 à Lungrab Zang-ri (ལུང་རབ་བཟང་རི།), près du monastère de Janggang (འཇང་སྒང་དགོན་པ།), où les forces chinoises ont rasé des centaines de stupas tibétains de taille moyenne et trois stupas bouddhistes plus grands. Dans un acte de vandalisme culturel éhonté, les autorités ont également détruit une statue récemment construite de Khenpo Jigme Phuntsok, l’abbé fondateur défunt de l’Institut bouddhiste Serthar, ainsi qu’une statue sacrée de Guru Padmasambhava, généralement appelé Guru Rinpoché (qui signifie « précieux maître » en tibétain). De tels actes ont profondément traumatisé les Tibétains et la communauté locale.

Black-out de l’information et arrestations massives

Suite aux démolitions, les autorités chinoises ont imposé un rideau de fer sur la région. Quiconque tenterait de partager des informations, voire de parler des destructions avec le monde extérieur, s’exposerait à une détention immédiate pour « divulgation de secrets d’État ». Toute la zone entourant le site de démolition a été bouclée, et personne n’est autorisé à y entrer ou à en sortir.

Les autorités chinoises ont cyniquement justifié la destruction en affirmant que les stupas avaient été construits sur des « terrains gouvernementaux » et violaient des réglementations non spécifiées. Les débris de pierre des structures sacrées ont été entièrement nettoyés, effaçant toute trace de ces symboles religieux séculaires.

Annihilation culturelle systématique

Cette dernière attaque représente ce que des sources tibétaines au Tibet appellent la « deuxième phase de la révolution culturelle », une campagne délibérée visant à « siniser » le bouddhisme tibétain et à l’éradiquer systématiquement.

Identité culturelle tibétaine. Cette destruction s’inscrit dans la stratégie plus vaste de génocide culturel menée par la Chine au Tibet, visant à effacer la culture tibétaine en alignant de force les pratiques religieuses sur le programme politique du Parti communiste chinois.

« La répression s’est intensifiée suite au décret n° 22 publié par le Bureau national des affaires religieuses le 1er décembre 2024, qui impose à tous les monastères de fonctionner sous un contrôle gouvernemental strict à compter du 1er janvier 2025, par la mise en œuvre de l’article 43 du Règlement sur la gestion des monastères », a déclaré la source.

Règne de terreur contre les chefs religieux tibétains

Les autorités chinoises ont instauré un régime de terreur contre les chefs religieux, les érudits et les dirigeants tibétains influents. Les Tibétains qui refusent de se soumettre aux campagnes assimilationnistes de « rééducation » du gouvernement chinois sont soumis à des détentions arbitraires sur la base d’accusations forgées de toutes pièces, à des peines d’emprisonnement de longue durée et à une exclusion sociale systématique. Dans les cas les plus graves, ils ont disparu ou ont été secrètement exécutés.

La persécution s’est intensifiée lorsque Tulku Hungkar Dorje a été interrogé à plusieurs reprises et faussement accusé d’avoir refusé d’accueillir le Panchen Lama imposé par la Chine, d’avoir composé des prières de longue vie pour Sa Sainteté le Dalaï Lama et d’avoir résisté aux politiques chinoises dans son travail éducatif à Golog, dans l’Amdo. Contraint de se cacher au Vietnam, il a été retrouvé mort en garde à vue chinoise le 28 mars, à la suite d’une opération secrète menée conjointement par les autorités chinoises et vietnamiennes. Malgré les appels internationaux à la transparence, les deux gouvernements sont restés silencieux, dissimulant la vérité par des black-out d’informations et des funérailles secrètes.

En vertu du nouveau règlement des monastères, aucun lama, chef religieux ou tulkou réincarné tibétain ne peut exercer librement ses activités religieuses. Certains chefs religieux sont assignés à résidence. Cette répression systématique a créé un climat de peur et de désespoir au sein de la communauté bouddhiste tibétaine.

La répression s’est étendue au-delà du comté de Drakgo. En juin, les autorités ont imposé de sévères restrictions dans la région de Karze en raison de la démolition. En juillet, alors que le monde célèbre le 90e anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï-Lama et ses enseignements à travers le monde, les autorités chinoises ont interdit tout rassemblement public dans la région de Karze et ses environs jusqu’au 23 juillet 2025.

Khenpo Tenga (བསྟན་དགའ།) du monastère de Janggang, qui a participé à la construction des stupas et des statues de Lungrab Zang-ri, est privé de ses déplacements et de ses activités religieuses, notamment de ses rencontres avec ses fidèles. De même, les monastères de la région d’Amdo, au Tibet, se voient interdire de permettre à plus de cinq moines de voyager ensemble pendant la période entourant les célébrations de l’anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï-Lama.

(Sur la photo) Cérémonie religieuse organisée devant une statue de Bouddha de 99 pieds de haut à Kham Drakgo avant sa démolition

Modèle de destruction

Cette attaque suit un schéma inquiétant. En décembre 2021 et très précisément le 10 décembre 2021 lors de la journée internationale des Droits de l’Homme de l’ONU, sur ordre du secrétaire du Parti du comté de Drakgo, Wang Dongxin, les autorités ont fermé l’école du monastère de Drakgo Gaden Namgyal Ling. Le 12 décembre, elles ont démoli deux grandes statues près du monastère et détruit 45 roues de prière.

Au même moment le 10 décembre 2021 à Pau en France, une terrible tempête s’abattait au centre de cette ville sur le Boulevard des Pyrénées déchirant en deux le drapeau chinois réduisant en loque le drapeau chinois qui ne tenait plus que par un fil.

Le 1o décembre est aussi le jour de la commémoration de la remise du Prix Nobel de la Paix au Dalai Lama le 10 décembre 1989 à Oslo.

 

La dernière destruction à Lungrab Zang-ri de Janggang représente une escalade de la guerre de la Chine contre le bouddhisme tibétain, avec des centaines de stupas et de statues sacrées réduites en décombres lors d’une seule opération dévastatrice.

La suppression de l’information continue

Des sources rapportent qu’il reste extrêmement difficile d’obtenir des informations détaillées sur la situation en raison du black-out total des communications imposé par les autorités chinoises, ce qui met en évidence la nature systématique de la campagne menée par la Chine pour faire taire les témoins de sa destruction culturelle au Tibet.

Cette histoire en développement représente un nouveau chapitre dans l’assaut mené par la Chine depuis des décennies contre l’identité religieuse et culturelle tibétaine, alors que Pékin poursuit sa campagne incessante visant à effacer l’héritage spirituel du Tibet.


Juillet 2025

193 BARRAGES AU TIBET : Des « monstres » dévastateurs pour 2 milliards d’habitants des pays limitrophes

« C’EST UNE CATASTROPHE HUMAINE QUI NOUS ATTEND » : DES ONG ALERTENT SUR LE VERTIGINEUX PROJET DE CONSTRUCTION DE BARRAGES PAR LA CHINE AU TIBET

Plusieurs associations dénoncent notamment l’impact environnemental de ce projet, qui permettrait selon elles à Pékin de s’approprier les ressources naturelles du Tibet.

Le rapport qui est rendu public jeudi 5 décembre, sur l’impact catastrophique des travaux gigantesques de la Chine au Tibet, a demandé quatre ans de travail à l’ONG International Campaign for Tibet (ICT), soutenue notamment par l’acteur américain Richard Gere. Il en ressort que la Chine s’est lancée dans la construction d’au moins 193 barrages au Tibet, avec les conséquences que l’on peut imaginer en matière d’environnement, de culture et de droits de l’homme.

Une fois achevées, ces infrastructures permettront à Pékin de s’approprier les ressources en eau de toute l’Asie du Sud-Est. Pour la première fois, un seul pays, la Chine, pourrait affecter les réserves naturelles de près de deux milliards de personnes et s’approprier les matières premières de l’ensemble du Tibet, renchérit Vincent Metten, membre d’ICT. « Il y a une frénésie et un accaparement des ressources naturelles du Tibet, que ce soit les ressources minières, il y a du lithium, de l’uranium, du cuivre, du cobalt, et maintenant, il y a évidemment l’eau », déplore-t-il.

« C’est une surexploitation sans limites des ressources naturelles du Tibet à des fins surtout commerciales et mercantiles. »

Vincent Metten, membre de la Campagne internationale pour le Tibet

à franceinfo

Certains des 193 barrages recensés sont ou seront des monstres, explique la chercheuse tibétaine Dechen Palmo, qui travaille sur le sujet depuis quatre ans. « Un des barrages va être trois fois plus grand que le plus grand barrage connu au monde, observe-t-elle. Et il sera en service dans les cinq ans à venir. C’est inimaginable ce qu’il se passe au Tibet et personne n’y prête attention, parce que la Chine cache ces informations. Cela nous a demandé beaucoup de travail pour découvrir ces 193 barrages. »

DES CONSÉQUENCES SUR LES PAYS LIMITROPHES

Une fois en service, les barrages produiront 270 gigawatts d’énergie : c’est autant que la production allemande. Sauf qu’au Tibet, il n’y a pas 80 millions d’habitants, mais seulement six millions. Cela aura surtout une incidence considérable pour les pays limitrophes qui dépendent de cette eau tibétaine, alerte la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, du groupe France-Tibet. « C’est l’enjeu de ce plateau pour les pays limitrophes et l’eau. Ils vont devenir quoi, les pays en dessous ? s’étrangle cette élue. Si on ne travaille pas sur un partage de l’eau, c’est une catastrophe humaine qui nous attend. C’est pour ça que je voulais faire ce colloque, pour montrer au monde que le plateau tibétain concerne les Tibétains, mais il y a aussi l’avenir du monde à travers ce plateau. » 

On estime à 750 000 le nombre de personne


Juillet 2025

Les autorités chinoises arrachent les cendres de Tenzin Delek Rinpoché aux Tibétains

Une photo de Tenzin Delek Rinpoché prise par son monastère au Tibet dans les années 1990.

Photographie de Tenzin Delek Rinpoché prise dans son monastère au Tibet dans les années 1990. (Photo reproduite avec l’aimable autorisation de Wikipédia)

Les cendres de Tenzin Delek Rinpoché ont été enlevées de force aux Tibétains qui transportaient les restes incinérés du moine vénéré dans son comté natal de Nyagchuka, a déclaré lundi un Tibétain vivant en Inde au service tibétain de RFA.

Tenzin Delek Rinpoche, 65 ans, décédé le 12 juillet, 13 ans après avoir purgé une peine de prison à vie pour ce que les groupes de défense des droits de l’homme et ses partisans ont décrit comme une condamnation injustifiée pour un attentat à la bombe, a été incinéré par les autorités pénitentiaires le 16 juillet contre la volonté de sa famille.

Quatre Tibétains qui étaient restés à Chengdu, la capitale du Sichuan, pour recevoir les cendres les ramenaient à Nyagchuka (en chinois, Yajiang) et se sont arrêtés pour la nuit dans une ville du comté de Jagsamka (Luding) le 16 juillet.

« À ce moment-là, les autorités chinoises sont venues les voir de nuit et les ont forcés à restituer la dépouille. Elles ont même menacé de jeter les cendres dans la rivière de Luding », a déclaré à RFA Geshe Jamyang Nyima, une source en exil proche de la famille du moine.

« Nous ne savons pas s’ils ont réellement jeté les cendres dans la rivière ou non, mais c’était un incident malheureux », a-t-il ajouté.

La mort en prison de Tenzin Delek Rinpoché, qui était largement respecté parmi les Tibétains pour ses efforts visant à protéger la culture tibétaine et l’environnement, a ajouté aux tensions latentes dans les régions tibétaines du Sichuan et au-delà.

La crémation, au mépris de la demande de sa famille de lui restituer sa dépouille, a été suivie de l’arrestation de la sœur de Tenzin Delek Rinpoché et de la fille de cette dernière. Dolkar Lhamo, 55 ans, et Nyima Lhamo, environ 25 ans, ont été arrêtés à Chengdu, capitale de la province, vers 8 heures du matin le 17 juillet, par la police envoyée depuis leur comté natal de Lithang (Litang).

« C’était un acte extrêmement horrible de la part des autorités chinoises. Même si le corps n’avait pas été remis aux proches et aux étudiants, arracher les restes incinérés de Rinpoché après sa remise était inimaginable », a déclaré Guéshé Jamyang Nyima.

« Ils devraient au moins laisser les proches tranquilles. Mais sa sœur, Dolkar Lhamo, et sa fille ont été emmenées par la police de Lithang, dans la ville de Chengdu, le 17 juillet, et on est sans nouvelles d’elles. C’est du harcèlement pur et dur, et c’est déraisonnable », a-t-il ajouté.



Juillet 2025

FRANCE : M. Jhampa Gyamtshog (Lopsang Jamphel), dit Vénérable Dagpo Rinpoché élevé au grade de Chevalier de la Légion d’honneur

 

DÉCRET DU 11 JUILLET 2025 PORTANT PROMOTION ET NOMINATION DANS L’ORDRE NATIONAL DE LA LÉGION D’HONNEUR
NOR : PRER2513316D
JORF N°0162 DU 13 JUILLET 2025
TEXTE N° 6

UNE RECONNAISSANCE HISTORIQUE !

C’est avec une immense joie que nous vous annonçons la nomination du Vénérable Dagpo Rinpoché au grade de Chevalier de la Légion d’honneur, sur le contingent du ministre de l’Intérieur. 

 Il s’agit du tout premier grand maître bouddhiste à recevoir cette distinction de la République française.

Cette reconnaissance vient saluer près de 60 années d’engagement au service du Dharma et du bien de tous les êtres, en France et au-delà.

Dagpo Rinpoché a marqué de son empreinte toute une génération : pratiquement tous les tibétologues et traducteurs tibétains-français d’aujourd’hui ont été, à un moment ou un autre, formés par lui ou inspirés par son enseignement. Sa contribution à la transmission du bouddhisme en Occident est inestimable.

 Au-delà de la personne, cette distinction est aussi un signe fort : elle souligne la place croissante et légitime du bouddhisme dans notre pays, dans le respect des valeurs de la République.

En tant que membres de l’Union Bouddhiste de France, nous nous réjouissons profondément de cette belle nouvelle.

 Puissent l’enseignement, la sagesse et la compassion continuer à rayonner au bénéfice de tous.


Juillet 2025

INDE / TIBET : Depuis 1950, la colonisation chinoise du Tibet est toujours d’actualité comme la colonisation française de l’Algérie à la même date avec la Conférence de Bandung de 1955…

La Chine qualifie la succession du Dalaï Lama de « pierre d’achoppement » dans ses relations avec l’Inde

LA CHINE QUALIFIE LA SUCCESSION DU DALAÏ LAMA DE « PIERRE D’ACHOPPEMENT » DANS SES RELATIONS AVEC L’INDE

La Chine a déclaré que la question de la succession du Dalaï Lama restait une « épine » dans ses relations bilatérales avec l’Inde, accentuant les tensions diplomatiques autour du futur chef spirituel du bouddhisme tibétain. Cette déclaration a été faite par l’ambassade de Chine en Inde, alors que les deux pays tentent de relancer un dialogue bilatéral, au moment où le ministre indien des Affaires étrangères effectue une rare visite à Pékin, la plus importante depuis cinq ans.

Dans un communiqué, l’ambassade a rappelé que la succession du Dalaï Lama était, selon Pékin, « une affaire purement interne à la Chine », affirmant qu’aucune ingérence étrangère ne serait tolérée dans ce processus. Cette déclaration intervient une semaine après les célébrations du 90e anniversaire du 14e Dalaï Lama à Dharamsala, dans le nord de l’Inde, où il vit en exil depuis plus de six décennies.

Pour les autorités chinoises, l’enjeu est stratégique. Elles considèrent que le prochain Dalaï Lama doit être désigné selon leurs propres mécanismes, via notamment l’usage contesté de la « boîte d’or », un procédé ancien permettant au Parti communiste de valider un choix religieux. Le gouvernement indien, quant à lui, ne s’est pas officiellement prononcé, mais l’accueil réservé au Dalaï Lama sur son sol reste un point sensible dans les relations sino-indiennes.

La question tibétaine, toujours non résolue, alimente depuis longtemps les frictions entre les deux géants asiatiques, en particulier depuis les affrontements militaires de 2020 dans la région frontalière du Ladakh. Pékin reproche régulièrement à New Delhi d’abriter ce qu’elle considère comme un mouvement séparatiste dirigé par le Dalaï Lama et son gouvernement en exil.

Le chef spirituel tibétain a quant à lui toujours affirmé qu’il déciderait lui-même des modalités de sa succession, en précisant que celle-ci pourrait se dérouler en dehors du Tibet ou même ne pas avoir lieu du tout si les circonstances ne le permettaient pas. Cette position est jugée inacceptable par Pékin, qui entend exercer un contrôle total sur le processus, afin d’éviter l’émergence d’une autorité religieuse indépendante en dehors de sa sphère d’influence.

Alors que les discussions diplomatiques reprennent timidement entre l’Inde et la Chine, cette divergence profonde risque de compliquer davantage les efforts de normalisation. Pour Pékin, toute reconnaissance implicite ou explicite du Dalaï Lama par New Delhi constitue une atteinte à sa souveraineté. Pour l’Inde, qui doit gérer à la fois ses intérêts stratégiques et les sensibilités religieuses de sa population, la marge de manœuvre reste étroite.



Juillet 2025

YARLUNG TSANGPO le plus puissant barrage du Monde de 60GW à 137 milliards 

LA CHINE CONSTRUIT LE PLUS PUISSANT BARRAGE DU MONDE AU TIBET

C’est un projet colossal, une construction sans équivalent aujourd’hui qui pourrait bientôt sortir de terre. Il y a quelques mois, le gouvernement chinois a donné son feu vert pour la construction de ce qui doit devenir le plus grand barrage hydroélectrique du monde. Avec une capacité de 60 gigawatts, le méga-barrage de Motuo sera trois fois plus puissant que l’actuel détenteur du record : le barrage des Trois-Gorges. Un projet fou qui doit prendre place sur le fleuve le plus haut du monde, perché à plus de 5000 mètre : Le Yarlung Tsangpo, situé dans la partie tibétaine de l’Himalaya. Ici, la société de construction PowerChina veut construire le plus grand et le plus puissant barrage hydroélectrique du monde, pour un coût total estimé à 137 milliards de dollars. Le 25 décembre 2024, l’agence Chine nouvelle annonçait l’approbation par le gouvernement de ce projet évoqué depuis plusieurs années. Un pas de plus dans la course chinoise à la construction de barrages sur le haut des grands fleuves d’Asie. Reste que son emplacement est un problème majeur pour la construction d’une telle infrastructure. Au niveau logistique évidemment puisqu’elle mobilise le concours d’ingénieurs du monde entier mais aussi au niveau des droits de l’homme. En effet, le barrage pourrait ravager une grande partie de la région, détruisant des villages entiers, des temples et déplaçant d’innombrables personnes. Enfin au niveau géopolitique, l’Inde ne voit pas d’un bon œil ce projet et prépare déjà sa riposte. Loin d’être un long fleuve tranquille les raisons et les conditions de construction de ce barrage sans commune mesure est un raz-de-marée aux nombreuses conséquences



Juillet 2025

Message pour mon 90e anniversaire
À l’occasion de mon 90e anniversaire, je comprends que des personnes de bonne volonté et des amis de nombreux endroits, y compris des communautés tibétaines, se rassemblent pour célébrer. J’apprécie particulièrement que beaucoup d’entre vous profitent de cette occasion pour s’engager dans des initiatives qui soulignent l’importance de la compassion, de la générosité et de l’altruisme.
Je ne suis qu’un simple moine bouddhiste ; je ne célèbre généralement pas d’anniversaire. Cependant, puisque vous organisez des événements pour mon anniversaire, je souhaite partager quelques réflexions.
S’il est important de travailler au développement matériel, il est essentiel de se concentrer sur la paix de l’esprit en cultivant un cœur bon et en faisant preuve de compassion, non seulement envers ses proches, mais envers tous. Ainsi, vous contribuerez à rendre le monde meilleur.
Quant à moi, je continuerai à me concentrer sur mes engagements : promouvoir les valeurs humaines, l’harmonie religieuse, mettre en lumière la sagesse indienne ancestrale qui explique le fonctionnement de l’esprit et des émotions, ainsi que la culture et le patrimoine tibétains, qui ont un immense potentiel pour le monde grâce à l’importance qu’ils accordent à la paix de l’esprit et à la compassion.
Je développe détermination et courage au quotidien grâce aux enseignements du Bouddha et de maîtres indiens tels que Shantideva, dont je m’efforce de poursuivre l’aspiration.
Tant que l’espace perdurera,
tant que les êtres sensibles subsisteront,
jusque-là, puissé-je moi aussi subsister,
pour dissiper les souffrances du monde.
Merci de profiter de mon anniversaire pour cultiver la paix de l’esprit et la compassion.
Tashi Deleg et avec mes prières,
Dalaï-Lama
5 juillet 2025


Juillet 2025

Le Dalaï-Lama célèbre ses 90 ans dans la Compassion, la Fraternité Universelle et l’Universalité des Droits de l’homme

Le 6 juillet 2025, Dharamsala, la ville himalayenne qui abrite le gouvernement tibétain en exil, s’est transformée en un épicentre de ferveur spirituelle pour célébrer le 90e anniversaire de Sa Sainteté le 14e Dalaï-Lama, Tenzin Gyatso. Des milliers de bouddhistes tibétains, accompagnés de dignitaires indiens, de diplomates occidentaux, de moines en robes safran et de figures comme l’acteur Richard Gere, se sont réunis au temple Tsuglakhang pour rendre hommage à ce leader spirituel, lauréat du prix Nobel de la paix en 1989.

Dalaï Lama

Malgré les pluies torrentielles de la mousson, l’enthousiasme des fidèles a illuminé l’événement, rythmé par des danses culturelles, des prières et des chants, avec un message de compassion, d’unité et d’espoir. Cette célébration, marquée par des déclarations sur la réincarnation du Dalaï-Lama et son souhait de vivre jusqu’à 130 ans, a aussi ravivé les tensions avec la Chine, qui revendique un contrôle sur sa succession. Bien que le Dalaï-Lama n’ait jamais explicitement abordé la franc-maçonnerie, ses enseignements bouddhistes partagent des parallèles profonds avec les principes maçonniques, notamment dans leur quête d’harmonie, de transformation intérieure et de fraternité universelle. Cet article explore les festivités du 90e anniversaire du Dalaï-Lama et tisse un dialogue entre sa voie spirituelle et les idéaux de la franc-maçonnerie.

LES CÉLÉBRATIONS DU 90E ANNIVERSAIRE : UNE SEMAINE D’UNITÉ ET DE RÉSILIENCE

Dalai Lama et Matthieu Ricard
Dalaï Lama et Matthieu Ricard

Le 6 juillet 2025, Dharamsala s’est parée de drapeaux de prières flottant dans le vent et d’effluves d’encens pour honorer le Dalaï-Lama. Au temple Tsuglakhang, cœur spirituel de la communauté tibétaine en exil, des milliers de personnes ont bravé la mousson pour participer à une cérémonie vibrante. Le Dalaï-Lama, vêtu de sa robe safran, a été accueilli par des danses traditionnelles tibétaines, des prières pour sa longévité et la coupe d’un gâteau à sept étages, symbole de la grandeur de l’occasion. Des enfants en uniforme, des résidents en costumes traditionnels et des dignitaires, dont des ministres indiens et Richard Gere, fidèle soutien de la cause tibétaine, ont ajouté une dimension internationale à l’événement.

À travers le monde, des célébrations ont eu lieu, de Tokyo à Katmandou, en passant par Taipei et les communautés tibétaines en exil. À Tokyo, des membres des communautés chinoise, ouïghoure et de Hong Kong se sont joints aux Tibétains pour rendre hommage au Dalaï-Lama, tandis qu’à Katmandou, le moine Chuwar Kyabje Kuntse Rinpoche a présidé une cérémonie empreinte de spiritualité. Le Premier ministre indien Narendra Modi a adressé ses vœux, saluant le Dalaï-Lama comme

« un symbole durable d’amour, de compassion, de patience et de discipline morale ».

Cette déclaration a provoqué une protestation de la Chine, qui perçoit le Dalaï-Lama comme une menace à son autorité sur le Tibet, soulignant les tensions géopolitiques qui entourent sa figure. Dans son discours, le Dalaï-Lama, se décrivant comme un « simple moine bouddhiste », a réaffirmé son engagement à servir les êtres sensibles et le dharma. Avec une pointe d’humour, il a exprimé son espoir de vivre jusqu’à 130 ans, déclarant : « Avec les bénédictions d’Avalokites hvara, j’espère vivre encore 30 ou 40 ans pour continuer à servir. » Il a également abordé la question sensible de sa réincarnation, affirmant que le prochain Dalaï-Lama serait choisi par le Gaden Phodrang Trust, une organisation qu’il a établie, rejetant ainsi les prétentions de la Chine à contrôler ce processus.

Cette annonce, qualifiée de « coup de poing au visage » par l’activiste tibétain Tenzin Tsundue, a renforcé l’autonomie spirituelle du bouddhisme tibétain. Le décor de la cérémonie, orné de portraits de Nelson Mandela, Gandhi, Martin Luther King Jr. et Mère Teresa, proclamait une « Année de Compassion », reflétant l’universalité du message du Dalaï-Lama. Rev. Ueda Shoudou, président de la Super Samgha au Japon, a partagé des anecdotes sur la simplicité du Dalaï-Lama, tandis qu’un projet de plantation de cerisiers (Sakura) avec Tibet House a été lancé pour commémorer cet anniversaire. Ces festivités, mêlant spiritualité et résilience, ont mis en lumière la capacité du Dalaï-Lama à fédérer des communautés autour de valeurs universelles.

UNE VIE AU SERVICE DE LA COMPASSION

Dalaï-lama
Dalaï-lama

Né Lhamo Dhondup le 6 juillet 1935 dans le village de Taktser, dans le nord-est du Tibet, le Dalaï-Lama est identifié à deux ans comme la réincarnation du 13e Dalaï-Lama à travers des visions et des tests spirituels. Couronné à 15 ans en 1950, il assume la direction spirituelle et politique du Tibet au moment de l’invasion chinoise. En 1959, après un soulèvement raté contre l’occupation, il s’exile en Inde avec des dizaines de milliers de Tibétains, établissant son siège à Dharamsala. Depuis, il prône la « Voie du Milieu », une approche non violente visant l’autonomie culturelle et religieuse du Tibet, tout en diffusant un message universel de compassion, de paix et de dialogue interreligieux.Incarnation d’Avalokiteshvara, le bodhisattva de la compassion, le Dalaï-Lama a consacré sa vie à améliorer l’humanité. Ses dialogues avec des scientifiques, via le Mind and Life Institute, qu’il a cofondé avec Francisco Varela et R. Adam Engle, explorent les convergences entre bouddhisme et science. Ses rencontres avec des leaders religieux, comme lors de la Rencontre d’Assise pour la paix en 1986 avec le Pape Jean-Paul II, témoignent de son engagement pour l’harmonie interreligieuse. Son humilité, illustrée par son autoproclamation de « simple moine bouddhiste », contraste avec son influence mondiale, reconnue par des figures comme le président taïwanais Lai Ching-te, qui a salué son dévouement à la paix et aux droits humains.

PARALLÈLES ENTRE LA VOIE DU DALAÏ-LAMA ET LA FRANC-MAÇONNERIE

Bien que le Dalaï-Lama n’ait jamais explicitement commenté la franc-maçonnerie, comme le confirment les recherches effectuées, ses enseignements bouddhistes partagent des affinités profondes avec les principes maçonniques. Ces convergences, ancrées dans des valeurs universelles et une vision initiatique, permettent d’établir un dialogue entre la voie bouddhiste tibétaine et la franc-maçonnerie, notamment dans leur approche de la transformation intérieure, de la fraternité et de la quête de la lumière. Voici une exploration détaillée de ces parallèles.

1. La Transformation Intérieure : Une Quête de Perfection

Le bouddhisme tibétain, tel qu’enseigné par le Dalaï-Lama, met l’accent sur la transformation intérieure à travers la méditation, la pleine conscience et la compassion. L’objectif est de surmonter l’ignorance et les attachements pour atteindre l’éveil (bodhi), une conscience libérée des illusions du moi. Dans L’Art du bonheur (1998), il écrit : « La confiance en soi et la capacité de se tenir debout seul sont essentielles pour réussir notre vie. » Cette idée résonne avec la franc-maçonnerie, où l’initié travaille à « tailler sa pierre brute » pour atteindre une perfection intérieure, symbolisée par la lumière du Grand Architecte de l’Univers (GADLU).Le cabinet de réflexion maçonnique, où le néophyte médite sur sa condition humaine face à des symboles comme le sablier ou la formule VITRIOL (« Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée »), évoque les pratiques méditatives tibétaines. Les deux traditions invitent à une introspection rigoureuse pour transcender l’ego, transformant les faiblesses humaines en forces spirituelles. Le Dalaï-Lama, en enseignant la discipline intérieure, partage avec la franc-maçonnerie l’idée que la transformation personnelle est un processus actif, exigeant effort et persévérance.

2. La Compassion et la Fraternité Universelle

La compassion (karuna), au cœur du bouddhisme tibétain, est une aspiration à soulager la souffrance de tous les êtres sensibles. Lors de son 90e anniversaire, le Dalaï-Lama a réaffirmé son engagement à « servir les êtres sensibles », un principe qui transcende les frontières religieuses et culturelles. La franc-maçonnerie, avec son idéal de fraternité universelle, partage cette vision d’un lien profond entre tous les êtres humains. Les tenues maçonniques, où les frères et sœurs s’unissent dans un égrégore, reflètent une forme de compassion collective, où l’on œuvre pour le bien commun et l’amélioration de l’humanité. Les agapes, repas partagés après les tenues, sont des moments de communion fraternelle, semblables aux célébrations tibétaines où danses et prières renforcent les liens communautaires. Le Dalaï-Lama, en prônant la tolérance et la bienveillance, incarne des valeurs maçonniques fondamentales, comme l’acceptation de l’autre dans sa diversité. Son message lors de la Rencontre d’Assise – « la vérité religieuse peut être unique, mais jamais exclusive » – pourrait être une devise maçonnique, où la tolérance est une clé de l’harmonie.

3. La Lumière et la Vérité

Dans le bouddhisme tibétain, l’éveil est la réalisation de la vérité ultime, une lumière intérieure qui dissipe l’ignorance. Le Dalaï-Lama, en tant qu’incarnation d’Avalokiteshvara, guide ses disciples vers cette lumière à travers l’étude du dharma et la méditation. La franc-maçonnerie, quant à elle, utilise le symbolisme de la lumière pour représenter la connaissance et la vérité, accessibles par l’initiation et le travail sur les symboles. Le passage de l’obscurité à la lumière, central dans le rituel maçonnique d’initiation, évoque l’éveil bouddhiste, où l’initié transcende les illusions pour atteindre une conscience supérieure. Le concept bouddhiste de prajna (sagesse pénétrante) trouve un parallèle dans la quête maçonnique de la vérité, où l’initié explore les symboles pour comprendre les lois universelles. Les rites égyptiens, comme Misraïm, influencés par l’hermétisme, intègrent des notions similaires à celles du bouddhisme, comme la correspondance entre le microcosme (l’homme) et le macrocosme (l’univers), reflétée dans la maxime hermétique « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».

4. L’Harmonie et l’Ordre Cosmique

Le Dalaï-Lama enseigne que la compassion et la pleine conscience permettent de s’aligner avec l’ordre naturel de l’univers, un thème central dans le bouddhisme tibétain, où les mandalas symbolisent l’harmonie cosmique. La franc-maçonnerie, avec son temple symbolique et son pavement mosaïque, représente également cet ordre, où les opposés (noir et blanc, force et sagesse) s’unissent dans une harmonie universelle. Les colonnes Jakin et Boaz, qui canalisent l’énergie entre le ciel et la terre, évoquent la vision bouddhiste de l’interconnexion de toutes choses. Dans les rites maçonniques, le travail collectif en loge crée un égrégore, une énergie spirituelle qui transcende les individualités, semblable à l’unité communautaire prônée par le Dalaï-Lama lors des cérémonies tibétaines. Les deux traditions valorisent l’idée que l’individu, en s’harmonisant avec les autres et avec l’univers, contribue à un ordre plus grand.

5. Le Dialogue Interreligieux et l’Universalisme

Le Dalaï-Lama est un champion du dialogue interreligieux, comme en témoignent ses rencontres avec des leaders chrétiens, musulmans, juifs et hindous. Sa conviction que toutes les religions mènent à la vérité résonne avec l’universalisme maçonnique, qui accueille des membres de toutes croyances pourvu qu’ils adhèrent à l’idée d’un principe supérieur (le GADLU). La franc-maçonnerie, dans ses obédiences libérales, prône une spiritualité non dogmatique, un trait partagé avec l’approche du Dalaï-Lama, qui insiste sur la convergence des traditions spirituelles vers des valeurs communes comme l’amour et la compassion.

6. Les Rituels et la Transformation par l’Action

Les pratiques bouddhistes tibétaines, comme la méditation sur les mandalas ou les prosternations, sont des rituels visant à transformer l’esprit. De même, les rituels maçonniques, avec leurs gestes précis et leurs symboles, sont des actes transformateurs qui éveillent la conscience. Les danses culturelles lors des célébrations du 90e anniversaire du Dalaï-Lama, chargées de significations spirituelles, trouvent un écho dans les processions maçonniques, où chaque mouvement est porteur de sens. Les deux traditions utilisent le rituel comme un moyen d’aligner l’individu avec une réalité supérieure.

En guise de conclusion :

UNE CONVERGENCE SPIRITUELLE

Les célébrations du 90e anniversaire du Dalaï-Lama, marquées par une ferveur spirituelle et un message de compassion universelle, ont mis en lumière sa capacité à unir les cœurs et les esprits à travers le monde. Bien qu’il n’ait jamais abordé directement la franc-maçonnerie, les parallèles entre sa voie bouddhiste et les principes maçonniques sont frappants. La transformation intérieure, la fraternité, la quête de la lumière, l’harmonie cosmique et l’universalisme sont des ponts entre ces deux traditions, qui, chacune à sa manière, invitent à transcender l’ego pour s’élever vers une vérité plus grande. Comme le Dalaï-Lama, qui voit dans chaque être sensible une opportunité de compassion, la franc-maçonnerie considère chaque initié comme une pierre dans l’édifice universel. Entre les prières tibétaines et les rituels maçonniques, entre le mandala et le pavement mosaïque, se dessine une quête commune : celle de l’amour, de la sagesse et de l’unité, guidée par la lumière d’un idéal supérieur. À 90 ans, le Dalaï-Lama continue d’inspirer, et son héritage, tout comme celui de la franc-maçonnerie, invite à construire un monde où l’humanité s’élève ensemble vers la paix et l’harmonie.



Juillet 2025
Le Dalaï-Lama réaffirme la pérennité de son institution et affirme l'autorité exclusive du Gaden Phodrang sur la réincarnation.



DHARAMSHALA, 2 juillet : Dans une déclaration historique prononcée mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la 15e Conférence religieuse tibétaine, Sa Sainteté le 14e Dalaï-Lama, chef suprême du bouddhisme tibétain, a annoncé la pérennité de l’institution du Dalaï-Lama et a réaffirmé que la reconnaissance de sa réincarnation relève exclusivement du Gaden Phodrang Trust, le Bureau du Dalaï-Lama.

« J’affirme la pérennité de l’institution du Dalaï-Lama », a-t-il déclaré dans un message préenregistré adressé à plus de 180 chefs religieux tibétains et représentants des principales traditions spirituelles du Tibet, reconnaissant également les sentiments et les aspirations des Tibétains en exil et au Tibet. La conférence de trois jours, organisée par le Département de la religion et de la culture de l’Administration centrale tibétaine, a débuté à la Bibliothèque et aux Archives du Dalaï-Lama à Dharamsala.

Abordant la question sensible de sa future réincarnation, le lauréat du prix Nobel de la paix a souligné que la procédure d'identification d'un futur Dalaï-Lama était clairement définie dans sa déclaration de 2011. « La responsabilité de cette identification incombera exclusivement aux membres du Gaden Phodrang Trust », a-t-il souligné. Le bureau, a-t-il expliqué, consultera les chefs des différentes traditions bouddhistes tibétaines et les Protecteurs du Dharma liés par serment, indissociablement liés à la lignée des Dalaï-Lama, afin de procéder à la reconnaissance conformément à la tradition.

« Je réaffirme par la présente que le Gaden Phodrang Trust est seul habilité à reconnaître la future réincarnation ; personne d'autre n'a le pouvoir d'interférer dans cette affaire », a affirmé le Dalaï-Lama.

Revenant sur sa déclaration du 24 septembre 2011, le chef spirituel tibétain a rappelé avoir informé les chefs des traditions bouddhistes tibétaines et leurs fidèles du monde entier que la pérennité de l'institution du Dalaï-Lama serait soumise à une consultation collective à l'occasion de ses 90 ans. « Dès 1969, j'ai clairement indiqué que les personnes concernées devaient décider si les réincarnations du Dalaï-Lama devaient se poursuivre à l'avenir », a-t-il réitéré.

Depuis lors, malgré l'absence de toute délibération publique sur la question, Sa Sainteté a indiqué avoir reçu, au cours des 14 dernières années, des appels constants de la part de chefs religieux, de parlementaires tibétains, d'associations de la société civile, de communautés bouddhistes de la région himalayenne, de Mongolie, de Russie, de Chine et, plus particulièrement, du Tibet, appelant au maintien de l'institution.

La 15e Conférence religieuse tibétaine, qui se déroule du 2 au 4 juillet, rassemble 121 chefs bouddhistes tibétains et devrait débattre de questions religieuses clés. Il s'agit de l'un des événements précédant les célébrations du 90e anniversaire du vénérable dirigeant tibétain, le 6 juillet, où des milliers de personnes se rassembleront pour célébrer ce chef tibétain.

Source:
 https://www.phayul.com/2025/07/02/52552/


Juillet 2025

Le musée Guimet assigné en justice pour « effacement » du Tibet

Le Cabinet d’avocats William Bourdon a assigné en justice le musée Guimet mercredi 2 juillet pour sa politique manifeste « d’effacement du Tibet » dans ses collections d’art tibétain avec pour contexte le fait patent d’être instrumentalisé par la Chine dont il est devenu un relais de propagande.

Quatre associations tibétaines de France, l’Association étudiants pour un Tibet Libre, l’association Communauté Tibétaine France et ses amis, l’association France-Tibet et l’association Lion des Neiges Mont-Blanc, avaient déposé plainte en mars dernier, estimant que le musée Guimet expose sa collection d’art tibétain de façon trompeuse, en rupture totale de sa mission qui est de présenter avec une rigueur scientifique l’histoire et la culture d’un pays.

Or, malgré les nombreuses manifestations de Tibétains devant les locaux de ce musée de même que les protestations documentées d’experts de l’histoire du Tibet, le musée Guimet n’a rien changé dans sa nouvelle signalétique ou dans ses expositions qui persistent à effacer le mot « Tibet » remplacé notamment par le terme « Monde himalayen. »

Dans un recours de trente pages déposé mercredi, le cabinet d’avocats souligne qu’aux termes des missions du musée Guimet, il lui appartient « de présenter au public, en les situant dans leur perspective historique, les œuvres représentatives des arts de l’Asie […] de favoriser la connaissance de leurs collections […] d’assurer l’étude scientifique de ses collections. »

Or, « depuis le mois de février 2024, l’appellation « Tibet » (également contenue dans l’expression « Art du Tibet ») employée dans certains cartels d’expositions, noms des salles, brochures, panneaux informatifs et sur le site internet du Musée Guimet (notamment dans les catégories des collections) a été remplacée par l’appellation « Monde himalayen » ou « Art tibétain, » relève ce document.

« Ainsi, la salle « Népal-Tibet » de l’exposition permanente a été renommée « Monde himalayen » et certains cartels d’exposition présentent des objets et pièces d’art comme étant de l’ « Art tibétain » alors qu’auparavant ces cartels indiquaient « Tibet » ou « Art du Tibet », parfois avec la provenance comme « Tibet oriental » ou « Tibet occidental. »

Le recours cite la tibétologue Katia Buffetrille pour qui la suppression du mot « Tibet » participe à l’effacement du Tibet souhaité par la République populaire de Chine : « L’emploi des appellations « monde himalayen » ou « Tubo » en lieu et place lieu de Tibet et empire tibétain participe bien à l’effacement du Tibet, un nom honni des autorités chinoises puisqu’il renvoie à un pays et à un peuple totalement distincts sur les plans culturel, linguistique, religieux, des Han, l’ethnie majoritaire à 92 % en République populaire de Chine. »

COMMENT LE MUSÉE GUIMET DILUE L’HÉRITAGE CULTUREL DU TIBET

Le cabinet Bourdon souligne également que « outre de diluer l’héritage culturel tibétain, la disparition du mot « Tibet » a aussi pour conséquence de semer la confusion quant à l’origine géographique des œuvres exposées. » Il apparaît ainsi qu’en février 2025, dans le cadre de l’exposition « La Chine des Tang » au Musée Guimet, le mot « Tibet » était remplacé par le mot « Tubo », une appellation qui, selon Katia Buffetrille, est « employée uniquement par les auteurs chinois et connue des seuls spécialistes [et est] encore utilisée en République populaire de Chine pour parler de l’empire tibétain, [ce qui] permet de dissocier les Tibétains d’aujourd’hui de leur prestigieux passé impérial et est un moyen d’éviter de parler d’empire tibétain. »

Katia Buffetrille précise que « certains cartels portaient la mention : « Dynastie Tang, époque tubo », laissant croire que Tubo réfère à une période de la dynastie Tang. Le but étant bien entendu de conduire les visiteurs à penser que ces « Tubo » étaient sous la dépendance des Tang. »

Interrogée par le cabinet Bourdon sur ces faits, la présidente du musée Guimet, Yannick Lintz, a fait la déclaration suivante : « A Guimet, j’assume de faire de la diplomatie culturelle, comme je fais de la politique culturelle. » Mais pour le cabinet Bourdon, il est patent que « la politique et la diplomatie semblent être au cœur de l’exercice de la direction de l’EPA Guimet et plusieurs éléments tendent à confirmer que le remplacement du mot « Tibet » par les expressions « Monde himalayen » et « Art tibétain » s’explique par une volonté politique de satisfaire aux exigences de Pékin. »

Le cabinet Bourdon relève par ailleurs que la disparition du mot « Tibet » dans les locaux du musée Guimet « coïncide avec l’arrivée dans le conseil d’administration [du musée] de Messieurs Jean-Pierre Raffarin et Henri Giscard d’Estaing et de Madame Hélène-Lafont-Couturier, réputés proches du pouvoir chinois. »

Henri Giscard d’Estaing est le président du groupe Club Med dont le capital est contrôlé par le conglomérat chinois Fosun, dirigé par Monsieur Guo Guangchang qui a investi quelque 4 millions d’euros dans une chaîne de restaurant détenue par le pouvoir chinois, relève le recours.

S’agissant de Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, « il est aujourd’hui un promoteur actif des relations franco-chinoises – il a notamment été à plusieurs reprises représentant spécial du président français et du gouvernement français lors de rencontres avec des membres du gouvernement chinois. »

« Les productions de la fondation [Prospective et Innovation dont Jean-Pierre Raffarin est le président] sont exagérément positives à l’égard du modèle chinois, » estime Paul Charon, directeur du domaine Renseignement, anticipation et stratégies d’influences à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM). « Les « relations gagnants-gagnants », la « Chine puissance bienveillante », « l’émergence pacifique de la Chine »… Tout ça, ce sont des slogans produits par la Chine et que l’on retrouve étonnamment de manière extrêmement fréquente dans les productions de la Fondation de Jean-Pierre Raffarin, » explique ce grand expert de la Chine et du narratif de sa machine de propagande.

En 2018, Jean-Pierre Raffarin a également été nommé représentant spécial du ministère des Affaires étrangères en Chine mais il s’est toujours défendu d’être un « panda kisser, » un homme au service des intérêts chinois. « En Chine, j’ai défendu les intérêts français, » affirme-t-il.

L’ÉTRANGE PRÉSENCE DE JEAN-PIERRE RAFFARIN AU CA DU MUSÉE GUIMET

Rappelons qu’en septembre 2019, Jean-Pierre Raffarin a été décoré de la Médaille de l’amitié, la plus haute distinction chinoise réservée aux étrangers, lors d’une cérémonie au Grand Hall du Peuple à Pékin au cours de laquelle le président chinois Xi Jinping en personne lui a remis cette distinction.

« Quant à Madame Hélène Lafont-Couturier, elle a activement participé à la création du Nouvel Institut Franco-Chinois (NIFC) à Lyon, un établissement visant à promouvoir la culture chinoise en France et inauguré en 2014 avant le début des travaux par Monsieur Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, » relève le même cabinet.

« En parallèle du 60è anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine et de l’arrivée au conseil d’administration [du musée] de quatre membre réputés proches du pouvoir chinois, on peut y voir un sous-jacent politique qui viendrait en violation totale de l’obligation de neutralité du musée Guimet, » a déclaré Lily Ravon, citée mercredi par France Inter et France Info.

« En parallèle du 60è anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine et de l’arrivée au conseil d’administration [du musée] de quatre membre réputés proches du pouvoir chinois, on peut y voir un sous-jacent politique qui viendrait en violation totale de l’obligation de neutralité du musée Guimet, » a déclaré Lily Ravon, citée mercredi par France Inter et France Info.

Etrange coïncidence : cette opération d’effacement du Tibet au musée Guimet est intervenue l’année de commémoration de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine et s’insérait parfaitement entre la célébration des soixante ans de l’amitié franco-chinoise le 24 janvier 2024, la visite à Paris du président chinois Xi Jinping en mai 2024 et le début de l’exposition « La Chine des Tang » au Musée Guimet le 20 novembre 2024.

UNE AUTRE ÉTRANGE COÏNCIDENCE DE CALENDRIER

A la suite de la plainte des associations tibétaines, une rencontre avec Yannick Lintz avait eu lieu le 18 décembre 2024, sans résultat. Plusieurs membres du Parlement tibétain en exil avaient pourtant fait part à la ministre de la Culture Rachida Dati de leur découragement face à l’attitude qu’ils jugent pro-chinoise du Musée Guimet.

Le cabinet Bourdon estime que « la décision attaquée est en réalité un refus d’un établissement public administratif d’exécuter une obligation pesant sur lui en vertu de la mission de service public qu’il exerce. [Or], loin de présenter au public les œuvres représentatives de l’Asie comme l’exige le décret l’instituant, le Musée Guimet semble au contraire vouloir semer la confusion sur le particularisme culturel du Tibet avec l’objectif – politique – d’effacer l’existence du Tibet. »

Il résulte d’ailleurs de l’aveu même de la présidente de l’EPA Guimet que l’emploi de l’expression « Art tibétain », qui a remplacé celle d’« Art du Tibet », a pour conséquence de semer le doute sur la provenance géographique de l’œuvre : « Quand on met « art tibétain » c’est qu’on n’est pas sûr que ça vienne du Tibet, » poursuit le cabinet Bourdon.

Le 26 mars dernier, les quatre associations tibétaines avaient déposé une mise en demeure contre le musée Guimet pour avoir systématiquement effacé le mot « Tibet » dans la présentation des œuvres d’art tibétain. Des courriers dans ce sens avaient alors été envoyés par les avocats du cabinet Bourdon à la présidente de ce musée, ainsi qu’aux ministres de la Culture Rachida Dati et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, sur fond d’ingérences chinoises.

Une mise en demeure est une étape juridique qui précède une assignation en justice si la demande des plaignants n’est pas satisfaite dans un délai précisé. Cette étape prévoit alors un véritable procès dans un tribunal qui, s’agissant d’une institution publique, sera un tribunal administratif.

Dans les deux courriers adressés au ministre des Affaires étrangères et au ministre de la Culture qui exercent une autorité tutélaire sur le musée, le cabinet Bourdon déclarait : « Il n’a pas pu vous échapper que ce changement de dénomination traduisait un parti pris en parfaite contradiction avec l’ensemble des principes de neutralité et d’impartialité qui doivent gouverner la représentation au public par des établissements publics français d’une collection d’art, quelle qu’elle soit. »

Dans une Tribune publiée le 31 août 2024 dans les colonnes du quotidien Le Monde intitulée « Des musées français courbent l’échine devant les exigences chinoises de réécriture de l’histoire et d’effacement des peuples », 27 tibétologues, sinologues et autres experts avaient condamné l’utilisation du terme « Monde Himalayen » par le musée Guimet comme participant à « l’effacement programmé des peuples non han [l’ethnie de souche chinoise ultra-majoritaire en Chine] qui ont été intégrés ou annexés par la République populaire de Chine. » Le 20 novembre 2024, la cellule d’investigation de Radio France avait publié une longue enquête dans laquelle une source anonyme indiquait : « nous avons choisi l’appellation « Monde Himalayen » […] parce que le mot Tibet est quelque chose qu’on souhaite éviter. Cela pourrait soulever des réactions du côté de la Chine. » Elle avait également mentionné l’appellation totalement étrangère au Tibet « Tubo » usitée par la propagande chinoise et utilisée à l’occasion d’une exposition sur la dynastie Tang qui vient de se terminer au musée Guimet et qui présentait des œuvres d’art tibétain.

LE MUSÉE GUIMET MANIPULÉ PAR LA CHINE ?

Asialyst a de son côté obtenu des informations dignes de foi sur le fait que la présidente du musée Guimet et certains de ses collaborateurs ont activement coordonné ces changements de nomenclature avec des membres de l’ambassade de Chine à Paris. Deux de ces sources qui ont demandé l’anonymat ont précisé que le musée s’est en outre vu promettre récemment une importante subvention chinoise pour financer des travaux de grande ampleur prévus au sein du bâtiment. De plus, selon ces deux sources, un dîner de gala a eu lieu l’an dernier dans les locaux du musée pour commémorer le 60è anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République Populaire de Chine en 1964 en présence de plusieurs diplomates chinois ainsi que des personnalités françaises, dont l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Ce dîner de gala inédit dans les locaux du musée a scandalisé des membres du personnel du musée qui ont demandé l’anonymat.

Parmi les signataires de la Tribune publiée par Le Monde, figure Katia Buffetrille. « Est-ce que le travail des musées, c’est de réécrire l’histoire à la demande d’un régime autoritaire ? », s’interroge-t-elle en faisant référence à la Chine. Pour un public non averti, la nuance semble ténue. « Mais ça change tout, » assure-t-elle. Plus de localisation géographique précise. Plus de référence au territoire et à son histoire : « Lorsque vous voyez qu’à côté d’un masque par exemple, il est noté « monde himalayen, art tibétain », ça ne veut strictement rien dire. On ne comprend pas d’où ça vient. C’est ça la politique chinoise. On fait disparaître le terme Tibet. » « Rien ne fonde les mises en cause dont le musée fait l’objet […] Nous portons évidemment la plus grande attention à ce que les conservateurs et commissaires puissent travailler en toute indépendance scientifique, sans pression politique d’aucune sorte, » déclarait Yannick Lintz à la cellule investigation de Radio France.

Des chercheurs interrogés par Radio France avaient dénoncé une forme d’autocensure. Tout comme Pierre Cambon, ancien conservateur du musée Guimet qui y a passé 35 ans avant de prendre sa retraite l’an dernier, qui déclarait : « devancer des problèmes potentiels ou à venir, ça ne donne aucune garantie et c’est ouvrir la porte à tout et n’importe quoi […] Jusqu’à maintenant, ce n’était pas l’habitude. » Interrogée sur ce point, Yannick Lintz démentait en bloc et parlait de « fake news » : « c’est du fantasme, désolée de le dire. Je suis très sereine, » ajoutait-elle.

LE MUSÉE GUIMET DEVENU UN RELAIS DE LA PROPAGANDE CHINOISE

Dans une autre Tribune publiée dans les colonnes du trimestriel Asia Magazine fin octobre 2024, Rigzin Genkhang, représentante pour l’Europe du Dalaï-Lama et de l’administration tibétaine en exil, et la philosophe et historienne Elisabeth Badinter condamnaient l’effacement du Tibet au musée Guimet et au musée du Quai Branly. « 74 ans après l’invasion du Tibet, la sinisation imposée aux Tibétains s’accélère : plus d’un million d’enfants tibétains sont placés de force dans des internats coloniaux gérés par l’État chinois, le bouddhisme tibétain passe sous le contrôle de son administration, les nomades tibétains sont déplacés de force et leurs terres confisquées. La posture de ces deux musées ne peut être dissociée du contexte politique : le gouvernement chinois intensifie ses efforts pour réécrire l’histoire et la culture du Tibet et imposer une version mensongère de la réalité qui sert ses intérêts, » écrivaient-elles.

« Par ces choix terminologiques, les musées français deviennent des acteurs involontaires de cette propagande. Ils renforcent ainsi l’idée que le Tibet est une province chinoise […] Usant d’une terminologie qui tend à effacer l’identité tibétaine, ils risquent de participer à une opération de désinformation et, de la sorte, de banaliser les violations des droits humains qui se poursuivent au Tibet. Il est choquant que ces deux musées français, parmi les plus connus dans la patrie de la Déclaration des droits de l’homme, en arrivent à servir les intérêts d’une puissance étrangère, à rebours de leur mission de préserver et de transmettre les spécificités culturelles des peuples et non de les effacer, » ajoutaient-elles.

« Pour le peuple tibétain, chaque fois que le nom « Tibet » est remplacé par celui de « Xizang », c’est une nouvelle blessure infligée à son identité collective dans la droite ligne des efforts de Pékin pour effacer notre culture, notre langue et notre histoire. Les Tibétains ressentent cette décision comme une trahison d’institutions qui devraient être des gardiennes de la culture et de l’histoire. De ce fait, nous exhortons le gouvernement français à prendre une position claire. La France a toujours été un phare de liberté et de justice. Il nous semble impératif qu’elle continue à défendre ces valeurs. Nous appelons également les citoyens français et défenseurs des droits de l’homme à se mobiliser. La voix du peuple tibétain doit être entendue et notre lutte pour la reconnaissance et la dignité soutenue par ceux qui croient en la justice et en l’égalité, » concluaient les deux autrices de cette Tribune.

Quand elle prit la présidence du musée Guimet, Yannick Lintz décida par ailleurs de prolonger au conseil d’administration Aline Sylla Walbaum, en poste depuis 2020. Comme d’autres chefs d’entreprises et responsables politiques de haut niveau, cette ancienne directrice générale France chez Christie’s a suivi en 2015 le programme « Jeunes leaders » (Young Leaders) de la Fondation France Chine qui entend favoriser le dialogue entre les milieux économiques et culturels des deux pays.

Par Pierre-Antoine Donnet



Juillet 2025

Bagnères-de-Bigorre / La Mongie (65) / 2 juillet 2025 : Réouverture du Musée des Beaux-Arts Salies avec la Collection tibétaine de Jean Lasalle et exposition de photos et diaporama de Claude GUYOT

Les mécènes fondateurs :
Au pied du Bédat, entre les Thermes et le Casino, le Musée a été constitué en 1852 par la volonté d’Achille Jubinal, Député des Hautes-Pyrénées de 1852 à 1870.
Ce dernier fit don d’une partie de sa collection, à laquelle vinrent s’ajouter d’importants envois de l’Etat dus à l’amitié qui le liait à la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III et maîtresse en titre du comte de Nieuwerkerke, directeur général des Musées Impériaux, puis surintendant des Beaux-Arts en 1863.

Ceci permit un apport important de toiles issues des grands Salons Parisiens.  En effet la collection du Musée Salies est une collection homogène représentant tous les grands mouvements artistiques de la première moitié du XIXè siècle.

La collection s’accrut à la suite des legs de Justin Daléas, drapier toulousain, qui fit construire le bâtiment actuel, auquel Daléas imposa le nom de la source voisine (Salies) qui l’aurait guéri.
Achevée en 1931, sur les dessins de l’architecte Jaussely, la façade est directement inspirée du style mis à la mode par l’exposition Internationale des Arts Décoratifs à Paris, en 1925.

En 1938, Blanche Odin, célèbre aquarelliste (1865 Troyes – 1957 Bagnères ), surnommée la « Fée des  roses et des fleurs » offre quarante huit aquarelles, plus de nombreux achats sont venus se rajouter : fleurs, scènes animalières, portraits, paysages rendent hommage à l’enfant chéri de Bagnères.

En juin 2014, une collection de parures berbères, donation Jocelyne Didier renforce les collections orientalistes du musée Salies.

Juillet 2019, Jean Louis Morelle offre 75 aquarelles, ces dernières apportent un nouveau souffle.

Depuis peu, septembre 2020, en complément à la collection d’ethnographie  de Jocelyne Didier vient se greffer une collection tibétainedonation Jean Lassale et Deny Roger.

Le Musée Salies abrite également les collections de Jeanne Sayous, objets d’arts populaires retraçant la vie quotidienne dans le Pyrénées.

Musée des Beaux-Arts Salies7 boulevard Rolland Castells
65200 Bagnères-de-Bigorre06 33 79 60 45



 Juillet 2025

RAPPEL à l’approche du 90ème anniversaire du DALAÏ LAMA : Des alpinistes indiens donnent le nom du 6ème DALAÏ LAMA à un sommet revendiqué par la Chine

Des alpinistes escaladent le pic Tsangyang Gyatso, nommé en l'honneur de Tsangyang Gyatso, le 6e dalaï-lama, dans l'Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l'Inde, en septembre 2024.

DES ALPINISTES INDIENS DONNENT LE NOM D’UN DALAÏ LAMA À UN SOMMET REVENDIQUÉ PAR LA CHINE

CET ACTE EST UN GESTE SYMBOLIQUE DE LA RÉSISTANCE TIBÉTAINE À PÉKIN, AFFIRMENT LES CHERCHEURS.

Une équipe d’alpinistes de l’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, a escaladé une montagne de 6 400 mètres (21 000 pieds) jusqu’alors inexplorée, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire, et l’a nommée d’après un défunt chef spirituel tibétain.

L’expédition de 15 membres, dirigée par le colonel Ranveer Singh Jamwal de l’Institut national d’alpinisme et de sports d’aventure, a atteint avec succès le sommet de la chaîne de montagnes Gorichen près de la ville de Tawang le 21 septembre après avoir quitté la base de l’institut à Dirang deux semaines plus tôt.

Après avoir escaladé la montagne, l’équipe l’a nommée pic Tsangyang Gyatso, en l’honneur du 6e Dalaï Lama, ou chef spirituel et temporel bouddhiste du Tibet, né à Tawang en 1683. Il est décédé en 1706 à l’âge de 23 ans.

Cet acte symbolise également la résistance tibétaine à la domination chinoise et à la pratique de Pékin d’attribuer des noms chinois à des lieux au Tibet et dans le nord-est de l’Inde, ont déclaré des universitaires.

« La Chine a renommé des lieux de l’Arunachal Pradesh avec des noms [chinois], ce qui a conduit à des appels en Inde pour des actions similaires », a déclaré Kalpit Mankikar, un chercheur dont le travail se concentre sur la Chine à l’Observer Research Foundation à New Delhi, en Inde.

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La désignation du pic fait suite à l’attribution par Pékin de noms chinois à 30 sites contrôlés par l’Inde dans l’Arunachal Pradesh plus tôt cette année – une décision rapidement rejetée par New Delhi.

C’était la quatrième fois depuis 2017 que la Chine attribuait des noms de lieux à des zones géographiques de ce qu’elle appelle « Zangnan », ou sud du Tibet, sur le territoire chinois.

Le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar, a abordé la question en déclarant : « Changer le nom de la maison de quelqu’un d’autre ne la rend pas vôtre. »

Dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X , le ministre en chef de l’Arunachal Pradesh, Pema Khandu, a qualifié l’ascension et la dénomination du sommet par l’expédition d’« exploit révolutionnaire [qui] met en valeur l’esprit d’aventure, reliant cette terre reculée au monde ».

« Cela ouvre également de nouveaux horizons pour le tourisme d’aventure et l’exploration dans l’Arunachal Pradesh », a-t-il écrit.

Vue du pic Tsangyang Gyatso dans l'Arunachal Pradesh, au nord-est de l'Inde. (@PemaKhanduBJP via X)
Vue du pic Tsangyang Gyatso dans l’Arunachal Pradesh, au nord-est de l’Inde. (@PemaKhanduBJP via X)

Nyenthar, professeur de langue et de littérature tibétaines à l’Institut Dalaï Lama pour l’enseignement supérieur à Bangalore, en Inde, a déclaré que ce geste honore les profondes racines historiques, religieuses et culturelles du peuple de Tawang, tout en stimulant potentiellement le tourisme.

Il a toutefois reconnu que les tensions frontalières actuelles entre l’Inde et la Chine pourraient donner lieu à des interprétations différentes, étant donné que la Chine rebaptise des lieux dans la région.

Interrogé sur la dénomination du sommet lors d’une conférence de presse régulière à Pékin le 26 septembre, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’affaire.

Mais il a poursuivi en affirmant que « Zangnan » faisait partie de la Chine et a déclaré qu’il était « illégal et nul et non avenu pour l’Inde d’établir le soi-disant « Arunachal Pradesh » sur le territoire chinois. »

Jigmey Choenyi, président de l’Association des minorités du Parti Bharatiya Janata du district de Lumlha à Tawang, a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de craindre que Pékin s’oppose ou interfère dans la dénomination du sommet.

« Tawang fait partie de l’Inde, et le sommet est situé bien à l’intérieur du territoire indien, pas en Chine ou, pour être plus précis, au Tibet », a-t-il déclaré.

Traduit par Tenzin Dickyi pour RFA Tibetan. Édité par Tenzin Pema, Roseanne Gerin et Joshua Lipes.


 

Succession du Dalaï-Lama : un message très attendu avant ses 90 ans

Le chef spirituel du bouddhisme tibétain, le Dalaï Lama Tenzin Gyatso, au Hallenstadion de Zurich, en Suisse, le 25 août 2024.

SUCCESSION DU DALAÏ-LAMA : UN MESSAGE TRÈS ATTENDU AVANT SES 90 ANS

Mercredi 18 juin, le 14e dalaï-lama Tenzin Gyatso, chef spirituel du bouddhisme tibétain, a annoncé adresser un message, le 2 juillet, pour partager de nouvelles révélations au sujet de sa succession. Une déclaration très attendue dans un contexte de tensions persistantes avec le régime de Pékin.

► LE DALAÏ-LAMA POURRAIT-IL ANNONCER, LE 2 JUILLET, ÊTRE LE DERNIER CHEF SPIRITUEL TIBÉTAIN ?

Dans un message rendu public mercredi 18 juin, le dalaï-lama a annoncé qu’il fera une déclaration le 2 juillet prochain sur sa succession. Une prise de parole décisive, prévue quatre jours avant son 90e anniversaire (le 6 juillet), pour annoncer s’il y aura ou non un 15e dalaï-lama, et ce alors que le chef spirituel tibétain l’est jusqu’à sa mort, selon la tradition bouddhiste tibétaine. Jusqu’ici, Tenzin Gyatso, récompensé du prix Nobel de la paix en 1989, évoquait plusieurs possibilités, comme celle d’être l’ultime dalaï-lama de l’histoire ou encore de se réincarner sous la forme d’une femme.


Carte du Tibet


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Voyage des parrains de l'Apact et AMT à Mainpat

A l'occasion du Losar 2023 des parrains de l'APACT (Association Paloise pour l'Art et la Culture du Tibet) et de AMT (Auvergne Mainpat Tibet ) se sont rendus à Mainpat en Inde pour rencontrer les familles des filleuls et faire le point sur les projets. Ce film montre la vie à Mainpat, des cérémonies et des visites d'écoles du Nord de l'Inde.





APACT  
 




Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.












 
Site Internet.  
 
Association Paloise pour l'Art et la culture du Tibet archives 1986-2008


APACT sur Facebook




http://perso.numericable.fr/apact


Galerie de photos


"Mainpat 2011" le film


"Mainpat 2013"


"Mainpat 2023" le film




PARRAINAGES DE COMMUNES EUROPEENNES AVEC DES COMMUNES TIBETAINES


Hommage à Phurbu Dolma




Beru Khyentse Rinpoche à Pau Aout 2013




Prisonniers Tibétains


Discours de Monsieur Robert BADINTER, Ancien Ministre de la Justice Lors du RASSEMBLEMENT EUROPEEN POUR LE TIBET à PARIS le 14 mars 2015.





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